Salut Said . A chaque fois que je me rends au "pays" je fais , comme toi, les mêmes constatations : les choses évoluent trop lentement . A qui la faute ? Les retards enregistrés, à mon avis , ne sont pas tous imputables à la gestion des responsables municipaux . La poste ,construction et gestion, dépend du ministère de la poste et des tech.... Les centres ou maisons de jeunes construits, m'a-on dit, avec des fonds municipaux ne sont pas encore ouverts à cause de problèmes ( juridique ou de gestion ? )....

Je voudrais savoir où sont nos amis Kamel et Idir dont j'affectionnais les interventions dans ce blog et que je n'entends plus. J'espère qu'ils vont très bien. Voyez, par exemple j'ai 4 chats au bled, mais comme je ne suis pas souvent là-bas,je chargeais ma soeur handicapée,qui est en même temps ma voisine, de s'en occuper. Depuis un mois, pour raison de santé, ma soeur est à TIZI. Aujourd'hui, le 28/02 je suis parti au bled, avant même de tirer le frein à main les quatre chats nous harcelèrent moi et ma femme, ils étaient affamés, ils étaient aux portes des maisons voisines en quête d'une âme charitable. Je devinais que cela allait se passait ainsi. Ayant pris soin d'avoir tout préparé au niveau de la malle de tout ce que je leur ramenais d'Alger, j'ouvre vite la porte de la maison en prenant soin qu'ils ne me griffent pas, ne sait-on jamais (même si j'étais convaincu qu'il n'aurait jamais fait ce-là car il y avait une grande communion entre nous), je leur offris le festin. Ce soir encore, avec beaucoup d'amertume, je les ai abandonnés à leur sort. J'attends des nouvelles de notre littéraire(pour ne pas dire poète ou philosophe) IDIR et de notre très sage Kamel que je devine jeune.

Bonjour tout le monde . Impossible d'ouvrir le blog ces deux derniers jours . La situation vient juste de se débloquer . Pour Said : je ne connais pas Kamel qui doit certainement résider dans un de ces villages de l'est et je sais pas pourquoi il n'intervient plus depuis un bon moment déjà . Quant à notre ami Idir ,qui réside à Boumerdes, j'ai eu de ses nouvelles la dernière fois que je me suis rendu au pays ( début février ) . On m'a dit qu'il allait bien mais se rend moins souvent à Ait Ali s'occupant beaucoup plus de la construction de sa nouvelle maison à Ighil N Seda . Prompt rétablissement à ta soeur . Hamid .

Merci mes amis de votre rappel à l'ordre . Tout va bien , pas de souci. Quand c'est possible je regarde tous les jours notre blog qui est devenu comme une drogue . Mabrouk Said pour ta nouvelle maison , elle est magnifique et de plus elle est située géographiquement dans un environnement familial et c'est un atout appréciable . J'apprends par Hamid que Idir aussi est en "plein chantier" et au vu de quelques photos publiées dans le blog je constate avec plaisir que la vie est en train de reprendre ses droits dans nos villages respectifs . A bientôt .

Heureux de savoir que nous sommes toujours là, debout comme on dit. Idir et Kamel et tant d'autres valeureux de notre commune révolutionnaire vont bien, c'est l'essentiel. Merci à Hamid pour ce lien qu'il fait entre nous. Un jour, si Dieu veut, on va tous se rencontrer pour parler ensemble, parler des projets qui concernent notre commune et notre région. Saïd

