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L'alimentation en eau du village
Ath Ouabane
Le commentaire d’Afrmed, page 66 : « malheureusement encore, le problème du piquage des sources d’Ath Ouabane continue…. » Conséquence probable de « ces piquages sauvages », si mes informations sont exactes, notre village n’est plus alimenté en eau qu’un jour sur deux.
Et pourtant, l’eau était disponible en grande quantité puisque, si mes souvenirs sont bons, nous n’avons jamais manqué de ce précieux liquide au village (nos fontaines coulaient H 24). Mieux encore, une partie seulement des eaux, très abondantes d’Ath Ouabane, qui après un long cheminement dans un souterrain, était canalisée pour faire tourner une usine hydro-électrique moderne implantée sur Assif El Hammam, un peu plus haut que Souk el Djemaa…..
Commentaire de idir52 (08/02/2012 13:57) :
D'après Hanoteau & Letourneux deux militaires francais ont publié en 1872
et 1873 un ouvrage sur les coutumes kabyles et parle aussi d'anciens poètes
aussi prestigiaux que Si Moh ou M'hand, les poètes en question sont
originaires de Tala N'tazert, le seul qui détient cet ouvrage, qui est
d'ailleurs assez rare, n'est autre que notre Grand Poète chanteur
compositeur "Lounis Ait Menguellet"
Cet ouvrage parle de: comment est régi Un village kabyle.
L’organisation politique et administrative du peuple kabyle est l’une des
plus démocratiques, et en même temps l’une des plus simples.
L’idéal d’un gouvernement libre et bon marché, nombreux sont les
philosophes cherchant encore la formule… alors que c’est une réalité en
Kabylie.
Ce système est la conséquence naturelle de l’esprit d’association et de
solidarité.
Il n’y a point en Kabylie de magistrats ni de hiérarchie judiciaire : la
coutume ne connait ni les avoués, ni les avocats, ni les huissiers.
La procédure y est réduite à sa plus simple expression, et les frais, quand
il y en a, sont insignifiants.
Le pouvoir judiciaire y est exercé par la djemâa, les juges arbitres ou les
arbitres ordinaires.
Les parties ont, en vertu, de leur droit propre, la faculté de choisir des
juges-arbitres, un midjelès ou des arbitres ordinaires devant lesquels la
cause est portée soit directement, soit après comparution devant la
djemâa.
La djemâa, composée de l’universalité des habitants majeurs et réunissant
tous les pouvoirs, est le juge naturel et légal toutes les fois que les
parties ne sont pas d’accord sur le choix de juges arbitres.
Elle peut se statuer elle même ou déléguer les âk’al, soit du village, soit
de la tribu, ou saisir du litige des savants juges-arbitres.
Il n’y a d’exception à cette règle que dans le cas où le pouvoir de la
djemâa ne s’étend pas sur les deux parties, c’est-à-dire lorsque les deux
plaideurs appartiennent à deux villages différents ou lorsque les
contestations ont pris naissance sur un marché.
L’organisation politique et administrative du peuple kabyle est une des
plus démocratiques et, en même temps, une des plus simples qui puissent
être imaginées.
Bonsoir tout le monde et à plus.
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Le ramadhan au village ( suite)
4- Un mois, pas comme les autres…

Les zlabias
- Le « shour » : les jeunes enfants ont tous « fantasmé » sur ce repas que les adultes prennent avant l’aube … jusqu’au jour, à moitié endormis, ils découvrent enfin, un peu déçus, qu’il s’agit simplement d’un couscous au lait caillé, avec un peu de sucre et quelques grains de raisins secs…
- Les « zlabias », gâteaux au « miel », jadis inconnus au village, firent leur apparition au début des années 1950, chez la famille Ath Vava Ali, au grand bonheur des enfants qui pouvaient les acheter, au prix modique de 5 centimes (dourou) pièce
- Les veillées : au village, tout le monde trouvait son compte. Les jeunes femmes se réunissaient chez l’une d’entre- elles pour « se payer » des soirées de rigolades …. Les vieux se retrouvaient, pour ceux qui le pouvaient, à la mosquée … Quant aux jeunes gens, ils se regroupaient pour des parties interminables de cartes espagnoles (rounda, bazga…..) ou de dominos… les enjeux étaient généralement des boissons gazeuses (crush) ou des paquets de biscuits, …. un véritable spectacle pour l’assistance. Cependant la grande majorité d’entre eux se retrouvait au garage n’Ath Kaki pour jouer aux cartes mais surtout au loto, jusqu’à l’aube, à la lumière de lampes à pétrole ou à acétylène (carbure) dans une ambiance conviviale. ….
