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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources
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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources

VIP-Blog de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
hamidaitkaki@yahoo.fr

  • 616 articles publiés
  • 2726 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 09/01/2009 20:53
    Modifié : 27/08/2020 17:37

    Garçon (69 ans)
    Origine : Annaba
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                                  L' usine électrique "d'imaghrass"

               Comme promis dans mon dernier message, je t'adresse quelques images et textes sur l'usine électrique "d'imaghrass" souk el djemaa et visible sur la route qui mène vers  Ath Ouabane, où se situe la retenue d’eau, "barrage"  qui alimente cette usine !! C’est un document rare, trouvé par hasard chez un bouquiniste parisien des quais de la  Seine!!  Je le mets à la disposition de nos amis du blog! Si tu veux les photos et le texte intégral, je me ferais un plaisir de te les envoyer!!

             Que devient note ami Saïd, enseignant à Constantine, il était très lié à mes grands  frères et à mon oncle Salah (Allah yarrahmou) quand on habitait Constantine ! 

            Cordialement à toi cher  Hamid et bravo encore pour votre super blog que je visite tous les jours, avec le même intérêt et le même plaisir.

     Rachid Ouahmed  

     

      

     

           

      

     



    Commentaire de Hamid (25/12/2009 15:40) :

    Merci Rachid pour le second message et pour les photos que je trouve, personnellement, très intéressantes par les renseignements qu'elles apportent sur notre région. Par exemple : cette relation directe entre les sources qui alimentent Acif el Djemaa avec le gouffre de Boussouil. Comme aussi, cette précision sur cette formidable et impressionnante chute de 327 mètres dont je garde encore des souvenirs indélébiles. Tu peux envoyer le reste des documents si cela ne te dérange pas. Salut.

    hamidaitkaki@yahoo.fr

    Commentaire de Rachid (28/12/2009 15:10) :

    Bonjour Hamid. Comme prévu voici le reste de la ducumentation sur l'usine d'Acif el Djemaa qui permettra à ceux qui le désirent de comprendre le système hydraulique et hydrologique des eaux superficielles et souterraines de notre "terroir". Excuse ma confusion sur le nom de Said . Il s'agit bien de Said Ath Moussa, l'enseignant. A Camrobert vivaient également les Oucherif (je me souviens de Da Mouloud et d'un autre Mouloud (le rouquin)) . Mes meilleurs voeux de bonne santé, de prospérité et de bonheur à toi , à ta famille et tous nos amis du blog pour l'année à venir. Cordialement Rachid.


    Commentaire de Hamid (28/12/2009 15:17) :

    Merci Rachid . Les documents reçus sont excellents. Concernant Said Ath Moussa (l'instite qui a terminé sa carrière comme Directeur de l'Ecole Normale à Constantine), j'ai promis de lui consacrer un article..... A mon tour de te souhaiter, à toi , aux membres de ta famille et à tes proches, une bonne et heureuse année.

    hamidaitkaki@yahoo.fr

    Commentaire de Rachid (01/06/2010 17:24) :

    Merci hamid de tes mails qui m'ont fait énormement plaisir!!!as tu reçu mes reponses ? merci et cordialement à toi Rachid


    Commentaire de YOUCEF (13/07/2010 18:14) :

    DA HAMID, JE NE TROUVE PAS LE CHAPITRE DE "NOS ECOLES" L'AVIEZ VOUS OUBLIE OUBIEN IL EST NOYE DANS UN AUTRE CHAPITRE MERCI DE ME REPONDRE.


    Commentaire de Hamid (13/07/2010 18:56) :

    Bonjour Youcef. Non je n'ai rien oublié. Regarde dans le chapitre "La vie au village", pages 1-2-3-4-6-7 et 9. Salut !

    hamidaitkaki@yahoo.fr

    Commentaire de Ahmed Sallah Amarouche (03/08/2010 19:27) :

    Bonjour Hamid ! Tout à l'heure en faisant des recherches sur google "ouvertures des pistes en petite Kabylie" je tombe sur votre impréssionnant blog. J'avais écrit un commentaire que je valide mais le systéme me demande de valider la confirmation de mon adresse éléctronique dont chose faite. Mais mon méssage disparait et ne tombe que sur la page d'accuil de VP Blog. Je viens de reparcourir les pages de votre blog dans ma visite curieusement pour voir. J'avais ouvert un blog domicilié chez http://alas.blog.mongenie.com mais je remarque dans mon systéme comparatif un grand écart de niveau culturel d'organisation et de documentation par rapport au travail que j'avais efféctué. Ma curiosité me pousse surtout à lire le passage de Mouloud Féraoun lors de son entrée à l'écolle me faisant souvenir de la mienne et me pousse à me poser des questions sur celles de mes parents morts en me laissant tout jeune sans rien savoir d'une part et notre village d'El-Maïn était plus isolé que le vôtre d'autre part. J'étais émerveillé aussi de cette photo des vôtres prises en 1945. Chez nous pas de photos souvenirs des soldats ayant participé à cette guerre. Que dire de mon aieul Larbi AMAROUCHE dont j'hérite le prénoms par descendance mort l'arme à la main en France à un mois de la fin de l'armistice...Pas de photos non plus. Peut être qu'il y a un quelconque colléctionneur français ou kabyle qui posséde une image de lui sans le savoir. Ce n'est que 90 ans après sa mort, que je me renseigne enfin de l'endroit où il fût entérré. Aucune trace chez nous de son extrait des registres matrices. Bizarre non ? Peux-tu me permettre de copier coller une ou deux photos de classe affichées sur ton blog pour sensibiliser les nôtres à participer à la reconstitution de l'histoire de notre localité par devoir de mémoire et de l'importante nécéssité d'accorder un peu d'attention aux souvenirs et à la sauvegarde du patrimoine éducatif et culturel individuel et commun ? Faites vous le sketch ivouafifanes pendant la saison de la récolte des grenades ? Et les ivoussaâdiyaouènes viennent-ils chez vous ? Pendant le shor avez-vous un crieur chanteur réveilleur mystique public ? Merci pour ton éventuelle réponse que j'attende avec impatience. Ahmed Salah AMAROUCHE


