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Parc National du Djurdjura ( Reserve de Biosphère ) 1

Photo 1

Photo 2
Photo 3

Photo 4
Photo 5

Photo 6

Photo 7

Photo 8

Photo 9

Photo 10 : Le lézard vert
Photo 11

Photo 12: Le singe Magot ( Iddew)
Photo 13: Le Vautour fauve ( Igider) et le Gypaete barbu (Merzirsan)

Photo 14: Le Percnoptère d'Egypt ( Isri )

Photo 15: La salamandre ( Taydest b'waman )

Photo 16: La perdrix ( Tassekurth ) et la couleuvre ( Azrem )

Photo 17: L'hyène rayée ( Iffis )

Photo 18 : La belette ( Chebbirdhou)
Commentaire de Biologiste (15/06/2009 20:29) :
Photos 9 et 10: Lézard vert
Ce grand lézard à la livrée élégante d'un beau vert est très commun
dans la montagne. Le lézard vert,Lacerta bilineata (anciennement Lacerta
viridis),bien que totalement inoffensif, est encore victime de légendes
tenaces.
La plupart du temps, vous pourrez observer le lézard vert, par une belle
journée d’été, en train de lézarder au soleil.
La légende en fait parfois un animal venimeux, ce qui est faux. Sa morsure
peut être effectivement douloureuse mais nul besoin d’amputer le doigt ou
de tuer ce lézard pour lui faire lâcher prise.
Il ne mord que pour se défendre. Par contre, si vous le chatouillez sous la
gorge ou le ventre, il s’en ira pacifiquement.
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Commentaire de Biologiste (15/06/2009 20:38) :
Photo 15 : La salamandre du nom scientifique Salamandre salamandra
a longtemps été considérée comme engendrée par le feu.Hôte habituel des
forêts feuillues humides de moyenne altitude mais présente également en
forêt résineuse.Les salamandres adultes sont très voraces ; elles capturent
aisément des lombrics de 15 à 20 cm de long.
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Commentaire de Biologiste (15/06/2009 20:58) :
Photo 13 : 1- Le Vautour fauve du nom scientifique :Gyps fulvus . Les
vautours fauves sont des rapaces charognards. Excellents planeurs, ils sont
capables de parcourir des dizaines de kilomètres sans efforts lors de leurs
prospections en utilisant les ascendances thermiques. Le comportement
grégaire du vautour fauve est gage d’efficacité : la découverte d’un
cadavre par un vautour attire très rapidement ses congénères à des distance
considérables;
Le gypaète barbu (Gypaetus barbatus) est un des quatre grands vautours
européens.
2- Le gypaète barbu est la seule espèce du genre gypaète (Gypaetus). Il
appartient à la famille des Accipitridés. Son envergure varie de 245 à 285
cm pour un poids de 5 à 6 kg. Le gypaète est un oiseau des montagnes.En
général, il niche de préférence dans une grotte. Le gypaète est surnommé
:le « casseur d'os », car il a l'habitude de laisser tomber les
os les plus gros d'une hauteur de 50 à 100 mètres sur les flancs de
falaise; ou le « nettoyeur des alpages », car il joue un rôle sanitaire
essentiel en se nourrissant de cadavres d'animaux de la faune sauvage
(chamois, bouquetins) et d'animaux d'élevage (moutons, chèvres).
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Commentaire de afrmed (16/06/2009 16:04) :
On pouvait trouver des salamandres au village dans les années 70 et 80
surtout par temps de pluie,aujourd'hui je ne sais pas.Elle est dite
"Thadhyesth b'wamane" en Kabyle,à ma connaissance.
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Commentaire de Biologiste (16/06/2009 20:54) :
Photo 14 : Le percnoptère (Neophron percnopterus), appelé aussi percnoptère
d'Égypte, est un vautour de l'ancien Monde, oiseau sacré dans
l'Egypte antique, le Vautour Percnoptère, est un rapace rare et
menacé. Petit par la taille, 53 à 69 cm, léger avec ses 2 kg, il a une
envergure d'environ 1,5 mètre .Il peut se nourrir de tout, la plupart
du temps d'animaux morts (dépeçage des carcasses), mais aussi
d'œufs dont il brise la coquille (œufs d'autruche en Afrique : il
utilise des cailloux de 100 à 300 grammes pour briser la coquille).
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Commentaire de Biologiste (16/06/2009 21:06) :
Le singe Magot est un macaque de l’espèce sylvanus. De la famille des
cercopithécidés, plus connu sous le nom de singe Magot. Habitant les
forêts de cèdres, on le trouve aussi en Algérie. Exporté illégalement, le