Commentaire de madisson39 (16/09/2009 04:40) :
le ramadan arrive à sa fin,on attend joyeusement l'aid,je me rapelle
que la veille ,on ne dormait presque pas ou si peu.On se reveillait aux
aurores,les femmes prennaient leur bain trés tot,elles mettaient leurs plus
belles robes ,se paraient des plus beaux bijous et s'affairaient
ensuite à préparer des beignets,du msemen et certaines des gateaux.Aux
alentours de 6h,on entendait les enfants dehors entamaient le chant de
gachi haloua et gachi gateaux,ils faisaient le tour du village pour
récolter le maximum de bonbons et de confiseries diverses,eux aussi
sortaient leurs beaux habits achetés specialement pour cette occasion.AU
méme moment les hommes se rendaient à la mosquée pour la priére de
l'aid et les femmes deposaient les offrandes dans les mausolés.Ceux
sont des moments magiques ou régne la joie ,l'insousciance,tout le
monde oublie ses malheurs pour partager un moment de bonheur certe éphémére
mais qui marque les ésprits à jammais,Ainsi je vous souhaite d'avance
un trés bon aid
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Commentaire de Accro (16/09/2009 09:56) :
Bonjour, magnifique photo de la zlabia , j'ai l'eau à la bouche
en la voyant aussi belle et sucrée,il y'a aussi une autre plus fine
très croustillante , un vrai régal. Merci pour ce cadeau de fin du
Ramadhan. Bonne fête de l'Aid el Fitr à tout le monde
aaccro@yahoo.fr |
Commentaire de ahcene (16/09/2009 17:48) :
les zlabias d'ath vavali(pour-moi) sont differentes du point de vue
forme,couleur et gout que celles de maintenant; elles etaient
meilleures.c'etait un produit de luxe à l'époque,alors
qu'aujourd'huit c'est la patisserie du pauvre.pour les
veillées ,j'ai été marqué par le jeu de loto et surtout par la
personne qui tirait les numeros.cette personne devait avoir une voix qui
porte loin pour etre entendue par tous les joueurs.il devait savoir
commenter et animer la partie ainsi à chaque numéro tiré il y avait un
commentaire.je me rapelle quelques numeros et leurs commentaires
respectifs:le 1 (c'est l'unique:dieu)le 10 (les dix compagnons du
prophete)le 33(nombre à ne pas repéter trois fois cela veut dire la
répudiation)etc jusqu'au numero 90 le dernier (leka ou chkar le fond
du sac).
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Commentaire de Hamid (17/09/2009 13:27) :
Les zlabias. A mon avis, les zlabias sur la photo sont celles qui
ressemblent le plus à celles vendues au village, au début des années 1950,
par Ath Vava Ali ( Adrum at xaled). Oui, bien sûr, maintenant il y a un
grand nombre de variétés (de zlabias), toutes aussi délicieuses les unes
que les autres . Saha Ftur n wen .
hamidaitkaki@yahoo.fr |
Commentaire de ahcene (17/09/2009 17:30) :
cher hamid,il me semble que les gouts de notre premiere enfance restent
dans notre memoire gustative inegalables.ainsi pour moi les zlabias
d'ath vavali sont uniques,je ne me rappelle pas avoir manger
d'aussi delicieuses malgré ma "gourmandise".ici à constantine les
meilleurs zlabias de la region sont celles de oued-zenati ou nous y allions
dans les années 70-80 tous les week-ends des ramadans jusqu'au jour ou
j'ai eu la chance d'avoir comme éléve (en orl)le fils du
spécialiste de la zlabia de oued zenati qui nous en ramenait
regulierement.c'etait un delice mais dans ma memoire cela
n'egalait pas les zlabias de mon enfance,d'ath vavali.saha
ftourek et à l'avance aid said à tous.
