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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources
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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources

VIP-Blog de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
hamidaitkaki@yahoo.fr

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  • Créé le : 09/01/2009 20:53
    Modifié : 27/08/2020 17:37

    Garçon (69 ans)
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        «   LE  TEMOIN   DU   PETIT   VILLAGE   »    

                                                       2ème  article  de  Saidouiza  

                    Avertissement   :   Il   s’agit   ici  d’extraits  d’un  livre  que  j’ai  entrepris   d’écrire  et  qui   se  rapportent  ,  en  particulier ,  au  rôle  joué  par les  hommes  et  les  femmes   du  petit  village   d’ Ighil   Bouamas   durant  la  guerre  de  libération  nationale   .  Ces  extraits  ne  sont  pas  publiés dans  un ordre  chronologique   précis ,  mais   cela  importe  peu  ,  à  mon  avis   .                                                      

                   Remerciements  :  merci  à  Jean  Claude  BORREL   ( qui  a  passé  une  partie  de  son  service  militaire  dans  les  campements   de  l’armée  française  des   villages  d’Ighil  Bouamas  et  de  Bouadnane  -  tizi n’tassaft  ,  malgré  son  refus  de  la  guerre)  ,  pour  avoir suivi ,  avec  passion  et  nostalgie , ce  travail  de  mémoire   . Merci  aussi  pour  son blog   riche  en  récits  et  en  photos  émouvantes ,   prises  en  1960 ,  dans la commune  d’Iboudrarène  en Kabylie   .Hocine  Amer Yahia .  

       

                  « Donne-moi   mon   amendil   ( mon foulard )  et  laisse-moi  partir… »  ( Refrain d'une chanson Kabyle )

               Elles  étaient   cinq  braves  femmes  de  mon village ,  arrêtées  en  1959  par l’armée  coloniale  et disparues à jamais .. .Courageusement , elles   préparaient  couscous  et  galettes  aux moudjahidine  qui  les  attendaient  dans  les  champs  lointains  ,  à  l’est  du village  , là    elles  ne  courraient  aucun  risque  de  se  faire  repérer à  partir  des  postes  militaires  installés  sur  les crêtes .  Ces  jeunes  femmes  de   notre montagne  ,  à  la  beauté  naturelle ,  ne  dépassant pas  la  trentaine  lorsqu’elles  furent  assassinées …,  n’eurent  même  pas  droit  à  une  sépulture … . Quelques   mois  plus  tard,  on  entendit   dire  que   des  mèches   de  leurs  cheveux  avaient   été  retrouvées   dans  un  vieux  puits….

              Poste militaire d'Ighil Bouamas. Photo Borrel, 1960

     Le  village  n’a  pas  construit  de  stèle  à  leur mémoire.   Il  n’y a   aucune  stèle  au  village  ,  il  y  a   seulement  des  tombes  recouvertes  de  dalles  de  pierre .  Considère-t-on  que  le  village  tout  entier  est  une  stèle   et    qu’il  n’y  a  plus  rien  d’autre  à  sacraliser   ?  L’une   de  ces  cinq  femmes  est une   parente  .  Elle  a  laissé  une  fille  unique  .

    Fontaine publique d'Ighil Bouamas. Photo Borrel 1960



    Commentaire de unancien (24/11/2012 13:22) :

    Emouvant témoignage qui nous rappelle l'odieux crime commis contre cinq personnes de chez nous ( Tighediouine ). Cloire et repos éternel à tous nos martyrs .


    Commentaire de Oranaise (24/11/2012 15:21) :

    C'est trisre ! Pour Hocine : pourquoi vous ne citez pas les noms de ces jeunes martyres ? A mon avis leurs noms doivent être gravés partout dans la région , sur les pierres , sur les arbres ...afin que nul n'oublie . Allah yarham chouhada .


    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (25/11/2012 17:07) :

    Oui l'Oranaise . Afin que nul n'oublie ! Combien sont-ils , femmes et hommes , tous ces vaillants combattants morts pour libérer la patrie dont les corps n'ont jamais été retouvés ? Que leurs âmes reposent en paix !

    http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/

    Commentaire de saidouiza (30/11/2012 00:23) :

    Ces jours-ci je suis un peut fatigué, dès que la fatigue me passera si Dieu veut je m'exprimerai. Car il y a beaucoup de choses à dire et à raconter. En fait le "témoin du petit village" n'est que cet enfant qui a vécu les choses en direct. Tout est réel, encore vivant dans la mémoire. L'expression "petit village" veut montrer, à l'instar de tous les villages de la Kabylie, le grand fardeau supporté par ces "petits" durant la Révolution. Tout petit qu'ils étaient et qu'ils sont malheureusement encore, ils ont fait grand. Mais beaucoup l'ignorent ou feignent de l'ignorer. Cela étant, pour répondre à notre chère Oranaise qui me demande pourquoi je n'ai pas cité les noms des cinq femmes jetées dans un vieux puits du coté de Tassaft, je veux simplement dire que je ne me suis pas permis de citer des noms sans que j'en ai l'autorisation. Dans le récit il y a aussi une autre femme, dont d'ailleurs l'école du village porte le nom (Taous Belamara), arrêtée en montagne armée et vêtue de pataugas, qui s'est suicidée en prison avec son mendil de peur de dénoncer ses frères le lendemain sous la torture. Le corps de cette femme a été ramené ensuite au village pour l'exposer et avertir les autres femmes de ce qu'il leur arriverait si jamais elles s'aventuraient comme elle dans les oueds.Les "petits" villages ont exporté la révolution jusque dans les contrées lointaines. J'en suis témoin, rien que d'Ighil Bouamas il y avait sept "terroristes" à Oran en 1960. Un ou deux sont encore vivants aujourd'hui. Saïd


    Commentaire de michael1953 (07/12/2012 20:52) :

    Bonsoir à toutes et à tous! Cher Said, je te souhaite une très bonne santé et longue vie pour que tu continues à nous donner toutes les informations sur ce qu'ont enduré les habitants de notre région durant la guerre de libération nationale. Je connaissais l'histoire de la noble moudjahida Taous BELAMARA (QREP)mais pas avec autant de détails, grand merci donc Said. A bientôt!





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