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On raconte… « Le vaccin »
21/02/2009 16:10
Vue du village (photo Amrane-2008)
« Durant les années 1890 une épidémie de variole s’était abattue sur toute la région emportant la grande majorité des enfants … Un certain bonhomme de notre village (de la famille Ath Ibrahim), ayant sans doute entendu parler de vaccination, se mit à prélever du pus sur les malades pour en infecter des bien portants. Le résultat ne se fit pas attendre : ceux qui en réchappèrent, comme mon père Rabah, alors âgé de 3ans, avaient le visage criblé de stigmates … »
-Hazi Ahmed-
Commentaire de RACHID.O (21/10/2010 14:21) :
une autre phrase de chiekh mohand ould hocine (??? a verifier) au sujet du
patrimoine,et heritage:
"ayen natcha yavlaa3, ayen n "saddak yenfaa3, ayen digrane, irouh thi
chraa3"
ce qu'on consommé est avalé, ce qu'on a donné en aumone est
utile, et ce qui reste est en justice!!!!!!
comme cette sentence est veridique, et les exemples ne manquent pas
merci hamid
RACHID.O
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Commentaire de michaelangelo1953@yahoo.fr (06/02/2011 22:17) :
Salut! voici quelques dictons bien de chez nous : WIN MWI TS THEKES TUGDI
DA TLAM I QARAS TA KURDA D LEHRAM. Q'DAN AT M'RAW AKMAZ. A KIDJ
RABI A CHIKH DA MOUDHIN AR TAREW T'YAZITI W. AT WULAWEN LAMR SAN
OUDHMAWEN. SIDI YEHDJEV LALA TEFEGH AT NOUV.OUR ISSA AHVIV AM LAZ. MI THADA
LAÏD ZLOU OUFRIK. OULACH THACHITA OUR IHOUZ WADO. SVP POURQUOI DIT-ON
DH'AT ALI I GADAN BWIN THISLIT? Et pour terminer, je citerai ce poème
de notre célèbre Lounis At Menguellat: ARGAZ MA T KHOSSIT TIDETS OU LA
IDASDIK'DEM LIMIN, L'VAZ MA I KHOSSIT W OUDRAR AFROK KAN A DA
SEMIN!!!
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Commentaire de Idir52 (26/02/2012 21:49) :
Histoire de déracinement
Si tu ne trouves pas le bonheur dans ton pays, il ne faut jamais le
chercher ailleurs.
M ulac lehna di tmut i-k u-r ttetnadi angan nnidden (Zeddek Mulud)
Farida est Algérienne. Ses parents sont arrivés en France il y a dix ans.
Quand ils l’ont amenée à Paris, elle était petite, mais elle se souvient
bien de ses premières impressions. Ses parents disaient toujours : « Ici en
Kabylie, la vie est trop difficile. Nous devons partir en France. Tout sera
plus facile là-bas. Il y a du travail pour tous. On pourra trouver un
meilleur logement. » Dans sa petite tête, Farida voyait la France comme un
pays où tout le monde était riche dans des maisons très hautes et très
belles, où la vie serait moins dure.
Quand leur bateau est arrivé à Marseille son père a cherché tout de suite
un travail et un logement. Il n’a rien trouvé. Il a dit : « Alors il faut
aller à Paris. C’est la capitale. Là-bas il y a du travail pour tout le
monde. ». Avec tous leurs bagages ils ont pris un train à la gare de
Marseille. Ils sont arrivés à Paris un jour où il pleuvait très fort et où
il faisait vraiment froid. La première nuit, ils sont allés dans l’hôtel
bien triste. Ils pensaient rester deux ou trois jours en attendant de
trouver un logement. En réalité la recherche d’un logement pas trop cher a
été très difficile. Il fallait toujours aller en banlieue et les banlieues
étaient bien loin. Où était le soleil de l’Algérie ? Farida dans sa petite
tête se demandait si dans ce pays le soleil existait encore.