Les travaux de construction d'une agence postale, chez nous , trainent encore , depuis plus de cinq années , alors qu'on a du mal à faire démarrer le centre commercial et les maisons de jeunes dont les travaux sont achevés . Les logements sociaux érigés à côté de la salle polyvalente ( fermée ?) ne sont toujours pas affectés ( Il est vrai que la distribution de logements est , comme partout en Algérie , difficile mais ,quand même !. On m'a assuré qu'il y a des centaines de demandes émanant des habitants des différents villages de la commune , pour une trentaine d'unités )... Il reste à régler les problèmes de raccordement au gaz , de l'amélioration de l'alimentation en eau potable de nos villages ... Lors de ma dernière visite dans la région , le mois dernier ,j'ai vu des engins en train de déblayer le terrain autour du rond-point " la tranchée " ( croisement des routes Takhoukht-Iboudraren- Beni Yenni- Souk el Had ( ex Sk Ldjemaa) pour , m'a-t-on dit , préparer une belle plate-forme sur laquelle sera érigée la statue du Colonel Amirouche , qrep , et des structures pour ...? le gaz , l'eau ? à vérifier . Par contre nos villageois commencent vraiment à s'impliquer , qui dans la réhabilitation de vieilles maisons, qui dans la construction de nouvelles demeures au bord des routes ,, n'est-ce pas Said , Kamel Ay , Rachid , Youcef Ay , Said Ath K , Idir , Karim , Merzouk , Loulou , Djamel ,Messaoud ... C'est formidable ! Et comme dirait notre ami Youcef , maintenant il faut trouver les ouvriers qualifiés ..., il y en a , il suffit de chercher , même à l'aide de petites annonces placardées à des endroits fréquentés : mairie , mosquées , commerces ,.. . Bon Courage .!

Photo 3 . Tout à fait à gauche on voit nettement " Agarage " n'ath Ahmed ( Oussaada ) tel qu'il a été conçu et réalisé au début des années 1950 ( 1952 ou 53 ? ) : un magasin au rez-de-chaussée et, au sous-sol , un garage pour le camion ( un 2,5 t Renault ). Et si vous regardez bien , vous verrez , peinte sur un mur du magasin, une gigantesque croix de Lorraine, symbole des" Français libres" durant la résistance ,au début des années 1940 et puis symbole des gouvernements de De Gaule (1944/47 et 1958/1969 ) . (2ème guerre mondiale et guerre d'Algérie) .A partir de 1958 ,cette croix de Lorraine était visible presque sur tous 'les murs et monuments' d'Algérie .

La croix de Lorraine a une longue histoire . Elle a été "récupérée ou adoptée" en 1940 , durant la 2ème guerre mondiale, par la résistance Française pour l'opposer à la croix gammée , symbole de l'Allemagne nazie . La suite tout le monde la connait .

Photo 3 . Après 'Agarage' n'Ath Ahmed et entre les deux premiers poteaux électriques on aperçoit une petite maison blanche dont le toit est abimé . C'était, si mes souvenirs sont bons , le siège du centre municipal de notre village ( on disait à l'époque - LA MAIRIE - Relire l'article ,chapitre le village ,page 33 ). Mis à la disposition du village par la famille Ath Belkacem , cet 'édifice' dont nous étions si fiers , a été , en même temps que nos deux écoles , l'ancienne et la nouvelle , incendiés ou mis hors d'état de fonctionner par nos moudjahidine à la fin de l'année 1955 . Les archives de l'école et celles du centre municipal ( principalement celles de l'Etat civil) ont été brûlées .

Bonjour à tous nos amis de notre blog qui continue à nous alimenter en informations que je trouve personnellement intéressantes . La lente métamorphose du village depuis les années 1940 , les choses ayant évolué normalement , au rythme des évènements , me parait tout de même extraordinaire . Ce que Hamid nous montre ( 1940/2014) en photos ne représente malheureusement qu' un tout petit laps de temps de l'histoire de notre village qui reste à découvrir .

bonsoir HAMID,bonsoir à tous.merci pour ces differentes photos du village,elles me replongent dans quantités de souvenirs.une premiere remarque,avant la constrution du garage ath ahmed , d'aprés mes souvenirs, il n'y avait pas de constructions en bas de la route qui contourne le village.le siége du centre municipal me rappelle notre président du centre municipal d'ait ali EL HADJ AMER ATH VELKACEM allah yarhamou .nous avons évoqué sur notre blog ,les élections de ce conseil.saha ftoukoum.