    Commentaire de Hamid (03/08/2010 19:35) :

    Bonjour Ahmed Sallah . Merci de ta visite sur notre blog. Tu peux prendre les photos que tu veux si elles peuvent servir pour de bonnes causes. Salut


    Commentaire de Idir52 (05/02/2012 14:51) :

    L'hiver est revenu. La première neige est tombée. Habitué de passer mes week-end au village avec vous mes chers amis. C'est à travers ce blog que je tiens à m'excuser pour une absence de 02 week-end en ce mois de février 2012. Le premier alèa est dû par les chutes de neige, n'empêche que je suis de tout coeur avec vous, je m'absorbe longtemps dans une contemplation imagée, puis, sans mot dire, je rentre chez moi mais mon esprit est avec vous. J'imagine le soir, autour d'un feu de bois de chêne, Guitare, Mondole et Derbouka en fanfares, Farid avec ses boutades (un vrai bout-en-train) tenant un tisonnier à la main, Khelifa récitant ses poèmes à tue-tête, Karim avec un bendir chantant un chant de Cherifa (A sut Wertilane) avec une voix envoûtante, Slimane à la percussion un adepte du chant, Ali au mondôle jouant des notes justes et limpides, Merzouk avec sa guitare toujours, gai et souriant accroché à son mégot de fortune. Avec un moins que rien, on arrive à créer un monde autour de soi, il suffit d'y croire et de s'y mettre. Vous me manquez Bisous à tous. Idir Ouabdesselam


    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (06/02/2012 18:59) :

    Bonjour Idir .Par la même occasion je salue aussi tes amis ( Je dois en connaitre deux ou trois ) . Vous êtes 7 jeunes qui êtes souvent au village ... et je me demande si vous ne pouvez pas vous impliquer davantage en essayant de créer une association ( peu importe son nom ) pour le grand bien de tous ... , avec le soutien assuré de beaucoup de personnes résidentes ou non au village .

    http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/

    Commentaire de idir52 (06/02/2012 23:01) :

    Bonsoir Da Hamid , Suite à votre commentaire du 06/02/2012 par lequel vous nous invitez à nous impliquer d'avantage pour la création d'une association. je désire vous remercier pour m’avoir donné l’occasion de m’entretenir avec vous ainsi qu’avec d'autres lecteurs à travers ce blog, sur tout ce qui concerne le village et ses habitants, de prés ou de loin. Personnellement j'habite Boumerdes, mais je dirais que la distance importe, pour peu qu'il y ait des gens de bonne volonté qui puissent initier ou projeter de faire quelque chose dans le sens positif. J’ai aimé les quelques conversations que j'ai eu avec les jeunes du village à propos de ladite association, à laquelle vous faites allusion, croyez moi, que tout le monde adhère à sa création, l'idée a germée,l’ambiance est agréable, tout est une question de temps. Grâce à ce blog, qui nous a permis de nous faire connaître , mon intérêt pour occuper une place au sein d’une équipe aussi dynamique que la vôtre s’est accru. J’espère avoir le plaisir de vous rencontrer un jour afin de pouvoir échanger davantage sur nos besoins respectifs. Au plaisir de te lire bientôt. Idir Ouabdesselam


    Commentaire de Idir52 (26/02/2012 20:27) :

    ***L'histoire de la tour Eiffel** La construction avait commencé le 26 janvier 1887. Il fallait arracher les arbres, creuser les fondations. Pendant deux ans Gustave Eiffel dirigea sur place les travaux de construction. La construction de la tour posait à Eiffel d’autres problèmes, par exemple le problème de la résistance au vent. Mais Eiffel a résolu tous les problèmes. L’ingénieur passait des calculs aux maquettes, des maquettes aux plans, des plans aux calculs. Il était à la fois sur les chantiers et dans ses bureaux d’études. Chaque pièce, fixée à la tour, a été calculée d’avance et fabriquée dans les ateliers. Chaque barre a été calculée d’avance et fabriquée dans les ateliers. Chaque barre a été fondue, percée, limée, vérifiée, numérotée, transportée sur les chantiers. Là, régnait un ordre parfait. Dès qu’une pièce arrivait, elle était boulonnée et rivée sur place. Chaque millimètre était important. En mars 1889, la tour Eiffel était terminée. Il a fallu pour cela sept millions de kilos de fer, 18 038 pièces contrôlées au dixième de millimètre. Chaque pièce avait un dessin différent. Il a fallu aussi 2 500 000 rivets qui assemblaient les pièces. Le dimanche 31 mars 1889 était un grand jour pour Gustave Eiffel, sa famille, ses amis et ses collaborateurs. Il faisait beau. Au pied de la tour, les musiciens de la garde républicaine jouaient la Marseillaise. Le cortège officiel s’est mis en marche. M. Eiffel marchait à côté du chef du gouvernement. Les ministres suivaient, puis les journalistes et les ingénieurs. Puis on a accompli l’acte symbolique : on a fixé le drapeau tricolore au sommet de la tour. Sur le Champ de Mars, dès que l’on a vu flotter le drapeau dans le ciel, des cris de joie ont éclaté. Un petit canon a tonné vingt et une fois. Un bal populaire a commencé. Au plaisir de vous lire mes chers amis


    Commentaire de Idir52 (28/02/2012 23:01) :