Magot est aujourd’hui une espèce menacée comptant une population sauvage
d’approximativement 20 000 individus (au Maroc et en Algérie). A ce titre,
il est protégé par la Convention de Washington.
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Commentaire de Biologiste (16/06/2009 21:14) :
L' HYENE RAYEE (Hyaena hyaena) est un grand Carnivore de la famille
des Hyaenidae et à la taille d’un chien berger. Sa voix ressemble à un
ricanement lorsqu'elle est surprise. Lors d'une dispute pour la
nourriture, elle émet un grognement, mais c’est une espèce silencieuse qui
n’est bruyante que quand elle est effrayée L' hyène rayée est un
charognard opportuniste qu'on a souvent aperçu fouillant dans les
dépotoirs, aux abords des villes. Elle se nourrit de petits mammifères,
insectes, fruits, déchets de cuisine, et morceaux de cuir.
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Commentaire de acro-du blog (17/06/2009 06:19) :
C’est impressionnant de voir le nombre d’espèces animales et végétales dans
le parc du Djurdjura, je me suis amusé avec mes enfants en leur montrant
un peu tous les animaux du parc (en plus de l’explication scientifique de
biologiste, merci). Ils ne sont pas restés insensibles à la beauté du site
et ne comprennent pourquoi, nous sommes aussi loin de ce beau pays (en ce
moment à Sydney, il ne fait pas beau, il pleut). Peu être, un jour nous
reviendrons au pays. Bonne journée
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Commentaire de afrmed (17/06/2009 11:22) :
Je profite de l'opportunité offerte par cette page pour "vider mon
sac" de préoccupations écologiques'.
D'abord ,salamandre se dit taydest et pas tadyest en
Kabyle,c'est d'ailleurs porté en bas du tableau.
Ensuite,il y a une question qui me préoccupe depuis un moment,il
s'agit de la disparition quasi-totale du cheval et plus encore de
toute la culture liée à cet animal et bien évidemment de l'esprit
chevaleresque ,de la Kabylie, contrairement aux autres régions
d'Algérie, comme les hauts-plateaux...
Pourquoi cette question?
Si le mot "imnayen,cavalier" existe,et que dans l'histoire récente de
la région(époque turque),des batailles ont eu lieu impliquant des
cavaliers,celà signifie qu'il y avait une cavalerie donc des
combattants à cheval.Ceci suppose donc l'existence à une grande
échelle de cet animal dans cette région ; au moins chaque village devait
avoir son 'quotat'.
Autre observation:
Dans les années soixante-dix,quatre-vingt,au village ,on parlait de
'chebbirdhou';on le voyait rarement.Généralement au petit matin
lors de l'inspection du poulailler famillial,on retrouvait des poules
sans tête ou manquant à l'appel.Et dèjà on dénonçait son manque de
correction, pour ne pas dire d'éducation,car il ne finissait pas son
assiette.Mais au moins il fuyait et ne se permettait pas de nous narguer.
Mais autre temps, autre moeurs...cette année,j'en ai vu à deux
reprises.La premiére,en plein jour au milieu du village,deux frères
s'amusant; certainement après un festin...la deuxiéme fois,il a
traversé devant la voiture en contrebas d'un village voisin d'une
allure presque nonchalante...Cette audace m'a surpris je dois le
reconnaître...Ils ne se cachent même plus.Mais me suis_je dis sur le
coup,c'est certainement un autre effet de la parabole,il ont pris
exemple sur la faune humaine (suivez mon regard)...
Une autre fois sur la route d'Ath Yenni ,des vautours se régalaient
autour d'une charogne sans être inquiètés par les bruits alentours.
Pour conclure,l'équilibre écologique du parc du Djurdjura ne semble
pas assuré,la chaîne alimentaire semble rompue.Même problème avec le singe
magot,les villages voisins sont envahis paraît-il?
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Commentaire de Biologiste (18/06/2009 09:30) :
Photo 16: Azrem , La Couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus) est
un remarquable représentant de la faune reptilienne de nos régions
méditerranéennes. Bien qu'officiellement protégée à l'égal des
autres serpents, les mâles de cette espèce sont bien trop souvent la
victime du trafic routier. Ce très beau serpent présente un dimorphisme
