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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources
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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources

VIP-Blog de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
hamidaitkaki@yahoo.fr

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  • Créé le : 09/01/2009 20:53
    Modifié : 27/08/2020 17:37

    Garçon (69 ans)
    Origine : Annaba
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    Temoignages  suite

    L’année 1956

    -   Une petite  récapitulation de quelques évènements ( 1955 )

    - L’interception fortuite d’un message radio. 

     - Les actes de sabotage.

    - Les mines : à laaziq et à la nouvelle école.

    -L’altercation verbale entre Mohamed Ath Kaki et le capitaine Bondier.  

    - La grève générale des étudiants.

    - L’affaire du « garage » n’Ath Kaki et ses prolongements. 

    -  La mort  de  Hemoudi   (Mahmoud  Ath  Tsafat ) …… 

     Remarque : ces articles seront enrichis par les témoignages de notre ami Hocine Amer Yahia ( Said au village d’Ighil Bouamas ) à qui nous souhaitons la bienvenue parmi nous. Avant de lui laisser la parole pour les premières présentations, nous saisissons l’occasion pour lui dire encore une fois tout le bien que nous pensons de lui et de ses écrits.  

            1 -   Said  et  son  village  natal  Ighil  Bouamas . 

               «  Il n’avait pas encore six ans en 1952, lorsque son père, alors président du Centre municipal,  l’inscrivit  à  l’école.  Saïd  voulait  être scolarisé en même temps que ses deux autres cousins, plus âgés de quelques mois. Par ses pleurs, il accula son père à user de sa notoriété  pour  le faire accepter …..

              Le bâtiment qui abritait l’école du village ne comprenait que deux salles, avec pour chacune d’elle  trois niveaux d’enseignement (La classe des petits et celle des grands). Les cours étaient dispensés par deux instituteurs kabyles, dont l’un occupait aussi les fonctions de directeur. Ils étaient tous deux originaires du village voisin, Tassaft Ouguemoun, le village du Colonel Amirouche…. Jeune, Amirouche venait souvent à Ighil-Bouamas où il avait des parents du côté de sa mère. Il estimait et respectait beaucoup le père de Saïd, plus âgé que lui. Said passa à peine deux ans dans cette école , qui fut aussi celle de son père, avant d’être brûlée au tout début de la guerre. Les filles n’y étaient pas admises, c’était, peut-être, le vœu des sages du village tandis que l’autorité coloniale ne s’y opposait pas, ou n’était pas regardante sur ce plan …

       

    En arrière plan  le village d'Ighil Bouamas

                    ( Photo Hamid , mars 2012) 

                     Le village  de  Saïd   n’est  qu’une  petite  bourgade  qui  comptait  moins d’un millier d’habitants avant la Révolution ;… curieusement  il  en compte bien moins aujourd’hui, pas  plus d’une centaine d’âmes  en hiver. Il est situé au pied des montagnes du Djurdjura….. À l’inverse des autres villages de Kabylie, l’émigration à l’étranger y était  fort  peu répandue. Beaucoup  avaient choisi d’aller dans l’Oranie … Après 1962, ceux qui avaient pu économiser quelques sous   s’étaient  lancés  dans la construction  de maisons  au bled , pensant  y  trouver la quiétude   et  y  réunir un jour  leurs enfants  Ces maisons construites  ( après  de nombreuses péripéties) , souvent  sur  plusieurs étages, , sont  aujourd’hui  affreusement vides.… Les vieilles  demeures , celles des grands-parents, s’effritent  d’hiver  en  hiver  ou  ne sont  plus  que  ruines. Les champs  rocailleux qui  nourrissaient  jadis  nos   parents  sont  à  l’abandon…. »

     

     

     

     

     



    Commentaire de Oranaise (20/07/2012 15:31) :

    Bonjour tout le monde , saha Ramdhankoun , rapide rétablissement à si Ahcène qui manque beaucoup à notre blog ainsi que d'ailleurs d'autres intervenants qui nous ont habitués à plus de participation . J'interviens aujourd'hui pour féliciter Hocine , du village d'Ighil Bouamas ,pour ses contributions qui vont certainement renforcer encore plus les liens d'amitié et de solidarité entre nos villages . Peut-être un jour verrions-nous naître dans la région , dans la commune d'Iboudraren, une association ?


