Et chez nous, ou au moins dans notre région, que s'était-il passé ce premier novembre 1954 ? A ma connaissance, il ne s'était rien passé. On ne savait même pas que l'insurrection armée venait d'être déclenchée. Au village on n'avait pas de journaux et les personnes qui disposaient de postes radio n'étaient pas nombreuses...

d'accord avec toi hamid,au village le 1er novembre etait passé inappercu.le 1er acte dont je me souviens est le controle d'un car de transport(je crois de chiki)au niveau de tachouchte par les moudjahidines.à qu'elle date,je ne peux le preciser.

Au 1er novembre 1954, je venais juste de "boucler" mes 15 ans et je n'avais pas "les yeux dans la poche", comme tous les gars de ma génération, nés juste avant ou pendant le 2éme guerre mondiale (privations et angoisse). Nos villageois, durant le mois de novembre 1954, dans leur grande majorité, ne comprenaient pas trés bien ce qui se passait sur le territoire Algérien , par manque d'informations fiables.... , évidemment celles diffusées par les médias d'Alger à la solde des gros bonnets de la finance n'étaient pas prises au sérieux..., nous étions donc obligés de nous contenter des "on dit,.... il parait...." (on y reviendra) . Quant au "contrôle d'un car" à Tachoucht on en reparlera sûrement. Je crois qu'il fut le premier acte de nos combattants dans notre région.

Renseignements recueillis : Durant les premiers jours de novembre 1954, à part quelques "initiés", la population Algérienne ne comprenait pas exactement ce qui arrivait. On savait la Tunisie en "guerre" et tout le monde a entendu parler d'escarmouches entre les gendarmes Français et les fellagas Tunisiens à nos frontières comme à Souk Ahras, Tebessa et aussi dans les Aurès (?).... beaucoup croyaient, en novembre 1954, que les attentats survenus à l'est du pays étaient le fait des maquisards Tunisiens.

Merci beaucoup pour cette balade au sein de la cité rose, les photos parlent d'elles mêmes. Bonne année tous.

Merci Mina pour ce cadeau de fin d'année. Vos photos sont une invitation au voyage. Peut-être, un jour !....

le village Ait Ouabane a été complétement rasé, ses habitants ont été tous je dis bien "tous" délocalisés, ils étaient hébergés chez des familles d'accueil à Bouadnane et Ighil n'séda, il compte cent dix (110) martyrs.Qui dit mieux!.

Les choses commencent à reprendre leur cours normal à notre grand plaisir.Tous mes voeux à l'occasion du nouvel an amazigh et vite que l'on reprenne l'écriture de ce que nous savons sur l'histoire de notre village. Les articles et commentaires des Hamid,Ahcène,Bélaid,Youcef....nous manquent beaucoup. Vive notre blog !

JE VOUDRAI AJOUTER AU COMMENTAIRE DE MR a, QUE PLUSIEURS FAMILLES DU VILLAGE AIT OUVANE ETAIENT HEBERGEES DANS NOTRE VILLAGE DURANT LA GUERRE DE LIBERATION APRES LE BOMBARDEMENT DE CE VILLAGE

"Le village d'At Ouabane abrita pendant longtemps un des PC de l'ALN. Amirouche, Krim Belkacem, Mohammedi Said, Amar Ait Cheikh et d'autres dirigeants de la wilaya III historique ont séjourné au village, bénéficiant de l'aide et de l'assistance de ses habitants jusqu'au 11 décembre 1957 où le village fut totalement détruit par les bombardements aériens et terrestres de l'armée d'occupation, faisant 43 victimes parmi ses habitants." Sources : blog Ait Ouabane, village du parc national du Djudjura , page 33. NB: le PC de l'ALN d'At Ouavane est , parait-il , encore bien conservé. Bravo

Parmi les valeureux moudjahidine enfantés par le village d'AIT ALI OUHARZOUNE, le chahid tombé au champs d'honneur, les armes à la main, NOURREDINE Hocine des AIT SI LARBI. Salutations

Merci l'Algérois pour ce rappel .Effectivement le chahid Nourredine Hocine,QREP,a fait partie des premiers combattants de la liberté.Je me souviens vaguement de lui,je crois qu'il doit être né vers 1937 . Le meilleur hommage à lui rendre est de parler de lui.