Le premier jour ils ont marché. Mais les distances étaient trop longues. Le
second jour ils ont pris un autobus, mais ils n’ont pas su prendre les
bonnes correspondances. Au bout de trois jours finalement ils ont pris le
métro. Les longs couloirs où tout le monde marchait sans se voir et sans se
parler ont fait peur à la petite Farida. Elle tenait bien fort la main de
sa maman car elle ne voulait pas se perdre. Un jour elle a entendu de loin
de la musique, et elle a eu envie de courir. Sa maman lui a dit : « Écoute,
Farida, c’est de la musique de notre pays. On va peut-être voir enfin
quelqu’un qu’on connaît. » Mais non ! C’était une illusion. Personne n’a
fait attention à eux. Elle pensait souvent à sa maison au soleil en Kabylie
quand les amis venaient boire le thé ou le café. On connaissait tout le
monde là-bas. Ici on ne connaît personne. Tout le monde riait là-bas.
C’était gai. Ici personne ne rit. On mangeait pour pas cher là-bas. Ici il
faut tout le temps sortir de l’argent et on n’est pas chez soi. « Petite,
il faut prendre ton courage à deux mains » lui a dit son papa. «
Rappelle-toi toute ta vie ce que je te dis aujourd’hui : tu t’adaptes ou tu
restes dans le malheur.
ouabdesselamidir@yahoo.fr
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Commentaire de saidouiza (25/07/2012 19:34) :
Voici 4 proverbes du terroir, très usités dans le passé à Ighil-Bauamas qui
se trouve à quelques encablures d'Ait Ali:
1/Amchiche amqchiche ittsrouhou ghour win sisloufune (un enfant est comme
un chat, il va chez celui qui le caresse)
2/Skechmakhtidd adizizane izzal idarène (je l'ai fait rentrer chez moi pour
se réchauffer il y a pris pied)
3/Aouzlane iwattsale (un petit de taille cherche toujours à compenser son
handicap, en criant fort par exemple...)
4/Inavggi guippess(l'invité d'un jour) dafessas(il est léger),wissine(au
2ième jour) damessas(il devient fade,samette),wistlata (au 3ième
jour)addem(prends)amehraz takerdasse (chasse-le)
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Commentaire de Idir52 (17/09/2012 20:12) :
Le conte (Du subtil et l'innocent
(Tamacahuts BUhdik d'wunguif)
Aux temps anciens l'on raconte que, dans un village, il était deux vieux
(Un homme et une femme) et que ces vieux avaient deux garçons encore
jeunes, l'un poli, subtil et l'autre toute candeur; c'était un innocent. Or
ces pauvres vieux ne pouvaient plus travailler la terre. Ils dirent un jour
à
Leurs enfants
Maintenant, c'est vous qui travaillerez pour nous. Vous irez aux champs à
notre place et vous sèmeriez des petits pois et des fèves.
Un matin, leur mère leur donna une petite galette de blé, des oeufs durs,
des olives, des figues et une pleine sacoche de petits pois et de fèves
qu'elle avait fait tremper la veille Pour qu'ils germent plus vite. Le père
leur remit des pioches et leur dit;
Vous connaissez où se trouve notre champ? ...Vous le piocherez d'abord et
puis vous le fumerez et enfin vous l'ensemencerez.
Les enfants se mirent en route. Il jouèrent tout le long du chemin en
croquant les fèves ( Elles étaient presque tendres). Ils croquèrent aussi
les petits pois. Et puis ils s'étendirent au soleil dans le champ. Quand il
ne leur resta plus qu'une seule fève ni un seul petit pois, ils mangèrent
la galette, les oeufs, les olives et les figues. Ils ramassèrent avant la
nuit de l'herbe pour leur âne et un peu de bois mort. Et ils s'en revinrent
chez eux tous contents avec une brassée de feuillage et un énorme fagot.
Le père les interrogea lorsqu'ils rentrèrent. Il leur dit :
- Comment avez-vous fait ?
Ils répondirent :
Nous avons commencé par le haut du champ. Nous avons tracé des sillons,
et nous descendrons tous les jours un peu plus vers la rivière. Les enfants
se rendirent au champ plusieurs matin en suivant. Mais au lieu de le
piocher et de l'ensemencer, ils jouaient et croquaient les petits pois et
les fèves. L père leur dit un soir:
Cette fois, vous devez avoir fini. Jusqu'où avez vous semé ?
