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Période 1945 – 1950 (suite)
17/04/2009 11:49
Poste Radio (TSF), 1948
2- Séjour à Sédrata, village de colonisation à l’Est Constantinois.
Les faits marquants de cette période :
1- L’électricité : surprise et émerveillement devant ce nouveau mode d’éclairage (même si l’usine locale de production de courant alternatif à 110 volts ne fonctionnait que quelques petites heures chaque soir). Au village natal, Ath Ali, à l’époque, on s’éclairait encore à l’aide de lampes à huile ou à pétrole……..
2- Le premier poste radio (TSF), à la maison (vers 1948) qui m’a valu « une raclée » parce que je voulais savoir ce qu’il y avait à l’intérieur de cette « boite magique »………
3- La langue parlée : il fallait vite apprendre l’arabe parlé pour s’intégrer dans ce « nouveau monde », et la meilleure école fut celle de « la rue » (c’était la seule possible d’ailleurs) : bain linguistique permanent conjugué au besoin urgent d’apprendre…., les résultats furent rapides.
4- Les chants patriotiques : Hayou Echabab…, Min Djibalina…, Kechaf….,etc… fredonnés ou chantés par les enfants du village, même si, souvent, ils n’en comprenaient pas le message… (Sedrata n’est pas loin de Guelma où des événements très graves venaient d’avoir lieu avec leur lot de massacres).
5- L’école indigène (et oui !) pour les autochtones avec parfois des instituteurs au comportement pas toujours exemplaire (heureusement, une minorité).
6- Le paludisme : toute la population du village en était infectée…..et, « à quelque chose, malheur est bon » puisque mon père prit une décision très sage en me renvoyant en Kabylie.
Commentaire de ahcene (05/08/2009 16:32) :
la premiere radio que j'ai vu au village est celle de da abderrahmane
ath aissa dont l'antenne comme un ressort occupait toute la longueur
du toit de la maison des ath aissa.je vais egalement parler des tournes
disque à manivelle dont on possedait un ,avec des disques de 78 tours
(surtout des disques en arabe dont ceux de cheikh el afrit).la premiere
fois qu'il a ete utilisé d'apres ma grande-mere c'etait lors
de la circoncision de mon cousin rachid né en 29(que dieu ait leurs
ames).on ne l'utilisait qu'en de grandes occasions car dans notre
culture, la chanson à l'epoque etait tabou.
http://kardacheorl@yahoo.fr kardacheorl@yahoo.fr |
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Les années 1950 - 1954

Da Ahmed Hazi (qu’il repose en paix)
Les faits marquants :
1- La route de Tizi n’Tassaft à Tizi n’Boughoud.
1-1- Fin 1950. Les travaux de construction de la « route » (plutôt une piste) sans bitume, tiraient à leur fin …….
Au village, les discussions tournaient surtout autour des petits problèmes techniques inhérents à cette « infrastructure » qui allait apporter le progrès …, et, comme dans tous les petits villages à travers le monde, chacun se sentait concerné et y allait de ses commentaires et avis ………
Le premier problème fut celui d’abord d’aplanir les difficultés liées au « déplacement » de nombreuses tombes, très anciennes certes, mais tout de même !…., et, en même temps, obtenir l’accord des propriétaires des quelques mètres carrés de terrain « rognés » par-ci par-là…. . Connaissant la mentalité de nos paysans, ce ne fut certainement pas chose facile …., mais finalement, tout se passa bien, intérêt général oblige …. A suivre
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Les années 1950 – 1954
1- La route « suite »
1-2- Un étrange phénomène (?)

Les villages de Bouadhnane , Ighil N'Sedha et de Ait Ali Ouharzoune
Les travaux tiraient à leur fin, certains petits problèmes « techniques » dont le déplacement de nombreuses tombes, étant résolus, tout ‘’baignait dans l’huile’’ quand, brusquement une nouvelle se répandit dans le village suscitant curiosité et interrogations…
De quoi s’agit-il ? De nombreux témoins auraient observé , en empruntant de nuit la nouvelle route , un phénomène étrange et intrigant : de petites flammes poursuivaient les passants et, surtout, si pris de panique , ces derniers se mettaient à courir …
Ces informations allaient ‘’alimenter’’ de nombreux commentaires et renforcer un peu plus les appréhensions qu’avaient certaines personnes à traverser de nuit les cimetières …. On se mit alors à parler de phénomène surnaturel, de la manifestation de la colère des morts…etc.
Les personnalités lettrées du village usèrent d’arguments de poids et de beaucoup de pédagogie pour expliquer , à certaines personnes crédules , le phénomène, tout à fait naturel , des feux follets .
« Feu follet : petite flamme légère et fugitive due à une émanation de gaz, spontanément combustible, produit de la décomposition de matières organiques et qui apparait principalement la nuit pendant les grandes chaleurs »
Commentaire de michaelangelo1953@yahoo.fr (13/02/2011 22:45) :
Salut à toutes et à tous! Il y a aussi le ver luisant (femelle du lampyre)
qui comme son nom l'indique brille et se déplace, ce qui nous faisait
une peur bleue, gamins que nous étions. Nombre de vieilles femmes qui
allument des cierges le lendemain aux lieux où elles aperçurent ces
mystérieuses lumières. J'ajoute que ces luminescences apparaissaient
beaucoup plus par nuit noire, ce qui décuplait notre peur. La vie au
village c'est tout ça, les sons, les lumières, les bruits, les
senteurs, les odeurs, le chant des oiseaux etc... A bientôt!
michaelangelo1953@yahoo.fr |
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