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Commentaire de Hamid (18/09/2009 11:45) :
A Ahcène, bravo pour ta mémoire. En effet, les veillées ramadhanesques
d’antan étaient vraiment sympathiques, originales et où l’humour n’était
pas absent.
hamidaitkaki@yahoo.fr |
Commentaire de Hamid (18/09/2009 11:46) :
A si Ahcène, « tu regardes » le passé avec les yeux du « cœur ». Je pense
que, comme tout le monde d’ailleurs, lorsqu’on revient au village, après
une très longue absence, on est tout de suite « frappé » par l’étroitesse
des choses : les ruelles, les maisons, les placettes, ihouna ….. On a
souvent tendance à idéaliser tout ce qui a trait à notre enfance ….. Salut.
hamidaitkaki@yahoo.fr |
Commentaire de ahcene (18/09/2009 13:46) :
mon cher hamid on dirait que tu lis dans les pensees. effectivement,nous
idealisons notre enfance.lors de mon premier retour au village dans les
années 70,j'ai retrouvé que notre quartier,nos rues,notre maison et
meme nos chambres etaient devenues plus petites.(les rues etaient des
avenues, les ruelles des boulevards dans mon imagination).les distances
entre les endroits etaient plus courtes,les hauteurs des plafonds sont plus
basses.je crois que c'est nous qui grandissons et voyons differemment
les choses.mais le regard de l'enfance est agreable ,il ne voit les
objets et les faits que du bon coté .amitiés.
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Commentaire de mehdib5684 (13/07/2016 19:20) :
Assalamou Alikom,
Est-ce que quelqu'un pourrait expliquer les règles du jeu BAZGA si il s'en
souvient?
Je travaille sur un projet pour développer une application mobile de
BAZGA.
MERCI
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Photos souvenirs

Photos Ait ali 92

Commentaire de mokrane ait ahmed (28/09/2009 09:38) :
voici une photo qui rappellera beaucoup de souvenirs à tous les gens du
village ayant vécu la période coloniale.
Ce monsieur s'appelle Idir ATH OUABANE. Il a travaillé au village
pendant toute la période de la guerre, notamment chez Hadja Ouzna Ait
Younes et chez la famille ATH MANSOUR.
Il a gardé un très très bon souvenir de notre village et il revient de
temps en temps pour se ressourcer chez nous et retrouver ses souvenirs.
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Commentaire de mokrane ait ahmed (28/09/2009 09:41) :
Photo souvenir :
De gauche à droite
Debout :
Belaid AIT AHMED
Hocine BEN HOCINE
Mohamed ATERKOUI
Ahcène MANDI
Mokrane AIT AHMED
Hocine HOUARI
Assis :
Ami d'Ait Ouavane
Mouloud BOURAS
Said ATH CHALAL
Chabane (enfant de l'école)
Hamid HAZI
Salah (ami d'Ait Ouerthilane)
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Commentaire de Accro (28/09/2009 10:05) :
Bonjour, j'aprécie ces deux photos, est ce que on pourrait savoir qui
sont ces personnes ?
aaccro@yahoo.fr |
Commentaire de accro (02/10/2009 11:01) :
Merci pour votre réponse à Mokhrane , et en fait je n'ai reconnu sur
la photo que Hocine ben hocine, un Homme qui a donné beaucoup au
village.Mes Salutations à toutes ces personnes
aaccro@yahoo.fr |
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