En ces débuts des années 1950, grâce aux efforts soutenus d’hommes dévoués et compétents, notre village a connu, dans tous les domaines, des avancées significatives qui l’ont placé, incontestablement, sur la voie du progrès.
Nous avons déjà, à travers notre blog, énuméré toutes les réalisations faites en un temps record : agence municipale installée chez les At Belkacem, route carrossable jusqu’ à Tizi Boughoud, construction d’une école pour les filles, aménagement d’une aire de jeux, travaux en cours pour l’électrification du village, nombre de collégiens et de lycéens en constante augmentation malgré les difficultés de toutes sortes, ouverture de nouveaux commerces, amélioration des moyens de transport ( taxis)….
Grâce à l’argent envoyé à leurs familles restées au village par les hommes, généralement commerçants au départ, puis pour certains d’entre eux commerçants- agriculteurs installés dans les autres régions du pays, le niveau de vie a sensiblement progressé ….. Mais, malheureusement, il faut tout de même signaler l’existence au village, de veuves, d’orphelins et de personnes qui n’ont pas eu de « chance » dans leurs activités… et qui ont vécu, dignement, grâce à la solidarité familiale.
Le problème de l’emploi, qui n’est toujours pas résolu de nos jours, a poussé nos jeunes, malgré eux, à s’expatrier, vivant dans des conditions difficiles durant de longues années….et leur retour au village après 2 ou 3 ans d’exil, ne passait pas inaperçu (costume, cravate et valise en carton). Certaines chansons de Slimane Azem, Hnifa, L’hasnaoui…… ont décrit de manière émouvante et avec beaucoup de talent la vie des émigrés en France.