Ils répondirent :
Des fèves ? Nous en avons semé jusqu'à la rivière. Le champ de fèves
atteindra surement la rivière. Quant à celui des petits pois, il atteindra
le ruisseau !
Le long de l'hiver, dès que le soleil se montrait, le père disait aux deux
garçons :
Allez donc voir si nos petits pois et nos fèves poussent. Arrachez l'herbe,
jetez un regard sur tout et revenez avant la nuit et le froid.
Le subtil et l'innocent jouaient tout le jour à qui de mieux et
claironnaient en rentrant.
Des fèves jusqu'à la rivière. Des petits pois jusque au ruisseau !
Ainsi firent-ils jusque au printemps.
L'abeille se mit à bourdonner, l'oiseau à chanter; c'était la saison des
fèves. Le père dit aux enfants :
Nos fèves doivent être mûres. Allez au champ nous en rapporter quelque
peu.
Ils y allèrent mais pour dire au retourun champ ! ...
Elles ne sont pas encore mûres le champ est exposé à l'ombre.
Au mois de mai, toutes les fèves de la région étaient mûres. On les
rapportait par pleines charges sur le dos des ânes.
Les nôtres sont surement mûres ! déclarèrent à nouveau les deux vieux.
Vous irez demain les cueillir.
Le subtil et l'innocent partirent dès l'aube avec leur âne, emportant un
tamis et deux grands couffins. Alors, l'innocent demanda au subtil :
Qu'allons nous faire ? Tu sais bien que nous n'avons pas semé de fèves?
Ne t'inquiète de rien, répondit le subtil : faisons. Rouler notre tamis
: là où il s’arrêtera nous cueillerons des fèves tant et plus. C'est
l'époque de l'abondance !
Ils lancèrent donc leur tamis qui se mit à rouler, à rouler. Ils le
suivirent et se trouvèrent bientôt au milieu d'un champ, un champ ! ...
Jamais, non, jamais ils n'avaient vu pareille richesse octroyée par Dieu !
C'étaient des belles fèves maltaises : chaque gousse était aussi longue
qu'un avant-bras. Ils attachèrent leur âne à un arbre et se mirent à
écosser. Ils en écossaient tout en mangeant, de pleins tamis qu'ils
déversaient dans leurs couffins. Or ce champ miraculeux était celui de
l'ogresse ( Tseriel ou Theriel) . Elle revint de la chasse dans
l'après-midi et trouva l'âne qu'elle dévora, n'en laissant que les oreilles
qu'elle attacha de part et d'autre d'une branche. De temps en temps, le
subtil disait à l'innocent :
Va voir un peu si l'âne ne s'est pas sauvé.
Et l'innocent répondait :
Il est toujours à la même place. Je vois bouger ses oreilles.
Ils écossèrent des fèves tout le jour. Ils en écossèrent et en mangèrent
tant qu'ils ne se rendirent pas compte de l'heure. La nuit tomba sur eux
par surprise mais leurs couffins étaient pleins. Comme ils se disposaient à
les charger sur leur âne, ils ne trouvèrent de l'âne que les oreilles ! Ils
se demandaient que faire lorsque survint l'ogresse.
Elle leur dit d'une voix joyeuse;
Soyez les bienvenus, mes enfants, soyez les bienvenus ! restez
ici cette nuit, au matin vous repartirez.
Sa maison était là, tout près, cachée par de grands arbres.
l'ogresse les fit entrer et leur demanda :
Qu'allez-vous manger ? Du couscous de blé ou du couscous de cendre
?
Moi, déclara l'innocent, je veux du couscous de blé. L'ogresse
lui répliqua sèchement :
Tu auras du couscous de cendre.
Le subtil dit :
Moi, donne moi ce qui te plaira. Si même c'était du couscous de
cendre, je le mangerais. Tu auras, toi, du couscous de blé dit l'ogresse.
L'ogresse servit le diner et ils s'installèrent tous les trois pour la
veillée. C'est alors que le Subtil prit sa douce voix pour demander à
l'ogresse (Theriel)
Maman-grand-mère, comment entre en toi le sommeil ? A quoi
reconnaîtrai-je que tu dors, afin de ne pas te réveiller. Car, moi, je me
lève et parle quelquefois à mon insu.