    L’église catholique en Kabylie avant l’arrivée des pères blancs ---------------****----------------- Il parait que c’est en 1861 que le gouvernement général d’Alger et l’archevêché d’Alger (sous la direction de Monseigneur Pavy, successeur de Dupuch) reconnaissent Fort –Napoléon comme paroisse ; quatre ans après la grande insurrection kabyle de 1857. Ce fort construit sur un piton élevé et destiné tout le nord du Djurdjura et la vallée du sebaou donnera naissance à une ville française moderne avec des casernes, un petit hôpital, des avenues bien alignées et bordées de commerces. C’est certainement au cœur du massif du Djurdjura, le seul espace de visibilité de la présence française et de la modernité européenne. Cette paroisse avait été créée autour de la garnison militaire en poste et de quelques civils (environ 200) recensés qui gravitaient autour d’elle. Cette reconnaissance est rapidement suivie par la construction d’une église puis par la nomination d’un premier curé, l’abbé Malcis, ancien zouave d’Afrique. Deux ans après cette nomination, le service est remis aux pères jésuites. La Kabylie avait déjà, en effet, été investie par les jésuites dès la fin des années 1840. Ces derniers avaient été appelés à la demande de Mgr Dupuch pour être attachés comme aumôniers des colonnes expéditionnaires. (1) C’est un père jésuite, le père Jean-Baptiste Creusat(2), qui fut nommé aumônier et curé des soldats qui occupaient le Fort dont la paroisse nouvellement créée de Fort –Napoléon( Larbaa Nath Irathen). Il fut l’un des premiers missionnaires a apprendre le kabyle et à amorcer une traduction de la Bible. Le père Creusat nommé le 20 octobre 1863, et aidé par un frère sacristain, s’intéresse aux villages environnants et entreprend des tournées d’inspection dans les tribus avoisinantes (3). Ce travail de proximité et ce mode d’apostolat ne pouvait se faire sans un apprentissage rigoureux de la société kabyle, il s’initie à la langue et aux traditions berbères. Homme curieux et quelque peu candide, il noua des relations d’amitié avec quelques villageois. Dans un premier temps, les autorités militaires ne s’opposèrent pas aux tournées du père Creusat mais conseillèrent la prudence : << nous voulons la même chose que vous, seulement ne vous pressez pas, ne brusquez rien. Ce n’est pas de sitôt que le changement se fera. Comptons sur le temps ; dans un demi-siècle ou un siècle. La Kabylie a connu, entre 1838 et 1864, quinze expéditions militaires ; soumissions partielles, rebellions larvées ; séditions hoquet antes mais menaçantes. La présence des religieux était tolérée à la condition expresse d’éviter toute action agressive d’évangélisation. La population kabyle demeure sur la réserve et une grande méfiance entoure les religieux. Même les soins prodigués aux malades n’attirent pas forcément la sympathie et la gratitude, les vieillards infirmes dont on soignait les plaies ne daignaient pas adresser une parole de remerciement. Le père Creusat qui souhaitait se rapprocher de la population kabyle et s’installer au sein du village de Ath lahsen, le village le plus important de la tribu des Ath Yenni, a vu son projet catégoriquement refusé par les autorités militaires qui y voyaient un prétexte de sédition et de troubles. ------------------*****--------------- 1.Ugo colona, la compagnie de Jésus en Algérie (1840-1880) l’exemple de la mission en Kabylie (1869-1880) 2-il est l’auteur d’une traduction en Kabyle des Evangiles des Dimanches et du Catéchisme du diocèse (paru en 1868) 3- il visite les 70 villages des Ath Irathen, quelques-uns des Ath Yenni, des Ath Youssef, des Amraouas, des Ath Djennad, des Ath Fraoucen, des Ath Menguellet…


    Commentaire de saidouiza (12/07/2012 22:33) :

    Cher Hamid J'ai un document de plusieurs pages écrit dans un arabe châtié à l'encre de chine. Il m'a été confié par JC Borrel en 2006.il avait récupéré ce document en 1960 dans une maison d'Aitalatazairt, village abandonné à l'époque. Je l'ai montré à beaucoup de gens y compris à une syrienne sans pouvoir qu'ils me renseignent sur le contenu exact. Il peut s'agir d'une sorte de legs ou testament? Que faire?


    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (13/07/2012 12:34) :

    Bonjour Hocine . Ton dernier commentaire renferme une série de points d'ombre . D'abord qu'est-ce que c'est que ce village d'Aitalatazairt "abandonné à l'époque " ? S'agit-il de Tala n'Tazert qui ,comme tu l'as signalé toi-même ,a été abandonné par ses habitants pendant la guerre de libération ? Si c'est vraiment un document très ancien il ne pouvait être écrit que par un des Marabouts de ce village ( les seuls lettrés en langue arabe à l'époque ) ... Il faudrait , peut-être , commencer par en déchiffrer le contenu pour ensuite le classer dans une catégorie précise ...Tu peux m'envoyer une copie à toutes fins utiles .

    http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/

    Commentaire de saidouiza (13/07/2012 20:09) :

    Bonjour Hamid, Il s'agit bien sûr de Tala N'Tazert comme tu l'as si bien écrit.Le militaire français dont je t'avais parlé a retrouvé le document en 1960 jeté par terre dans une maison de ce village. En 2006 il l'a ramené avec lui et me l'a confié à toutes fins utiles pour éventuellement le remettre à la famille concernée.Je n'ai pas pu en déchiffrer exactement le contenu, même en demandant l'assistance de personnes tierces.Il contient une vingtaine de pages écrites en recto verso (32,5x22,5); ça ressemble à un parchemin. Par quel moyen t'envoyer une copie? Le mieux est de te le remettre en mains propres. Je me rends souvent à Ighil Bouamas, notamment les vendredis.


