J'ai appris aujourd'hui dans la presse que les budgets de plusieurs communes de Tizi-ouzou, dont Akbil et Iboudrarène, sont bloqués. Le contrôleur financier de Ain El Hammam ne veut pas signer. Du coup rien n'a été dépensé en 2013. C'est très grave! Je commence à en avoir assez des zizanies kabylo-kabyles. Pour vous dire toute la vérité je m'arrache les cheveux à entendre cela. Relisez Taous Amrouche dans une de ces conférences en Espagne (en 44?) et vous en serez édifiés.Que faire contre cette fatalité? Je ne sais pas pour ne pas dire nous sommes, pardonnez-moi l'expression, foutus. D'autres peuples sont plus solidaires, mais pas nous. On se fait du tord à nous-mêmes.On m'a dit et on me l'a prouvé que les services des impôts de Tizi-Ouzou sont les plus zélés d'Algérie. Allez-y comprendre quelque chose! Je m'arrête là car je ne supporte plus. Hocine

Sommes-nous plus heureux en vivant dans les grands centres urbains du pays ? Difficile de répondre à une telle question de notre ami Said .Tout d'abord c'est quoi " être heureux " ? Le confort matériel, le travail et la réussite sociale ,l'accès "rapide aux soins " médicaux , la proximité des établissements scolaires et universitaires , les loisirs et la culture ... ? Il est évident que certains de ces paramètres ont "poussé" et poussent encore nos montagnards à quitter leurs villages et depuis le jour où nos femmes ont découvert la " vie facile" en ville il est devenu peut-être trop tard pour envisager un retour définitif proche au bercail ... Restent tout de même , quelques "nostalgiques" ayant des liens affectifs ou autres très forts avec la terre qui les a vus naître et grandir ainsi qu'avec les âmes de leurs ancêtres enterrés là-bas ...( La terre et le sang ).... Restons réalistes , je crois, et c'est un avis personel ,qu'il faut arriver à un juste milieu : améliorer le plus vite possible les conditions de vie dans nos villages ,que les responsables locaux " se battent" pour des projets sérieux créateurs d'emplois et que nos concitoyens ne s'opposent plus à la réalisation de projets d'utilité publique , sans tout de même renoncer à leurs droits ... Alors , j'en suis sûr , beaucoup renoueront avec la magnifique terre de leurs ancêtres , au moins pour y passer leurs vacances et les "nostalgiques", après une retraite bien méritée , pourront y finir leurs jours .

Oui l'ancien , j'ai eu le même sentiment que toi . Les murs , du moins sont qui sont encore debout , n'ont pas vraiment changés et nous rappellent un tas de souvenirs , bons ou mauvais , mais notre monde à nous n'existe plus . Oui et c'est exact , par moment ,on se sent effectivement étranger chez nous . C'est comme quelqu'un qui débarquerait dans un autre monde .Cest triste !

Non mes chers amis, les choses se développent dans notre région, par la force du privé.Il faut aller à Souk-El-Had pour s'y rendre compte. Les supérettes et les quincailleries ça marche et ça marche bien. L'unique boucherie qui existe dans le paysage ne désemplit pas. Hocine