    Commentaire de saidouiza (21/07/2012 00:16) :

    Bonsoir à tous En général la période de Ramadan fortifie l'inspiration, elle favorise davantage le travail de réflexion que le travail physique, alors profitons-en à travers ce génie de blog qui peut nous permettre de sauvegarder quelques traces de l'histoire et de la culture de notre région. Cette région nous l'aimons tous même si elle ne nourrit pas. Mais la vie dans les grandes villes comme Alger, Oran, Constantine et Annaba devient de plus en plus insupportable pour ne pas dire infecte. Ce n'est plus les merveilles d'antan où il faisait bon vivre, où l'on pouvait circuler à la Rue d'Arzew en toute quiétude et sérénité. Il arrivera le temps où l'on cherchera à la loupe des endroits comme ceux de notre région pour s'y ressourcer et même y vivre. Aussi y a-t-il lieu de nous y intéresser encore davantage. C'est pourquoi je trouve que l'idée de création d'une association émise par notre chère oranaise est très belle. En réalité quelques mètres seulement séparent nos villages même si je découvre à travers notre cher Hamid (voir chapitre plats) que tahlouqt à Ighil-Bouamas s'appelle timegzert à Ait Ali Ouherzoune. Cela étant, sur le chapitre "guerre" il y a beaucoup à raconter sur nos villages, ce qui les valoriserait davantage.


    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (23/07/2012 15:40) :

    L’article « Said et son village » de Hocine nous dévoile , opportunément quelques similitudes , dans les domaines de la vie publique , entre nos deux villages . D’abord le centre municipal d’ Ighil Bouamas ( dont le père de Said en était le président ) qui nous rappelle celui de notre village ( voir articles - les premières élections , chapitre la vie au village , page 17 et - chapitre hommages , page 8 , le dernier Lamine du village ) . Le douar Iboudraren ne comptait à l’époque que deux centres municipaux, celui d’Ath Ali et celui d’Ighil Bouamas … . Ensuite l’école, avec ses deux salles de classe …. , certainement identique à celles des villages de la région , comme Ath Ali Ouharzoune , Bouadhnane , Tala n’Tazert …construites sur le même modèle , ouvertes en 1891 et incendiées en 1955 . (Voir photo, chapitre hommages, page 5). Nos villages, que sont-ils devenus ? Des ruines que narguent de gros bâtiments sans âme et « affreusement vides » . … Saha f’tourkoum !

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    Commentaire de michael1953 (29/07/2012 11:10) :

    Bonjour à toutes et à tous! En m'excusant par avance pour toute cette absence indépendante de ma volonté, je tiens à féliciter tous nos anciens amis du blog pour leur persévérance et à encourager tous les nouveaux à en faire autant. Je souhaite un excellent ramadan à tous et une prompte guérison à notre cher Ahcene. Cher Hamid, permets-moi de souhaiter la bienvenue à notre voisin d'Ighil Bouamas. A bientôt!


    Commentaire de saidouiza (31/07/2012 13:44) :

    Evocation:on ne peut oublier la misère pleine et entière qui envahissait nos villages durant la Révolution, au delà des exactions de toutes sortes que nous subissions. Ce sont des souvenirs indélébiles qui comme moi jusqu'en 1960 ou Hamid jusqu'en 1957 avaient vécus là-bas. En 57 la guerre et la famine dans nos villages battaient leur plein. Lorsque je partis en 60 à Oran je découvris tout au long du trajet les "merveilles" de la vie, j'étais émerveillé par tout ce que je voyais. Tout me paraissait paradisiaque, en comparaison avec la vie au village. En vérité tout était relatif, simplement parce que la vie au village était plus dure. Sinon ce n'était pas non plus la joie dans les villes. A Oran nos parents émigrés dans leur pays étaient tailleurs dans la confection à 5 anciens francs la pièce:on dormait dans des soupentes de magasins inondées la nuit par des punaises, sans eau... Le pire est que les femmes et les enfants en bas âge demeuraient pour la plupart seuls au village. Lorsqu'un homme s'aventurait à revenir dans le village pour voir sa famille, il ne pouvait plus en sortir sans une autorisation en bonne et due forme des militaires. Très souvent il est mis en prison ou fuit dans la montagne. Voilà un morceau de l'histoire de nos villages qu'il ne faut pas oublier. Hocine


    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (01/08/2012 12:41) :

    Salut Hocine .Je crois que j'ai suffisamment décrit la vie dans nos villages au début de la révolution , jusqu'en 1956 . Les gros ennuis , malgré quelques faits isolés ,avec mort d'hommes , n'ont commencé qu'un peu plus tard , avec , entre autres, l'implantation de camps militaires dans ou à proximité de nos villages ce qui a , en partie, accentué l'exode vers les autres régions du pays ...On y reviendra .

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