    Commentaire de Idir52 (17/09/2012 18:05) :

    Engagements des Chrétiens sur la guerre d’Algérie et dissolution de la commune mixte de Michelet : C’est la guerre d’Algérie qui allume les projecteurs sur le statut des convertis en exigeant d’eux des affirmations identitaires et nationales en faveur de la lutte indépendantiste. Pour des individus que les hasards de la colonisation avaient singularisés et qui n’étaient pas forcément outillés pour s’exprimer et s’affirmer, c’est certainement la période la plus difficile de leur histoire. Conscients, peut-être plus que d’autres – car au carrefour de toutes les stigmatisations – de la violence du système colonial, de ses injustices et de ses discriminations, ils réalisèrent très rapidement la complexité de leur statut et les prises de position qu’on attendait d’eux. Impliqués, déjà, dans les mouvements anticoloniaux des années 1920 et 1930, ils combattaient pour une plus grande justice : << Ils demandaient tous l’égalité des droits mais ils ne demandaient pas l’indépendance, à l’époque. La violence était tellement forte du côté français. Camus a été attaqué quand il a raconté dans les journaux que des gens mouraient de faim et de misère, Monseigneur Duval avait créé la semaine sociale sur la misère et la faim. Cette position intégrationniste recueillait les faveurs d’un grand nombre d’élus indigènes qui luttaient pour l’égalité des droits et un véritable statut pour les Algériens. Pourtant, leur conversion les poursuivra jusque dans leurs engagements. Boudjemaa Benjamin Ould Aoudya, élu en 1948 conseiller général de la 13eme circonscription d’Alger puis délégué à l’assemblée Algérienne (Rattaché au deuxième collège, malgré sa citoyenneté française) aura à essuyer les injures des partisans de l’Algérie Française. Dans une lettre anonyme qu’il reçoit, sa conversion lui est jetée à la figure : << Ayant renié votre religion musulmane pour devenir catholique, il n’est pas étonnant que vous reniez maintenant votre patrie d’adoption ( à qui vous devez tout) pour adopter lâchement la prétendue idée Nationaliste Algérienne à laquelle , selon vous, l’immense majorité de la population est acquisse…(Ce paragraphe est tiré de la lettre de Jean Philipe Ould Aoudya : Un élu dans la guerre d’Algérie) L’insurrection de novembre 1954 entraine l’engrenage de la guerre et l’oubli définitif d’une intégration plus juste et égalitaire de l’Algérie à la France où chacun aurait pu avoir sa place. Les revendications d’indépendance, suivies d’une Algérie Arabo-musulmane laissent rétrospectivement les Kabyles chrétiens plutôt partagés. Mais l’extrême violence de la guerre et la radicalisation colonialiste de l’état français, les engagent, pour la plupart d’entre eux, à soutenir la légitimité de l’indépendance. Entre neutralité, sympathie et engagement déclaré, ils oscillent dans des positionnements qui ne les empêchent pas de s’interroger sur leur future place dans une Algérie indépendante. Dans ces temps troublés, la conversion n’est plus un choix religieux mais elle est doublée d’un changement d’allégeance politique et sociale >> Ce qui rend leur position parfois insupportable. La neutralité adoptée par certains, qui occupaient des fonctions de pouvoir et de décision, se révélait quasiment impossible. Mais la guerre s’est déclarée en novembre 1954, Michelet était une grosse ville et ce n’était pas évident pour le travail, c’était très violent comme climat ; des gens ont été tués, les conséquences avec l’assassinat des gens des villages et ceux des policiers. Il y a eu une grève de deux mois déclarée par le FLN. Il y avait des problèmes de papier d’identité avec les faux et usage de faux. Il fallait assurer le ravitaillement de la ville et des villages avoisinants. La neutralité des Kabyles chrétiens les a préservés et pourtant ils ont eu des pressions. Il y a eu la dissolution de la commune mixte de Michelet en 1957-1958. Bonsoir à tous et à toutes.


    Commentaire de Idir52 (17/09/2012 19:44) :

    Les convertis:ni Français ni musulmans. L’existence des convertis va peser très tôt la question de leur statut et de leur citoyenneté. Si on constate des naturalisations précoces de certains Kabyles chrétiens et ce, dès les années 1880, l’accès à la citoyenneté française suppose toujours des interrogations et des démarches difficiles. Si le sénatus-consulte de 1865 reconnait aux indigènes algériens la nationalité française, il faudra attendre l’application de la loi Jonnart de 1919 pour acquérir les droits inhérents à la citoyenneté française ; tout Algérien peut en faire personnellement la demande à condition qu’il renonce aux particularités du statut musulman. << L’indigène musulman est français ; néanmoins, il continuera à être régi par la loi musulmane (D’après les décrets du 21 avril 1866 et du 5 février 1868) mais il peut sur sa demande être admis à jouir des droits des citoyens français. Dans ce cas, il est régi par les lois civiles et politiques françaises.( D’après l’article du sénatus-consulte n° 13, 504 du 14 juillet 1965 sur l’état des personnes et la naturalisation en Algérie) La procédure de naturalisation se faisait en plusieurs étapes. Elle commençait par une demande déposée auprès du maire de sa commune qui, après une enquête de moralité (notamment pour constater des pratiques éventuelles de polygamie), transmettait le dossier au préfet ou au général commandant de la division puis auprès du gouverneur général. La demande arrivait ensuite au ministère de la Justice, qui, après le rapport rédigé par le garde des sceaux , bénéficiait ou non d’un décret émanant du conseil d’Etat, établissant la citoyenneté française. La loi du 24 octobre 1870 a donné, au chef de l’état, le pouvoir d’accorder la naturalisation. Devenir citoyen français, c’était également renoncer à des pratiques religieuses musulmanes que la loi française réprouvait : contrainte paternelle, polygamie, répudiation, achat de l’épouse... Si la France, Etat laïc, relègue dans l'espace privé les confessions religieuses, il n'en demeure pas moins que la condition du renoncement au statut personnel pour les candidats à la naturalisation est ambiguë. Car la loi française se trouve en porte à faux avec un de ses principes fondateurs qui est celui de la liberté religieuse. Renoncement à certains aspects de l'islam incompatibles avec la loi républicaine comme la polygamie ou renoncement à la religion musulmane? Le rapport Nationalité/Religion se trouve ainsi complètement biaisé par un dispositif législatif spécifique: celui-ci joue à la fois sur l'interprétation du terme indigène et sur la combinaison d'un statut de droit civil local et de la citoyenneté. Le problème de la naturalisation s'est, le plus fréquemment, posé au moment de la célébration des mariages civils ou de la déclaration des naissances. Sujets français et donc régis par le code de l'indigénat, ils ne pouvaient,après la célébration de l'union à l'église, se marier en mairie. De la même façon, en tant que chrétiens, ils ne pouvaient se présenter devant le magistrat musulman, la cadi, ni avoir recours au mariage coutumier qui consistait à la récitation de la Fatiha, première sourate du Coran. L'inscription d'un nouveau-né à l'état civil posait le même type de tracasseries. Les agents de la mairie ne pouvaient comprendre et admettre qu'un Kabyle, même converti, donne un prénom chrétien à son enfant. Bonsoir à tous et à toutes