Salut Ahcène. Avant 1950/51 il n'y avait pas du tout de route carrossable et on peut le constater sur la photo 1 . Il y avait tout juste ' un chemin ' sinueux autour du village et pour emprunter une voiture il fallait aller jusqu'à Tizi N'Tassaft ( siège actuel de notre APC ).La première 'route' ,non bitumée , a été mise en chantier vers la fin des années 1940 et inaugurée en 1950/51 Cette piste carrossable s'arrêtait à gauche au niveau du garage Ath Kaki ( en construction ) et à droite au niveau de celui N'Ath Ahmed ( inexistant en 1951 ) . A l'époque , si mes souvenirs sont encore fiables ,la seule construction , bâtie au bord de ce chemin est le pressoir des Oucherif , Aomer et son frère Ahcène .Photo 1c .Un peu plus loin vers Ouchavane on peut distinguer une autre maisonnette ( à qui appartient-elle ? )

bonsoir HAMID,merci pour ton commentaire sur la fete de la cerise n'ath allaoua et sur nos belles imane et sa soeur.une question m'est venue à l'esprit:y-a-il eu dans le passé un autre conseil municipal d'ait ali que celui présidé par el hadj amer ait belkacem(qrep)?amitiés.

Question de Ahcène : " Y a-t-il eu , dans le passé , un autre conseil municipal d'Ait Ali Ouharzoune que celui présidé par El Hadj Amer Ait Belkacem ? " A ma connaissance NON . Pour rappel , notre village , Ait Ali Ouharzoune , fut érigé en centre municipal ( décret du 5 novembre 1945 ) Il comptait à l'époque 1063 habitants .... Des élections furent organisées A PARTIR du mois de février 1946 ( quand exactement ? je ne le sais pas.) (Sources Internet ). Amer Ath Belkacem (il n'était pas encore hadj ) fut élu , de justesse, Président de ce centre dont le secrétariat était assuré par Ahmed Hazi . Quant à notre sympathique Mamou Ath Ahmed (Oucherif ), toujours souriant et serviable à souhait, il s'occupait de son fonctionnement au quotidien .Corrigez-moi si je me trompe .Je n'ai jamais entendu parler d'un autre vote pour élire un nouveau conseil municipal .

Effectivement Hamid, il y a eu des élections en 1946, année où ont été érigés les centres municipaux dans notre région. Voici l'extrait d'un témoignage d'un homme de lettres (Da Hamou) de la famille Ait Menguellet de Michelet à propos de ces élections à Ighil-Bouamas ayant opposé deux candidats (mon père AMER YAHIA Salem né en 1910 et M'Barek Ait Menguellet dont tu viens de visiter la stèle à At ALLAOUA): «…. Je le revis de nouveau en 1946 à Ighil-Bouamas. Il militait activement dans le M.T.LD., parti intransigeant, partisan de la lutte armée. J’étais à l’U.D.M.A., parti modéré, partisan du dialogue. Nous procédions souvent à un échange amical d’opinions. Il demeurait toujours aussi résolu dans ses convictions. Sa conclusion était invariable : « Malheur à celui qui croît en la parole de la France. » La seule concession qu’il me faisait, c’était son sourire à fossettes. » « Cette année-là, les villages de Kabylie venaient d’être érigés en Centres municipaux. On préparait les élections. À Ighil-Bouamas, deux candidats potentiels à la présidence du Centre : (lui), jeune, instruit, engagé ; (le père de Saïd) très estimé des villageois, la sagesse en plus. » « Mon oncle (le père du rebelle) me fit part de son inquiétude d’être en présence d’une situation concurrentielle qui risquait de déraper en situation conflictuelle. Sa préoccupation majeure était de préserver l’unité du village. Belle leçon de grandeur et de sagesse. Comme il me demandait ce que je pensais de la question, je lui avais répondu en substance que s’il prenait en charge la Présidence, il se heurterait à un mur. Le colonialisme était d’abord une affaire d’administration. Dumont, Administrateur de la Commune mixte du Djurdjura était un monstre froid. A mon avis, il y aurait intérêt à avancer (le père de Saïd) à la présidence, poste de premier plan pour mieux défendre les intérêts du village, (lui) au secrétariat d’où il pourrait efficacement contrer les abus de pouvoirs provocateurs de Dumont. Ainsi a été solutionnée la question à la satisfaction de tous. Ils ont travaillé ensemble et en parfaite confiance dans un rapport de complémentarité. » « Puisque, à ce niveau de récit, j’ai été amené à évoquer la mémoire de mon collègue Président (le père de Saïd) que je rencontrais par la suite à la Fédération des Ediles d’Algérie et pour lequel je garde une profonde pensée d’affection, je formule le vœu que Dieu ait son âme. » Saha Shourkoum Saïd