sexuel important : les femelles toujours plus petites sont de couleur
marron clair, avec des taches noirâtres et blanchâtres, alors que les mâles
sont d'un vert olive clair ou foncé avec une rangée latérale
d'écailles noires et bleutées .Très rapide, la couleuvre chasse
généralement à vue et se nourrit d'autres serpents, de lézards,
d'oiseaux, de petits mammifères qui peuvent être de la taille de
lapereaux chez les grands individus. Opistoglyphe, c'est à dire
possédant des crochets à venins situés à l'arrière de la mâchoire
supérieure, elle peut tuer ses proies en les maintenant fermement dans sa
gueule pendant quelques minutes. Cependant, du fait même de la position de
ses crochets qu'elle ne peut par d’ailleurs redresser, elle est
inoffensive pour l'homme.
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Commentaire de Biologiste (18/06/2009 09:53) :
La belette est la plus petite de nos carnivores (un peu plus grande qu’une
souris).
Son allure est typique des Mustélidés. Elle a des pattes courtes et de
petites oreilles arrondies. Son corps est svelte, son cou long et sa queue
brève. En montagne, son pelage hivernal est généralement blanc. C'est
un animal nocturne, diurne et crépusculaire. Généralement solitaire, mais
aussi en groupe familial, elle grimpe et nage bien, toutefois elle est
essentiellement terrestre. Son régime est surtout carnivore. Elle se
nourrit de mammifères (campagnols, mulots, musaraignes, taupes, rats,
souris, lapin de garenne), de reptiles et amphibiens, d'oeufs et
d'oiseaux, d’insectes et d'autres invertébrés.
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Commentaire de Biologiste (19/06/2009 15:35) :
1 - La Sittelle kabyle (Sitta ledanti) est le seul oiseau endémique
d'Algérie, et pourtant il n'a été découvert qu'en 1973 !
Cette espèce vit dans seulement quatre zones de montagne au Nord-est du
pays, en Kabylie, sur moins de 250 km². Elle affectionne les vieilles
forêts de chênes, de pins et de Cèdres de l'Atlas, au-delà de 1000 m
d'altitude.
Petite sittelle rondouillarde, avec une queue courte. Le mâle a une petite
calotte noire et un sourcil blanc bien net. Le dessus est gris, la gorge
est blanche et la poitrine et le ventre sont orange. La femelle ne possède
pas de noir sur la calotte et est globalement plus pâle. Les jeunes sont
plus sombres. Les cris de la Sittelle : "tseet tseet !". Le chant est un
"quair-di, quair-di, quair-di, quair-di, quair-di !" flûté
2- La mésange bleue est présente principalement dans les régions où
poussent des feuillus. On peut la trouver en montagne jusqu'à 1200
mètres. Elle est sédentaire dans les régions tempérées (Europe, Moyen
Orient, Nord Est de l’Afrique). Elle chasse sa nourriture en hauteur dans
les arbres. Malgré sa taille réduite, la mésange bleue est batailleuse La
mésange bleue zinzinule. Son cri est très aigu et strident. Son chant est
une modulation de son cri en trilles caractéristiques.
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Commentaire de acro-du blog (23/06/2009 12:16) :
Bonjour, concernant les photos 1,2 et 3 qui réprésentent l'entrée
d'une grotte, est ce que celle ci est ouverte et quelle est son nom ?
merci
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Commentaire de Assif (06/08/2009 11:00) :
Bonjour, est ce que Aghiles ( votre fils?) veut bien nous envoyer la photo
du fameux lion de l'Atlas , mon fils qui se nomment aghiles aussi, est
en train de préparer un exposé de vacances sur la faune du Djurdjura pour
la rentrée , vos photos sont très attendues, Bonne journée
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Commentaire de madisson39 (23/08/2009 11:07) :
JE REVIENS SUR LA SALAMANDRE,je me rapelle qu'etant petite et moi qui
avait la phobie de tous les repants,ma mére aprés une pluie diluvienne,nous
sort ds la cour ou le soleil reaparait comme par enchetement et la elle
trouve une salamandre ,elle la tient à ma hauteur et me contraint à la
lecher,sous pretexte qu'elle porte bonheur mais je crois que
s'est plutot pour soigner ma phobie car je peux dire que depuis je ne
crains plus les rampants,c'est ce qu'on apelle le traitement de
choc en psychatrie ou la technique d'immersion.
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