    Commentaire de Idir52 (19/09/2012 17:22) :

    LE STATUT DU CONVERTI EN KABYLIE: APOSTAT, RENÉGAT ou M'TOURNI? ------------------------------------------ Une catégorie sociale mal définie. . Dans le contexte coranique il n'existe aucune mention de peine particulière pour celui qui a apostasié. L'apostat ou le murttad(en langue arabe, celui qui se détourne)ne fait l'objet de sanction particulière sauf de menaces de châtiments après la mort(la colère de Dieu). La peine de mort, par contre, se retrouve dans de nombreuses traditions du Prophète. L'article sur l'apostasie de l'encyclopédie de l'islam rapporte des propos des propos attribués au Prophète comme << Celui qui change de religion, tuez-le ou décapitez-le>> ou de verser le sang de << celui qui abandonne sa religion et se sépare de la communauté. La pratique du châtiment qui est la plus classique, à partir de la tradition du Prophète, demeure dominante dans les représentations populaires, pour l’écrasante majorité des pays musulmans. Une mentalité qui persiste, jusqu'à aujourd'hui, à considérer les convertis comme déchus de leurs droits et de leurs devoirs et morts civilement. Si dans la tradition, la ridda ou irtidad est associée au kufr (l'hérésie) et qu'elle est punie de mort, il y a très peu de cas d'exclusion ou de mise au ban des convertis dans la société Kabyle encore moins d'exemples de sanctions ou d'élimination physiques. Un seul cas a été rapporté en entretien (Un jeune chrétien à Taourirt At Menguellet). Il avait subi des représailles; il avait été assassiné car on disait qu'il avait déshonoré le village. Mais on ne savait pas si ces représailles étaient directement liées à son état de converti ou s'il y avait d'autres raisons plus graves qui exigeait un tel châtiment. Un autre cas de sanction judiciaire cette fois-ci est mentionné dans le Douar de Ouarzen vers Janvier 1900. Il s'agit d'un dépassement grave sur une fille originaire de Taourirt Abdellah. Une affaire peu courante, compliquée, est portée devant la justice. Sur le seize coupables, un dénommé Bélaid, chrétie, est accusé et inca


    Commentaire de Idir52 (22/09/2012 18:03) :

    LE STATUT DU CONVERTI EN KABYLIE: APOSTAT, RENÉGAT ou M'TOURNI? suite ----------------------------------------- Un dénommé Bélaid , chrétien est accusé et incarcéré. Accusé car chrétien, tel que le présentent les missionnaires, ou accusé car vraiment coupable? Aucune information ne vient éclairer cette affaire de moeurs et inhabituelle pour la société Kabyle, qui aurait dû, normalement, être réglée selon la tradition de la vengeance. En tout état de cause, les convertis, même s'ils avaient à subir la réprobation collective, n'étaient pas livrés à la vindicte villageoise. << Au début il y avait l'invective, on nous désignait comme m'tournis, après il y a eu tolérance et conciliation >> Quelqu'un racontait : On disait à son père: tu es un homme bon, intègre, apprécié des gens; c'est dommage que tu sois un m’tourni . Et son père répondait que s’il n’avait pas été un m’tourni , j’aurai été un bandit come vous. On le constate dans le maintien des pratiques matrimoniales ou les stratégies de l’endogamie préférentielle gardaient toutes leur pertinence et dans celui de la puissance des solidarités familiales : << Même à l’enterrement d’un chrétien, tous les musulmans étaient présents. Même à la djemaa, ils étaient tous présents. Ils ont partagé les liesses et les malheurs. Il n’a jamais eu la moindre insulte. Les convertis étaient plus respectés que les autres. Il est intéressant de s’attarder sur cette apparente neutralité et relative discrétion de part de la communauté villageoise et familiale à l’égard des convertis. Deux hypothèses, se recoupant d’ailleurs, peuvent expliquer cet état de fait : - L’origine modeste ou marginale des premiers convertis : leur état d’orphelins, de veuves, de malades, de vieillards extrêmement démunis qui les plaçait, ipso facto à la périphérie du groupe, n’en bouleversait ni la cohérence, ni les structures, ni l’organisation. Leur conversion n’avait donc aucune importance. Tout d’abord, du fait de leur position sociale mineure et parasitaire (sans autonomie et sans revenus) et aussi dans la mesure où elle était mue par des motivations matérielles et non par un cheminement spirituel et des actes de foi. Cette absence de considération expliquerait d’ailleurs le retour aux pratiques de l’islam, régulièrement mentionnés par les missionnaires, par des individus qu’ils qualifient d’apostats. Des fausses conversions justifiées par la misère et pardonnées par la communauté qui ne fait aucune difficulté au retour à la foi d’origine. La conversion, même mue par la misère, était considérée comme une mort sociale symbolique. Et même si les individus demeuraient dans leur village en pratiquant une foi autre que celle de leurs pères, ils étaient aux yeux de leurs pairs, passés dans un autre univers et donc morts pour le groupe. Cette attitude pourrait expliquer l’indifférence et le scepticisme constatés dans de très nombreux villages où des chrétientés locales vivaient et s’organisaient à l’écart du groupe original. Ces deux hypothèses sont corroborées dans plusieurs récits de vie où l’indifférence la plus totale côtoie la tolérance la plus indulgente. Et si les missionnaires mentionnent des attitudes de sectarisme et d’intolérance de la part des Kabyles, elles sont plus curieusement dirigées à leur encontre (on leur reproche toujours un certain nombre de choses) qu’envers les convertis proprement dits. Si l’indifférence et une certaine tolérance marquent la première génération de convertis, une distance teintée de réserve voire de condescendance se développe au fur et à mesure que les familles chrétiennes se structurent et évoluent avec leur particularismes religieux et sociaux. Bonne lecture à toutes et à tous A suivre


