bonjour a tous.je suis ne a AIT-ALI-OUHARZOUNE. je suis tres heureux de consulter le blog que je lis et relis sans jamais me lasser. je suis MOKRANE AIT-MESBAH et ma grand mere maternelle que dieux l accepte dans son vaste paradis qui est DAHBIA YAHIA OUAHMED. je venais souvent en vacance au village dans les annees 70. je voudrais avoir des nouvelles d anciens amis et cousins que j ai perdu de vue. je remercie enormement le createur du blog et tout ce qui y participent.

Les gens originaires d'Ait Ali sont installés partout en nombre:Sédrata, Constantine, Annaba, Tizi-Ouzou, Alger, Oran, France, Canada et que sais-je encore. Ait Ali était connu juste avant la guerre comme l'un des villages le plus peuplé de la région. Ce qui m'a le plus frappé est que la plupart des gens d'Ait Ali que j'ai eu à côtoyer n'ont jamais fait allusion au bled, ils semblent l'avoir carrément oublié, même ceux qui y sont nés. Il m'est même arrivé de provoquer la discussion avec certains à propos du bled, ils n'y prêtent même pas attention et ne réagissent même pas. Quelques uns répondent tout simplement: "il n'y a rien à faire là-bas, paraît-il le village est inhabité". Plus ou moins les villages voisins ont conservé un train de vie. Y a-t-il une explication à cela? Peut-on dire que toute la vie passée à Ait Ali jusqu'à une certaine date n'était que perte de temps ou au contraire a permis à beaucoup de mieux entreprendre leur réussite ailleurs qu'au village? Pour le moment on se contente des photos de Hamid. Il est vrai que la région est pauvre, il n'y a que des cailloux et de la poussière: C'est l'une des rares régions d'Algérie où l'on n'a pas eu de colons durant l'occupation française, car il n'y avait rien à prendre. Mais que serait le village aujourd'hui s'il n'y avait pas la guerre et toute "l'insécurité" qui a suivi ensuite? Est-ce que ces montagnes sont condamnées à être seulement l'arrière plan de toute sorte de soulèvement armé, de refuge pour se défendre? N'a-t-on pas ici l'explication qui justifie l'installation de nos aïeuls dans ces pieds de montagne et dont on n'arrive même pas à situer l'époque exacte? On sait seulement qu'Ighil-Bouamas, avant de s'établir là où il est aujourd'hui en face d'Ait Ali, était établi au 18 ième siècle à 3/4 Km plus à l'ouest, au lieu dit Ighil Oughenjour. C'est peut-être le Ramadan qui me fait parler pour ne pas dire divaguer, car psychologiquement (ou à cause de l'ambiance générale) je ne me sens pas en condition d'entreprendre autre chose. Alors Hamid ne crois pas que je suis en forme, mais j'aimerais bien que les blogueurs soient plus bavards, c'est pourquoi j'avais proposé que des brèches soient ouvertes (provoquées)sur le voisinage immédiat pour animer la discussion. Et de la discussion (utile cela s'entend) jaillit la lumière. J'attends les réponses à mes questions, car après le ramadan c'est moi qui risque d'hiberner. Hocine

A part hamid qui joue son rôle de gardien du temple, point de réponse à mes interrogations et supputations. Je vais essayer d'apporter des éléments de réponse à ma curiosité. Décidément le Ramadan a mis tout le monde KO, ajoutant à cela la chaleur torride qui frappe ces derniers jours le Centre et l'Est du pays. Les esprits sont à plat, ils ne s'échauffent même pas, étourdis parfois et incapables de balbutier quelques mots. Ne serait-ce pas la même léthargie qui frappe le village? A mon humble avis le village n'est pas gâté par la géographie. Au lieu que sa position sur un piton en constitue un atout, on constate paradoxalement que cela le dessert. Oui le village est moins visible que ses voisins. Si on est par exemple sur la place de l'APC, on devinerait mal l'existence d'Ait Ali à quelques mètres de là. Et pourtant il suffit d'arpenter le chemin qui monte pour le voir apparaître (j'ai fait cette côte à trois reprise:1991, 2006 et 2011. Une autre fois je vous dirai à quelles occasions car c'est assez révélateur. Pour l'heure je maintiens le suspens). Ce village renaîtra le jour où l'on construira tout au long de la route qui fait face aux Ouassif. Pour le moment seulement 2 ou 3 téméraires y ont investi. La seconde explication viendrait de ce que l'on rapporte ici et là. Il y aurait dans les parages une maison hantée. On rapporte aussi que du côté du mausolée on entend souvent la nuit des cris et des gémissements et cela en raison, semble-t-il, des tortures et des crimes commis sur le lieu durant la révolution. Moi je n'y crois pas beaucoup, par contre je crois bien à l'existence de tiwkiline. Les nombreux témoignages à ce sujet me forcent à prendre la chose au sérieux car je suis peureux de nature (ma grand mère, mon grand frère, ma soeur...). Paraît-il ce sont de petites filles, très belles qui la nuit font des petits bruits dans la maison, déplace des objets. Mais ce ne sont que les gens de bien qui peuvent les rencontrer. Saha ftourkoum. Said