A suivre
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Commentaire de Idir52 (17/09/2012 20:16) :
Conte du subtil est l'innocent
(Tamacahuts Buhdik d'wunguif)
2eme partie et fin
Elle répondit
- Lorsque tu entendras l'âne braire dans mon ventre, les veaux beugler,
les chèvres et les brebis bêler; lorsque tu entendras les vaches meugler,
les poules caqueter et toutes les bêtes que j'ai avalées dans la journée
crier, alors sois sûr que je dors.
- Bien maman-grand-mère ! dit le Subtil qui se coucha et fit mine de
dormir.
En réalité il épiait l'ogresse (Theriel) . Il attendait que se missent à
crier toutes les bêtes qu'elle avait mangées pour pouvoir se sauver. Ce
n'est que tard dans la nuit qu'il entendit l'âne braire, le brebis et la
chèvre bêler, la vache meugler et les poules caqueter. Il se dit : << Elle
dort.>> Il prit une corde et lui attacha les pieds. Son frère dormait. Il
le secoua et lui dit :
- Lève-toi, lève-toi, dépêchons-nous tandis qu'elle dort ! Mais
l'innocent bougonna dans son sommeil :
- Laisse moi dormir !
Alors le Subtil le pinça pour le réveiller tout à fait. Puis il
tira la targette, entrouvrit la porte et se glissa le premier dehors.
N'oublie pas la porte ! recommanda-t-il à son frère. L'innocent arracha la
porte et la chargea sur son dos. Ils traversèrent la cour et se trouvèrent
devant une haie d'épines. Le Subtil se fraya un passage et dis à son frère
:
- Remets les épines !
L'innocent déposa la porte pour prendre sur son dos un buisson
d'épines.
Il faisait nuit. Le Subtil courait devant lui sans se retourner.
Mais il ne cessait de dire de répéter à son frère :
- Cours, cours !
Mais, l'innocent ne pouvait courir aussi vite: il soufflait. Il
haletait. Une grosse pierre encombrait le chemin. Le Subtil la contourna et
cria à son frère :
- Veille à la pierre !
Mais, l'innocent abandonna le buisson pour la pierre.
Le subtil courait, courait toujours. Il rencontra un olivier :
- Veille à l'olivier ! Cria-t-il encore son frère.
L'innocent qui avançait avec peine en soufflant, se sépara de la
pierre pour déraciner l'olivier et le charger sur son dos. Le Subtil
courait toujours. Il atteignit à l'aube la rivière mais n'osa la passer
sans son frère . Il l'attendit et le vit venir portant l'olivier.
- Pourquoi mon frère, pourquoi portes-tu l'olivier ?
- C'est toi qui me l'as dit.
- T'ai-je dit cela ? T'ai-je dit de prendre l'olivier sur ton dos ?
Je t'ai crié : << Prends garde à la pierre, prends garde à l'arbre...
Allons poise ton olivier !
Le Subtil lui prit la main et chercha le gué. Il faisait jour lorsqu'ils
eurent traversé la rivière. Ils purent aisément retrouver le chemin de leur
village.
Des gens étaient à leur recherche. Le Subtil et l'innocent aperçurent de
loin leur vieux père appuyé sur un bâton. Ils coururent vers lui et lui
avouèrent n'avoir jamais semé de fèves ni de petits pois. Ils lui
racontèrent toute leur aventure :
- Nous avons échappé à l'ogresse (Theriel), dit l'innovent. nous étions
dans son champ en train d'écosser de grosses fèves. Elle a manomme Dieu gé
notre âne et elle a attaché ses oreilles à une branche. La nuit est tombée
et Theriel nous a emmenés chez elle.
Le Subtil ajouta :
- J'ai épié le moment où se mettraient à crier toutes les bêtes que
l'Ogresse avait avalées dans la journée. J'ai entendu à la fois l'âne
braire dans son ventre, la chèvre et la brebis bêler, la vache meugler, les
poules caqueter et le veau beugler. Alors j'ai réveillé mon frère et nous
nous sommes sauvés.
Le père leur dit :
- Ce qui est passé est passé : je n'aurais jamais pu vous punir comme
Dieu vient de vous punir. Allons vite retrouver votre mère : elle n'a cessé
de pleurer toute la nuit.