    Commentaire de Idir52 (23/09/2012 17:52) :

    LE STATUT DU CONVERTI EN KABYLIE: APOSTAT, RENÉGAT ou M'TOURNI? suite et fin ----------------------------------------- En effet, la première décennie du XXe siècle voit les convertis et leurs familles connaître une évolution sociale et économique qui les distingue déjà des autres familles Kabyles. Des instituteurs, des militaires, des administrateurs, des juristes révèlent une promotion sociale spectaculaire, que connaissait, déjà par ailleurs, la Kabylie avec la politique scolaire intensive et les écoles de la IIIe République. Mais avec les convertis, cette promotion atteint une intensité inégalée jusque-là. Cette évolution spécifique et l'attachement de plus en plus grand à une pratique chrétienne (aller à l'église, ne pas jeûner pendant la période de Ramadhan, ne pas circoncire les jeunes garçons...) posent de nouvelles interrogations aux Pères Blancs quant à l'avenir des convertis. Au cours de la conférence de Bou Nouh de 1937 et qui fait le point sur tous les litiges de l'action missionnaire en pays musulmans, à la question qui aborde la perception des Musulmans sur les convertis, la réponse est celle-ci: << Le sentiment profond, le sentiment collectif est encore un sentiment de mépris et de répulsion pour les m'tournis, en qui ils ne voient que des renégats de ce monde>> . En 1937, les convertis ne sont ni compris, ni vraiment acceptés par la communauté villageoise et familiale. Très souvent tolérés pour de multiples raisons (alliances matrimoniales, situations professionnelles avantageuses...), ils demeurent tenus à une certaine réserve et sont regroupés autour des missionnaires. Cette situation de dépendance morale, la condescendance avec laquelle on les considère liées aux difficultés de trouver un emploi sur place (à la mesure de leurs compétences) les poussent à partir vers les grandes villes où ils s'installent dans l'anonymat. Ces représentations négatives laissent les missionnaires partagés quant à leur à leur rôle et le sens de leur présence. Pour d'autres, c'est le prix à payer pour l’accomplissement de la mission; les convertis étant le premier jalon du processus d'assimilation : christianiser et franciser. Bonne Lecture.


    Commentaire de Idir52 (24/09/2012 18:20) :

    Biographie Kader Attia *-----------------------* L'artiste français d'origine algérienne Kader Attia naît en 1970 à Dugny en Seine-Saint-Denis. Kader Attia travaille dès l'âge de onze ans sur les étalages du marché de Sarcelles et apprend à observer tout ce qui bouge autour de lui. Il baigne jusqu'à l'âge de 15 ans dans cet univers humain de brassage, de rencontre et d'échange qu'est le marché. Après l'avoir vu reproduire à l'identique des paquets de cigarettes, son professeur de dessin le remarque et décide de lui faire connaître l’école des Arts Appliqués de Paris. C’est pour l’artiste une véritable révélation. Il obtient son diplôme de l’école Supérieure des Arts Appliqués de Duperré en 1993 et après un passage aux Beaux-Arts de Barcelone en 1994, Attia part pour deux ans au Congo. Le contact avec l'élégance et l'exubérance de la sculpture ancienne et contemporaine d'Afrique centrale le marque profondément. Il retourne alors à Paris en 1997 et réalise "la Piste d'Atterrissage" en 2000, un diaporama sur la vie des transsexuels algériens exilés à Paris au moment où la guerre civile fait rage dans leur pays. Son travail prend racine dans les rapports complexes qu’entretiennent culture orientale et culture occidentale. Il s’attache à montrer les conditions de vie et d’intégration des immigrés en France et insiste sur l’identité conflictuelle d’une culture déracinée, face à la séduction d’une culture de consommation d’un Occident où règne l’abondance matérielle. Ses oeuvres mettent en scène des thèmes comme la difficulté à vivre entre deux cultures qui souvent s’affrontent plus qu’elles ne coexistent, le religieux vécu comme repli communautaire, ou encore les relations entre culture dominante globale et la résistance identitaire des pays émergents. Kader Attia participe aux plus grandes manifestations internationales : la Biennale de Venise en 2003, Art Basel Miami en 2004, la foire de Bâle en 2005, le Musée d’Art du Guangdong en 2005, La Biennale de Lyon en 2005, où était exposée sa très polémique et médiatique oeuvre Flying Rats et à l’Armory Show de New York en 2006. Les créations de Kader Attia oscillent entre l'installation, la vidéo et la photographie. En Chine, il présente des oeuvres plus conceptuelles : après avoir racheté aux enchères de Bobigny un restaurant Chinois parisien qui avait fait faillite, Kader Attia le renvoie dans son pays d'origine.