Photo 3 b : après le pressoir des Oucherif ( Aomer et son frère Ahcène ) , on aperçoit une maison ( R+1) avec un toit en tuiles rouges . Si mes souvenirs sont bons , cette belle demeure appartient à la famille Oucherif , Hadj Mouloud et ses frères . Bâtie au début des années 1950 elle faisait office de résidence secondaire aux membres de la famille établie , à l'époque , à Ferdj Mzala dans le Constantinois . Ma première rencontre avec Abdelhak Oucherif , le professeur de médecine ,au village , remonte, si mes souvenirs sont encore bons , aux vacances scolaires d'été de ces années-là . Nous nous sommes bien sûr revus par la suite à Alger, en 1959/60 où nous étions inscrits dans le même lycée , en terminale, lui en sciences expérimentales . et moi en mathématiques élémentaires. C'était hier ! Comme le temps passe vite ! .

Par associations d'idées ( Dr Oucherif Abdelhak , famille Hadj Amer Ait Belkacem et le centre municipal) , le nom d'un autre médecin s'est imposé de lui-même . Il s'agit du grand et probablement premier médecin spécialiste de notre village . J'ai nommé le Dr Abdelhamid Ait Belkacem , que Dieu nous le garde encore longtemps . Nous devrions établir un jour la liste de tous ces éminents enfants du village ,rien que pour nous faire plaisir et encourager nos jeunes étudiants à suivre la voie tracée par leurs aînés .

je crois que nous avons évoqué la maison des oucherif (ath aissa) dans une page de ce blog:c'est dans le garage de cette maison que j'ai etudié le saint coran chez si said ath aissa(qrep).saha ftourkoum

les deux grand noms de la medecine algerienne que hamid et unancien ont cités (le professeur abdelhak oucherif et le professeur abdelhamid ait belkacem)ont en commun le fait qu'ils ont tous les deux,passé une partie de leurs scolarité à ferdjioua et constantine.saha fetour koum

Je pense que c'est Hamid Ath Belkacem le premier professeur( médecine) de notre village . Arrivent ensuite après Abdelhak Oucherif , notre grand Ahcène Kardache , ORL à Constantine et beaucoup d'autres qu'il faudra citer ...Gana Kardache , Ahmed Ait Slimane , Hamid Youcef Ali chirurgien , son frère Mouloud orthopédiste , Mouloud Ait Athmane cardiologue ... Il se rapporte aussi que Boussaad Ath Kaci ( Avocat ) a eu un garçon médecin à Sétif ( ? ) ....

Je ne degaine pas trop vite à da Hamid,j ai été simplement surpris de ne pas avoir trouver Abdelmadjid Oucherif dans la liste du fait que pratiquement les Ait Kaki de constantine et d annaba viennent tres souvent dans son cabinet a sidi mabrouk pour leurs enfants et petit enfants en plus vous dites que vous ne connaissez pas tout le monde , avez vous oubliez les presentation que j ai fait entre vous et mon frere a tajnanet lors de l enterrement de la femme de feu da bouzid ait amer il ya de cela plusieurs années pour cequi est de la liste en voici da Hamid pour vous servir:le professeur abdelhak oucherif a 2 enfants medecins,un garcon et une fille ensuite ya Hamid oucherif de chelghoum laid patron de la sarl fouara de setif ,manel residante en chirurgie pediatrique,azzedine oucherif fils a abdelmadjid oucherif resident en pediatrie ,rachid oucherif,areski oucherif,sara oucherif residente en medecine interne,imane oucherif,et bien d autres bien entendu la liste n est pas encore fini je citerai aussi la grande famille kardache qui en compte beaucoup a gana justement de les citer amicalement da Hamid sans rancune bien entendu

Hamid Ait Belkacem est probablement le premier professeur en médecine de notre village mais sûrement pas le premier médecin puisque avant lui il y a eu le Docteur Rachid Ait Kaci , le fils de Boussaad l'avocat .

pour revenir à la construction de la maison des oucherif (ath aissa),je me rappelle que le camion utilisé pour le transport des marériaux de construction etait conduit par da abderrahmane ath aissa ,le plus jeune de la fraterie .il vit actuellement à hassi bahbah.je vais raconté une anecdote : da abderrahmane dans son camion a fait la course avec da mamiche "vou chebadhane" à pied de thachoucheth au chantier.saha ftour koum à tous.