Notre ami Ahcène Kardache, avec ses commentaires du 02 et du 07 juillet 2009, relance le débat sur les fontaines publiques du village en parlant d’un conflit ayant opposé Ath Ali et Ath Ouavane … et sur l’avocat Boussaad Ath Kaci.
Voici les informations que j’ai pu recueillir sur ce dossier :
1- Effectivement, autour des années 1920, un gros problème a opposé les habitants de notre village à ceux d’Ath Ouavane (et de Darna ?) au sujet de l’alimentation en eau potable de nos fontaines à partir d’une source située au pied du Djurdjura.
Il a fallu l’intervention de la justice pour régler cet épineux litige, en faveur de notre village finalement. Pour fêter l’événement, nos femmes ont longtemps fredonné :
“Thiberint n’ Tizi Boughoud , thedade se tbal dhe L’ghidha”
(La fontaine de Tizi Boughoud est arrivée avec tambour et trompette.)
La réplique des femmes d’Ath Ouavane ne se fit pas attendre :
« Amane en’nissous (une source ?) aioul (cœur) etsou then, e bouine ten ath voudhrar, assent nir rabi… »
(L’eau de nissous, oh mon cœur ! oublie la, Ath voudhrar l’ont accaparée, que Dieu ….)
Remarque : d’après Ahcène, l’avocat a utilisé des légumes …, à mon avis ce fut pour demander aux juges de faire le choix entre les cultures maraichères d’Ath Ouavane et le besoin urgent en eau potable des populations des autres villages.
2- Quant à l’avocat Boussaad Ath Kaci, qu’il repose en paix, je ne sais pas si ce fut lui en personne qui s’occupa de cette affaire.
Ce qui est sûr : Boussaad Ath Kaci, fils de Ramdhane( ?) Ath Kaci et de Yamina Ath Tsafat fut probablement un des premiers universitaires de notre village (à vérifier). Il a eu quatre épouses :
1-Saadia Ath Abdeslam qui a donné la vie à une fille, Taous Ath Kaci, l’épouse de Bouhadj Ath Belkacem.
2-…….. Ath Zai qui elle aussi a donné la vie à une fille, Feroudja Ath Kaci.
3- Aldjia Ath Lounis qui elle aussi a eu une fille, Ouiza Ath Kaci.
4 - Une Sétifienne, Lalla Yamina qui a donné naissance à un garçon…. Rachid ( Je crois ) médecin .
Boussaad Ath Kaci a toujours habité à Sétif et au village d’Ath Ali sa maison est située dans la même cour que celle de Mohamed Ath Kaci (un autre intellectuel ?), le mari de notre fameuse Zoubida Ath Djebara qui s’habillait, d’une façon très élégante, en homme ….