    Commentaire de Idir52 (24/09/2012 18:40) :

    Le plasticien Fayçal Baghriche naît en 1972 à Skikda en Algérie. *----------------------------------* Privilégiant les formes de la performance, de la photographie et de la vidéo, l’oeuvre de Fayçal Baghriche met en exergue les stéréotypes tacites qui supportent et codifient les échanges entre individus. Reproduisant des scènes du quotidien, l’artiste y introduit de légers décalages de manière à révéler les automatismes et réflexes langagiers et comportementaux qui définissent l’affiliation de ces scènes à une structure signifiante. Si tout langage est le reflet de ce que nous sommes (Roland Barthes), Fayçal Baghriche, en dévoilant les aspects normatifs de notre langage commun, procède à une mise à distance critique du fonctionnement de notre société. Une de ses oeuvres intitulée: Le saut sans le vide - phtographie, 18 x 24 cm, 2005 "Une composition performative pour une centaine de radioréveils, la mise en scène de sa propre disparition derrière le bout rouge incandescent d’une cigarette, l’inventaire de tous les drapeaux du monde dont il ne garde que les étoiles sur fond bleu... Fayçal Baghriche propose une vision du monde dans laquelle histoire de l’art et culture populaire, mythologies et spectacle se côtoient et se confondent. Partant de la figure de l’artiste démiurge et du culte actuel de la mise en scène de soi et du corps, il en propose des alternatives burlesques en faisant par exemple tourner le monde à l’envers autour de lui dans le film “Le sens de la marche”, en déclinant son curriculum vitae pour proposer ses compétences dans les rames du métro parisien (“Le marché de l’emploi”) ou en s’effondrant au milieu des allées de la Fiac. La dynamique de la chute – et de l’ascension qui la précède – occupe une place centrale dans son travail. C’est notamment le cas avec Le saut dans le vide (2004) qui reprend la photographie mythique de Harry Schunk "attestant" de l’action héroïque d’Yves Klein se jetant dans le vide à Fontenay aux Roses. Dans le cliché retouché par l’artiste ne subsiste que le décor désolé de cette action : la vue en noir et blanc d’une rue banale quelque peu triste avec au fond, un homme de dos sur son vélo. En jouant sur l’effacement de cette action artistique "historique" et sur la véracité supposée du document photographique par le biais d’une simple soustraction, il souligne ainsi la mise en scène de l’oeuvre originale et interroge la capacité de l’artiste à accomplir des actions extraordinaires. Si les oeuvres de Fayçal Baghriche sont d’une manière générale traversées par l’idée de disparition, elles éveillent davantage la conscience d’un monde fini dans un désenchantement lucide empreint de poésie."


    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (29/09/2012 19:51) :

    Bonjour Idir , je te prie de m'excuser pour ce long silence dù à des petits problèmes personnels . Voila donc que tu nous gratifies d'une serie de commentaires un peu longs certes mais intéressants . J'interviendrai prochainement , avec des exemples concrets sur la problématique( ?) des Algériens que l'on qualifiait , chez nous , de " amtourni, amtourez ...au singulier parce que , en fait , il n'y en avait pas beaucoup et celà , bien sûr avant 1954 .

    http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/

    Commentaire de Idir52 (30/09/2012 17:19) :

    Bonjour Hamid , je te comprend parfaitement et il n' y a pas lieu de t'excuser pour ce court silence, qui peut nous parait long, beaucoup plus, parce-que on a l'habitude de cette présence (la tienne) au blog, elle est vitale, c'est comme le bol d'air matinal pour un sportif. Pour tes petits problèmes, j'espère qu'ils ne sont pas d'ordre majeurs et que tout est rentré dans l'ordre en ce moment. J'attends ton intervention prochaine avec impatience sur la problématique( ?) des Algériens que l'on qualifiait , chez nous , de " amtourni, amtourez. Bonjour chez toi. Au plaisir de te lire Idir Ouabdesselam


    Commentaire de Idir52 (27/01/2013 22:17) :

