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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources
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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources

VIP-Blog de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
hamidaitkaki@yahoo.fr

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  • Créé le : 09/01/2009 20:53
    Modifié : 27/08/2020 17:37

    Garçon (69 ans)
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    Période 1945 – 1950 (suite)

    17/04/2009 11:49

    Période 1945 – 1950 (suite)


                                                  Poste Radio (TSF), 1948      

    2- Séjour à Sédrata, village de colonisation à l’Est Constantinois.

     Les faits marquants de cette période :

     1-    L’électricité : surprise et émerveillement devant ce nouveau mode d’éclairage (même si l’usine locale de production de courant alternatif à 110 volts ne fonctionnait que quelques petites heures chaque soir). Au village natal, Ath Ali, à l’époque, on s’éclairait encore à l’aide de lampes à huile ou à pétrole……..

     2-   Le premier poste radio (TSF), à la maison (vers 1948) qui m’a valu « une raclée » parce que je voulais savoir ce qu’il y avait à l’intérieur  de cette  « boite magique »………

     3-   La langue parlée : il fallait vite apprendre l’arabe  parlé  pour s’intégrer dans ce « nouveau monde », et la meilleure école fut celle de «  la rue » (c’était la seule possible d’ailleurs) : bain linguistique permanent conjugué au besoin urgent d’apprendre…., les résultats furent rapides.

     4-   Les chants patriotiques : Hayou Echabab…, Min Djibalina…, Kechaf….,etc… fredonnés  ou chantés par les enfants du village, même si, souvent, ils n’en comprenaient pas le message… (Sedrata n’est pas loin de Guelma où des événements très graves venaient d’avoir lieu avec leur lot de massacres).

     5-   L’école indigène (et oui !)  pour les autochtones avec parfois des instituteurs au comportement pas toujours exemplaire  (heureusement, une minorité).

     6-   Le paludisme : toute la population du village en  était infectée…..et, « à quelque chose, malheur est  bon  » puisque mon père prit une décision très sage en me renvoyant en Kabylie.   



    Commentaire de ahcene (05/08/2009 16:32) :

    la premiere radio que j'ai vu au village est celle de da abderrahmane ath aissa dont l'antenne comme un ressort occupait toute la longueur du toit de la maison des ath aissa.je vais egalement parler des tournes disque à manivelle dont on possedait un ,avec des disques de 78 tours (surtout des disques en arabe dont ceux de cheikh el afrit).la premiere fois qu'il a ete utilisé d'apres ma grande-mere c'etait lors de la circoncision de mon cousin rachid né en 29(que dieu ait leurs ames).on ne l'utilisait qu'en de grandes occasions car dans notre culture, la chanson à l'epoque etait tabou.

    http://kardacheorl@yahoo.fr
    kardacheorl@yahoo.fr




    Les tabous

    18/04/2009 19:47

    Les tabous


                                                    Photo du village des années 1970

      *      A  At Ali Uharzun,  comme  dans les villages de la région, quelques survivances des croyances très anciennes , comme par exemple celles liées à certains lieux ou arbres séculaires à qui on attribuait des pouvoirs surnaturels , ont longtemps existé ( ont-elles vraiment disparu ?). Voici une première liste (qu’il faudra compléter): Tala guighil, Azrou  n’Techradh, Tassaft  n’Ath  Kaki …….

      *      En plus de ces croyances et des histoires terrifiantes liées à la profanation de ces lieux (superstition ?), des interdits collectifs (qui concernent tous les habitants du village) et individuels (propres à chaque famille) existent encore  et sont surtout respectés par les anciens.

      *      On dit que ces « tabous » seraient l’œuvre de Sidi Abdelaziz (un marabout vénéré) qui a voulu punir les gens du village pour leur manque de dévotion. On dit aussi que, pour ‘’lever ces interdits’’, chaque famille se devait d’envoyer un des siens  à la Mecque.……

     1)   Les interdits collectifs (qui concernent tout le village) :

     Nos vieilles disaient : Ouchena ! pour signifier l'interdiction de faire quelque chose ..... .

     1.1)        Interdiction pour les membres de la  famille d’accompagner leur fille, le jour de ses noces, chez sa belle famille.

     1.2)         Interdiction de louer les services d’Idhebalène (troupe traditionnelle) pour animer les fêtes, exception faite  pour les familles n’Ath Kaci et n’Ath Sidi Larbi.

     1.3)         Le tissage (métier à tisser traditionnel) de couvertures (thalaouines), burnous,…etc. : seule la couleur blanche était autorisée…… Interdiction de tisser des tapis ......

    Remarque : ces interdits, à caractères religieux, qui frappaient certains actes, seraient donc l'oeuvre de Marabouts. Un moyen, parmi d'autres, pour faire du prosélytisme ? ils existaient et existent encore dans tous les villages de la région, avec des variantes, ce qui nous permet de supposer que, quelque part, ces tabous étaient planifiés et faisaient partie d'une "politique"..... (simple hypothèse).



    Commentaire de Hamid (22/04/2009 15:24) :

    Tanicha n’Tizi Boughoud : roche blanchâtre (de la famille des marbres ?), ressemblant à une grosse jarre, d’un mètre environ de hauteur, posée naturellement à Tizi Boughoud, au milieu du sentier qui mène au village. Elle fut déplacée (peut être même détruite ?) vers 1951, pour ne pas gêner la toute nouvelle route carrossable.





    Lieux et arbres séculaires

    22/04/2009 16:44

    Lieux et arbres séculaires


                                Ahechedh ( oléastre) n'tala n'Guighil

     Compléments :

     4- Ahechadh (oléastre, olivier sauvage) et Azrou (rocher) n’Tala Guighil .  On raconte que, durant les années 1930, des gouttelettes d’eau auraient perlé à travers le tronc de cet arbre géant. Croyant, sans doute, à « un phénomène surnaturel  » certaines femmes, pendant quelques jours, s’humectaient le visage avec « cette eau magique »  tout en respectant le rituel habituel : sacrifices (des coqs), des offrandes, etc…   

     5- Ahechadh (oléastre) N’Taiissats,  du coté du quartier N’Ath Srour (à confirmer)

     6- Imaridhen, une source  avec deux petites cavités pour retenir l’eau …

     On prêtait à cette source des pouvoirs surnaturels pour redonner espoir aux jeunes femmes stériles. Pour y  accéder il fallait descendre à partir de Tamourth N’ Thala, jusqu’à la rivière  et remonter de quelques dizaines de mètres, vers les villages des Ouacifs. Avec toujours le même rituel …

     Au village, les enfants chantaient, il n’y a pas si longtemps, le refrain suivant :  « A monsieur le caropot  (l’instituteur),  ef kasse  tsri he  (autorisation)  i  Chavane,  a dhi rouh si maridhen… ».



    Commentaire de un assidu du blog (24/04/2009 17:48) :

    Interdits collectifs: 1-4 : Il est interdit de donner le prénom de "Ferhat" à son enfant.





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