Lorsqu'ils eurent raconté leur aventure, la mère s'écria
- Que m'importe l'âne, que m'importent les fèves, puisque vous m'êtes
rendus!
Fin
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Commentaire de Rabai (18/09/2012 20:50) :
Merci Idir pour ces histoires. Tu nous as fait revisiter l’enfance dans
tout son décor. Ces histoires ne doivent pas disparaître. Que chacun essaie
de publier sur le blog ces histoires et les racontes aux petits le soir
pour mieux les enraciner.
Les facteurs psychologiques indispensables à la réussite d’un enfant sont :
- L’attention
- L’écoute
- La réflexion
- La réponse
Les facteurs académiques sont :
- La lecture
- L’écriture
- Le calcul
Raconter des histoires initiera les petits à la convivialité, à la
communication et les fera profiter des bienfaits des facteurs
psychologiques car la télévision et les modernes de distraction sans
modération absorbent le temps et ne laissent rien à l’échange
d’idée.Rabaï
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Commentaire de Rabai (21/09/2012 22:57) :
Un jour, j’ai eu l’honneur de rencontrer un homme très aimable, pieux,
cultivé, instruit, éloquent, très courtois et très convivial de notre
région. Je ne peux citer son nom en raison du profond respect que je lui
dois et pour ne pas éventuellement l’offusquer car des personnes très
sobres aiment beaucoup la discrétion. Que Dieu lui accorde une longue vie
avec beaucoup de santé et de bonheur.
Dans les années passées, son maître (Que Dieu lui accorde son meilleur et
vaste Paradis) voulait tester certaines capacités de son groupe de talbas
dont il faisait partie. Le chikh leur avait demandé la signification de «
El Kalam » ou « awal » ou « l’expression ».
Chacun répondait à sa façon et sans convaincre. Après avoir été très
attentif à toutes les réponses, il les recadra:
-L’expression est un ensemble de mots de sens utile, ordonnés et
harmonisés.
C’est pour cette raison que nos contes et nos assemblées d’antan
regroupaient peut- être autant de personnes qui ne trouvaient que du
plaisir à y être. Dans chaque phrase de ces contes, je retrouve cette
définition. Très bonne soirée à tous.
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Commentaire de soc61 (12/12/2013 19:31) :
Histoire de la mosquée "l'djamaa n'tawrirt"
un jour, discutant avec un ami, originaire des at douala et apprenant que
je suis natif d'AT ALI UHARZUN, il me raconta l'histoire de la construction
de la mosquée du village "L'djamaa n4tawrirt".
durant l'occupation Turque, dit-il, at ali uharzun étaient très connus pour
leur maîtrise du métier de transformation du métal sous toutes ses formes.
la production d'armes de bijoux entre autre, était leur métier
d'excellence. sibien qu'ils avaient fabriqué des moules qui leurs servaient
à frapper les pièces de monaie Turque.
ils en fabriquaient tellement qu'ils finirent par innonder le marché.
le turcs ayant eu vent de l'origine de la fausse monnaie, se sont rendus au
village, ou ils négocièrent l'échange des moules contre la construction
d'une mosquée.
le marché étant conclu, les villageois leur remettent les moules et les
Turque construisirent la Mosquée.
les Turcs ayant cru bien négocié l'échange. ils ne s'étaient pas rendu
compte que les moules qui leurs étaient rendus étaient des copies.
ainsi la mosquée fut construite et la fausse monnaie produite.
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Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (14/12/2013 15:59) :
Concernant la construction de la mosquée du village ( L'djamaa n'Tourirt)
de petites indications ( qu'il faudrait compléter) existent déjà dans le
blog , chapitre Manuscrit , page 2 .Effectivement on dit que quelques
familles de chez nous s'étaient spécialisées dans 'la transformation des
métaux' (bijouterie et fausse monnaie) .Consulter : " Les bijoux de grande
Kabylie" par Henriette CAMPS-FABRER ( collections du Musée du Bardo et du
centre de Recherches anthropologiques, préhistoriques et ethnographiques
ALGER .sous la direction de Mouloud Mammeri).
http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/
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