    L’au revoir d’un génie. LETTRE D’ADIEUX DE GABRIEL GARCIA MARQUEZ Gabriel García Márquez s’est retiré de la vie publique pour des raisons de santé: cancer lymphatique. Avant sa mort Il a envoyé une lettre d’adieux à ses amis. Je vous recommande sa lecture car ce court texte écrit par l’un des plus brillants latino américain de ces derniers temps est vraiment émouvant « Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette de chiffon et m’offrait un bout de vie, je profiterais de ce temps le plus que je pourrais. Il est fort probable que je ne dirais pas tout ce que je pense, mais je penserais en définitive tout ce que je dis. J’accorderais de la valeur aux choses, non pour ce qu’elles valent, mais pour ce qu’elles signifient. Je dormirais peu, je rêverais plus, j’entends que pour chaque minute dont nous fermons les yeux, nous perdons soixante secondes de lumière. Je marcherais quand les autres se détendent, je me réveillerais quand les autres dorment. J’écouterais lorsque les autres parlent et… combien je savourerais une bonne glace au chocolat. Si Dieu me faisait présent d’un bout de vie, je me vêtirais simplement, m’étalerais à plat ventre au soleil, en laissant non seulement mon corps à découvert, mais aussi mon âme. Bon Dieu, si j’avais un cœur, j’écrirais ma haine sur la glace et attendrais que le soleil se lève. Dans un rêve de Van Gogh, je peindrais sur les étoiles un poème de Benedetti et une chanson de Serrat serait la sérénade que je dédierais à la lune. J’arroserais de mes larmes les roses, afin de sentir la douleur de leurs épines et le baiser de leurs pétales. Bon Dieu, si j’avais un bout de vie… Je ne laisserais pas un seul jour se terminer sans dire aux gens que je les aime, que je les aime. Je persuaderais toute femme ou homme qu’ils sont mes préférés et vivrais amoureux de l’amour. Aux hommes, je prouverais combien ils sont dans l’erreur de penser qu’ils ne tombent plus amoureux en vieillissant, sans savoir qu’ils vieillissent en ne tombant plus amoureux. Aux anciens, j’apprendrais que la mort ne vient pas avec la vieillesse, mais avec l’oubli. J’ai appris tellement de choses de vous autres, les humains… J’ai appris que tout le monde voulait vivre dans le sommet de la montagne, sans savoir que le vrai bonheur est dans la façon d’escalader. J’ai appris que lorsqu’un nouveau-né serre avec son petit poing, pour la première fois le doigt de son père, il l’a attrapé pour toujours. J’ai appris qu’un homme a le droit de regarder un autre d’en haut seulement lorsqu’il va l’aider à se mettre debout. Dis toujours ce que tu ressens et fais ce que tu penses. Si je savais qu’aujourd’hui c’est la dernière fois où je te vois dormir, je t’embrasserais si fort et prierais le Seigneur pour pouvoir être le gardien de ton âme. Si je savais que ce sont les derniers moments où je te vois, je dirais « je t’aime » et je ne présumerais pas, bêtement, que tu le sais déjà. Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une deuxième chance pour bien faire les choses, mais si jamais je me trompe et aujourd’hui c’est tout ce qui nous reste, je voudrais te dire combien je t’aime, et que je ne t’oublierai jamais. Le demain n’est garanti pour personne, vieux ou jeune. Aujourd’hui est peut être la dernière fois que tu vois ceux que tu aimes. Alors n’attends plus, fais-le aujourd’hui, car si demain n’arrive guère, sûrement tu regretteras le jour où tu n’as pas pris le temps d’un sourire, une étreinte, un baiser et que tu étais très occupé pour leur accorder un dernier vœu. Maintiens ceux que tu aimes près de toi, dis leur à l’oreille combien tu as besoin d’eux, aimes-les et traite les bien, prends le temps de leur dire « je suis désolé », « pardonnez-moi », « s’il vous plait », « merci » et tous les mots d’amour que tu connais. Personne ne se souviendra de toi de par tes idées secrètes. Demande au Seigneur la force et le savoir pour les exprimer. Prouves à tes amis et êtres chers combien ils comptent et sont importants pour toi. Il y a tellement de choses que j’ai pu apprendre de vous autres…Mais en fait, elles ne serviront pas à grande chose, car lorsque l’on devra me ranger dans cette petite valise, malheureusement, je serai mort.


    Commentaire de hamid-am (30/01/2013 22:34) :

    Bravo mon ami IDIR...je ne ferai aucun commentaire à ce texte; tellement il est poignant, simple,et profond. il donne de la fraicheur,et du baume,en ces temps d'indigence culturelle. abreuve-nous encore de ces beaux morceaux...merci et à bientot.


    Commentaire de alhif (09/02/2013 09:08) :

    GABRIEL GARCIA : - cent ans de solitude - chronique d'une mort annoncée - l'amour au temps du choléra réalisme magique la plupart de ses livres abordent la solitude .


    Commentaire de Idir52 (09/02/2013 13:57) :

    Dans des moments difficiles et douloureux et forts, il nous revient sur cette incommensurable violence qui a frappé, qui continue à frapper notre pays. Car la violence est aussi dans ces portes qui se ferment devant une masse impressionnante de jeunes et de moins jeunes ; ces portes qui ne s’ouvrent qu’à l’aide de cette corruption maudite qui fait perdre les repères et les valeurs. On n'utilise pas de longues phrases pour raconter l’horreur. Juste quelques mots pour dire comment la tête de l’enfant « a roulé plus vite que le viol de nos sœurs » mais « moins vite que notre honneur dans la poussière ». Lorsque l’on avoue avoir « mal au cœur du pays », l’ambulance égrène son chant affolé d’horreurs : « Du sang ! Du sang, et du sang << nous sommes perdus ! >>. Parfois on se pose des interrogations immenses auxquelles on ne trouve pas de réponses. Parfois, on estime que la vie est trop longue. « on lui fais un ourlet », se dit? on. Sous des latitudes plus clémentes, on a des regrets et des souvenirs. C'est un poète de chez nous, un copain à lui qui lui disait : « Reste donc ! On ne meurt bien qu’en Algérie ». Mais les larmes et le sang ne cessent d'imposer leur loi. Les sacrifices des uns et des autres ne semblent pas avoir servi à tracer le chemin de la liberté. Il ne faut pas qu’on oublie les résistants, ceux qui ont pris les armes pour se défendre face à la horde intégriste que le pouvoir manipule à outrance. « Un poumon de moins, c’est une cible qui rétrécit ».


    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (29/07/2013 19:21) :

    commentaire de THAYALIOUITH THAYABDHELETS SALEM AALAYKOUM ALKHEIR FLAWEN SI VOUS VOULEZ TOUS SAVOIR SUR SIDI WAVDHALLAH VOUS N'AVEZ QU'A TAPEZ SIDI BOUABDALLAH OU MOSQUEE DE SIDI BOUABDALLAH ECHERIF ETLEMCANI SUR GOOGLE. JE SAIS BIEN QUE CA VOUS INTÉRESSE BEAUCOUP DA HAMID. CE PERSONNAGE HONORE NOTRE VILLAGE.MERCI POUR CE QUE VOUS FAITE ET BON COURAGE.

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