Salut tout le monde .Le ramadhan mais surtout le décès de mon cousin , le docteur Hamid Youcef Ali , m’ont beaucoup perturbé …( Pour Hocine , le défunt est le beau-frère de Salim ) . Pour essayer de combler le retard accumulé depuis quelques jours … , je commence par reprendre le commentaire du 8/8/2012 de notre ami Hocine où il dit clairement que le village n’ath Ali Ouharzoune s’est vidé de ses habitants ( Comme s’il était le seul dans ce cas ! ) . On m’a affirmé que la situation dans les autres villages et particulièrement à Ighil Bouamas n’est guère meilleure .Ya si Hocine , toi-même , en marge de la photo « Ahanou ath Amer Yahia » ( que je ne peux pas publier pour des raisons que tu connais ) tu as écrit : « un village où les gens se font rares , pas une âme avec laquelle dialoguer » . C’est triste ! Par contre , je relève une information , à mon sens intéressante , où il est signalé que le village d’Ighil Bouamas était implanté sur un autre site , IGHIL OUGHENJOUR , au 18ème siècle . Je trouve ce genre de retour « en arrière dans notre histoire » enrichissant et sûrement à encourager . Découvrons tous ensemble notre passé . Quant aux raisons ou motifs qui ont fait que nos villages se soient « vidés » , phénomène international qui n’est pas propre à notre région uniquement , ils sont à rechercher parmi certains facteurs objectifs tels que l’emploi , la guerre , le « confort » offert par la vie citadine , les loisirs , la qualité « des soins » … . Ne perdons pas espoir , les choses commencent à bouger et dans le bon sens . Saha f’tourkoum !

Salut tout le monde . Quelques petites remarques sur le commentaire de notre ami Hocine du 9/8/2012 . - 1/ Position ’ géographique ‘ d’Ath Ali ( village moins visible que les autres …) . A ce sujet je ne suis pas d’accord mais alors pas du tout ! Dites-moi plutôt quels sont les endroits et les villages de notre région , à quelques exceptions près , qui ne sont pas visibles de chez nous ? ( lire , chapitre manuscrit , page 2 ) : Le Djurdjura , ath Ouacif , Azahar , ath Yenni , ath Irathen , Ath Menguelath , les villages alentour : Tassaft , Ighil n’Seda , Bouadhnane , Ighil Bouamas ….. A partir de l’APC , située à Tizi n’Tassaft ( lieu qu’on appelait agarage n’ath Abdesslam , durant les années 1950 ) il suffit de monter de quelques mètres sur la route vers Ighil n’Seda pour avoir une vue panoramique de notre village . Et il y a mieux ! - 2/ Le chemin , la côte …- APC-Ath Ali - ( en fait c’est une route carrossable et puis bitumée depuis quelques années ) , cette route a une ‘histoire’ qu’il faudrait lire sur le blog ( chapitre la vie au village , page 5 ) . -3/ Maison hantée , cris et gémissements du côté du mausolée de Sidi Mhamed Larbi … Voilà des élucubrations sorties tout droit d’esprits malsains et malveillants pour empêcher la vente d’une belle maison soit disant hantée … -4/ Tiwkiline ( les fées ) . Ah ! Tiwkiline . Je ne les ai jamais vues pour dire si j’y crois ou non ( D’autres les auraient vues , paraît-il ) mais leurs histoires , racontées par nos grand-mères , surtout en hiver , le soir autour d’un kanoun , nous replongent , l’espace d’un instant , dans le monde merveilleux de notre enfance …. Saha f’tourkoum !