merci farid pour l'envoi de cette photo,elle me replonge plus d'un demi-siecle en arriere.le visage de ton grand-pere si brahim (souasoua izga fiimi)est tres flou dans ma memoire,par contre celui de el hadj ali( pere de da mahmoud)est plus precis car il me semble qu'il a vecu plus longtemps apres son frere si brahim.tu me corriges si j'ai fauté.cette photo m'a permis de revoir de memoire et de penser à leurs descendance que je connais.que ceux qui sont morts reposent en paix , salutations et longues vies aux vivants.

que du bonheur aujord'hui, sincerement da hamid vous nous honnorez plutot vous honnorez la famille oucherif on mettant la photo de ces deux grandes figures qui sont les oncles de mon pere da ali, et da brahim qu'ils reposent en paix. et je vous rappele qu'ils sont armuriers, comme vous savez les oucherif etaient armuriers de peres en fils.

Hadj Ali Ath Aissa (Oucherif), l’oncle paternel de Dda Mamou (le père de Samir) était un homme que l’on ne peut oublier, tout comme son fils Mahmoud (Qu’ils reposent en paix). Avec mon oncle Boukhalfa, on ne ratait jamais l’occasion, en allant ou en venant de Sédrata, de nous arrêter quelques instants, à Chelghoum El Laid , pour les saluer et boire un bon café avec eux….. C’étaient des moments de plaisir sincèrement partagés…. On ne signalera jamais assez la gentillesse et le sens de l’hospitalité des personnes de cette génération. De nos jours, souvent, des membres de la même famille ne se connaissent pas ou pas assez …. En outre, une des filles de Hadj Ali, Djedjiga Ath Aissa, a épousé Mouloud Ath Tsafath. Elle est la mère de Hadj Rachid ( Oum El Bouaghi ) , de Mahmoud ( Martyr de la Révolution ) et de Kissa Ath Tsafath , l’épouse de Hadj Abdelkader Ath Kaki . Finalement, au village n’Ath Ali Ouharzoune, nous sommes tous parents….

Brahim Ath Aissa (Oucherif) qui apparait sur la photo ci–dessus, à coté de l’un de ses frères (qu’ils reposent tous en paix), était une grande personnalité de notre village. On l’appelait Si Brahim et non pas Dda Brahim, peut - être parce qu’il était lettré en langue Arabe et aussi, je pense, à cause de son élégance. (Remarque : Ath Aissa avaient, à l’époque, une petite école coranique. Les anciens se souviennent sûrement de Si Saïd). J’ai connu Si Brahim, vers la fin des années 1940, à Sédrata où il avait un petit atelier d’armurier. Nous étions, rapidement, devenus « copains » malgré la très grande différence d’âge. De temps en temps, je lui rapportais, de la maison, une bonne galette chaude que Zazou, l’épouse de mon oncle Boukhalfa préparait spécialement pour lui. Lui – même ne manquait jamais, de retour du village, de rapporter des petits colis à Zazou, envoyés par sa mère Sekoura. J’allais souvent dans son atelier pour ‘’ bricoler ‘’ à ma guise avec ses outils ….Je crois même que c’est lui qui m’a inculqué la passion du travail manuel …. La dernière fois que je l’ai revu, c’était en 1951, au village d’Ath Ali Ouharzoune et ….., inutile de vous relater la chaleur de nos retrouvailles. Repose en paix Si Brahim.