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Nna Malha At Yunes (1900-1947) , épouse Rabah At Uhazi
09/04/2009 20:50
Malha (1900-1947) est la fille de Saïd At Yunes et de Tsouma At Kaci. On dit qu’elle fut une femme admirable, courageuse, qui ne se laissait pas ‘’marcher sur les pieds’’ mais aussi, d’une intelligence supérieure. A ce propos, on raconte dans la famille, qu’un jour, quoique illettrée, elle a pu aider son fils Kaci, pourtant un élève brillant, à résoudre un problème d’arithmétique ….
Ses enfants, les premiers de la famille depuis bien longtemps , sont les bienvenus , la pérennité est assurée : Kaci d’abord , évidement du prénom du grand-père, puis Smina n°1, Ahmed, Fetta, Ahcène, Taous, Hocine (mort jeune) , Ghenima, Mahmoud et Smina n°2.
Son mari Rabah, dans sa boutique du village, et elle, derrière sa machine à coudre ou son métier à tisser, arrivent ….. à joindre ‘’les deux bouts’’. Elle est morte, jeune, terrassée par la maladie. Allah Yarhamha
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Hadj Amrane At Kaki ( 1888-1969 )
09/04/2009 20:52
Tout comme mon grand-père maternel, Rabah At Uhazi et Dahou At Yucef Ali, Hadj Amrane At Kaki est né en 1888 à At Ali Uharzun .
Fils de Arezki (1841-1900) et de Yasmine At Dahmane (de la région nat Iraten) , grand-père Amrane est le benjamin de la famille , avec son frère jumeau Aomer (décédé jeune)…. Orphelin dès son jeune âge, son père Arezki ayant été assassiné, par traitrise dans le village de Mansourah…, il a grandi sous la tutelle de ses nombreux frères et sœurs …. Et puis, peu à peu, après une scolarité à l’école du village où il a appris à lire et à écrire, il a rejoint ses frères ainés dans le Constantinois (Constantine, Oum el Bouaghi….. et Sédrata où il s’est fixé définitivement).
Travaillant seuls ou en association (avec, par exemple, les Yahia Ouahmed, les Ouamer Ali….) et, après une tranche de vie dans le système communautaire traditionnel, le frère ainé, Vava Hocine, assumant les responsabilités de chef de famille ….., chacun des cinq frères finit par prendre son autonomie…
Grand-père était connu et apprécié pour sa grande générosité, son franc-parler et parfois aussi, pour son ‘’manque de diplomatie‘’, lorsque, à la Djemaa du village ou dans d’autres forums, il fallait dire clairement et sans détours, ce que tout le monde pensait tout bas.
Il était d’une droiture et d’une sincérité légendaires, au point d’être ‘’taxé’’ de naïf, de quelqu’un sans aucune malice mais au grand cœur. Sur le plan des idées, je peux témoigner que grand-père était généralement et nettement en avance sur son temps…. C’était lui qui m’a encouragé à ne plus porter de coiffure (calotte ou béret …) au village , à jouer d’un instrument de musique ou à fumer une cigarette sans avoir à me cacher …. (à l’époque ce n’était pas facile)
Hadj Amrane At Kaki , qu’il repose en paix , est enterré au cimetière de Sedrata où le rejoindra , en 1982 , son épouse Hadja Uzna At Belkacem. Allah Yarhamhoum .
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Dda Hocine At Yucef Ali
H. Yucef Ali


Dahou est le Fils de Akli Yucef Ali et de Hamama at Uhazi . Hocine que tout le monde appelait Dahou et son épouse Hamama At Amer Ouali ont eu 10 enfants et une descendance merveilleuse et très nombreuse. Orphelins très jeunes, Hocine et son frère Amrane furent élevés par leur mère Hamama at Uhazi, dans des conditions difficiles…. En 1926, les deux frères quittent leur village pour l’Est du pays, d’abord à Constantine et plus tard à Ain Fakroun…. Ensuite il y a eu la période du typhus qui a causé des désastres ; après la mort d'une de ses filles en 1936 de typhus et un fils atteint il retourne en Kabylie avec toute la famille « J’ai enterré ma fille ici je n’enterrerai pas mon fils ». Il reviendra à l’est en 1938 pour quelques années puis retourne définitivement en Kabylie jusqu'à sa mort en 1978. C’était quelqu'un qui prenait toujours les choses du bon coté, jovial, un "bon vivant" toujours de bonne humeur. Effectivement, Dahou ne voyait qu'avec un seul œil. Il en a perdu un dans un accident de machine à coudre (il était également excellent tailleur) probablement dans les années 1920 ou même avant. Il avait également un handicap au membre supérieur droit. Malgré ces deux handicaps il fut un excellent chasseur. Je garde de lui le souvenir de quelqu'un qui aimait beaucoup la Kabylie et qui n'a jamais supporté de vivre ailleurs, un grand père admirable. Allah yarhamou
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