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Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (28/02/2014 17:20) :
Salut Said . A chaque fois que je me rends au "pays" je fais , comme toi,
les mêmes constatations : les choses évoluent trop lentement . A qui la
faute ? Les retards enregistrés, à mon avis , ne sont pas tous imputables
à la gestion des responsables municipaux . La poste ,construction et
gestion, dépend du ministère de la poste et des tech.... Les centres ou
maisons de jeunes construits, m'a-on dit, avec des fonds municipaux ne
sont pas encore ouverts à cause de problèmes ( juridique ou de gestion ?
)....
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Commentaire de saidouiza (01/03/2014 01:18) :
Je voudrais savoir où sont nos amis Kamel et Idir dont j'affectionnais les
interventions dans ce blog et que je n'entends plus. J'espère qu'ils vont
très bien. Voyez, par exemple j'ai 4 chats au bled, mais comme je ne suis
pas souvent là-bas,je chargeais ma soeur handicapée,qui est en même temps
ma voisine, de s'en occuper. Depuis un mois, pour raison de santé, ma soeur
est à TIZI. Aujourd'hui, le 28/02 je suis parti au bled, avant même de
tirer le frein à main les quatre chats nous harcelèrent moi et ma femme,
ils étaient affamés, ils étaient aux portes des maisons voisines en quête
d'une âme charitable. Je devinais que cela allait se passait ainsi. Ayant
pris soin d'avoir tout préparé au niveau de la malle de tout ce que je leur
ramenais d'Alger, j'ouvre vite la porte de la maison en prenant soin qu'ils
ne me griffent pas, ne sait-on jamais (même si j'étais convaincu qu'il
n'aurait jamais fait ce-là car il y avait une grande communion entre nous),
je leur offris le festin. Ce soir encore, avec beaucoup d'amertume, je les
ai abandonnés à leur sort.
J'attends des nouvelles de notre littéraire(pour ne pas dire poète ou
philosophe) IDIR et de notre très sage Kamel que je devine jeune.
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Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (02/03/2014 15:17) :
Bonjour tout le monde . Impossible d'ouvrir le blog ces deux derniers jours
. La situation vient juste de se débloquer . Pour Said : je ne connais pas
Kamel qui doit certainement résider dans un de ces villages de l'est et je
sais pas pourquoi il n'intervient plus depuis un bon moment déjà . Quant à
notre ami Idir ,qui réside à Boumerdes, j'ai eu de ses nouvelles la
dernière fois que je me suis rendu au pays ( début février ) . On m'a dit
qu'il allait bien mais se rend moins souvent à Ait Ali s'occupant
beaucoup plus de la construction de sa nouvelle maison à Ighil N Seda .
Prompt rétablissement à ta soeur . Hamid .
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Commentaire de kamel1 (03/03/2014 17:19) :
Merci mes amis de votre rappel à l'ordre . Tout va bien , pas de souci.
Quand c'est possible je regarde tous les jours notre blog qui est devenu
comme une drogue . Mabrouk Said pour ta nouvelle maison , elle est
magnifique et de plus elle est située géographiquement dans un
environnement familial et c'est un atout appréciable . J'apprends par Hamid
que Idir aussi est en "plein chantier" et au vu de quelques photos
publiées dans le blog je constate avec plaisir que la vie est en train de
reprendre ses droits dans nos villages respectifs . A bientôt .
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Commentaire de saidouiza (03/03/2014 21:31) :
Heureux de savoir que nous sommes toujours là, debout comme on dit. Idir et
Kamel et tant d'autres valeureux de notre commune révolutionnaire vont
bien, c'est l'essentiel. Merci à Hamid pour ce lien qu'il fait entre nous.
Un jour, si Dieu veut, on va tous se rencontrer pour parler ensemble,
parler des projets qui concernent notre commune et notre région.
Saïd
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Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (15/03/2014 16:38) :
Les travaux de construction d'une agence postale, chez nous , trainent
encore , depuis plus de cinq années , alors qu'on a du mal à faire démarrer
le centre commercial et les maisons de jeunes dont les travaux sont achevés
. Les logements sociaux érigés à côté de la salle polyvalente ( fermée ?)
ne sont toujours pas affectés ( Il est vrai que la distribution de
logements est , comme partout en Algérie , difficile mais ,quand même !. On
m'a assuré qu'il y a des centaines de demandes émanant des habitants des
différents villages de la commune , pour une trentaine d'unités )... Il
reste à régler les problèmes de raccordement au gaz , de l'amélioration
de l'alimentation en eau potable de nos villages ... Lors de ma dernière
visite dans la région , le mois dernier ,j'ai vu des engins en train de
déblayer le terrain autour du rond-point " la tranchée " ( croisement des
routes Takhoukht-Iboudraren- Beni Yenni- Souk el Had ( ex Sk Ldjemaa) pour
, m'a-t-on dit , préparer une belle plate-forme sur laquelle sera érigée
la statue du Colonel Amirouche , qrep , et des structures pour ...? le gaz
, l'eau ? à vérifier . Par contre nos villageois commencent vraiment à
s'impliquer , qui dans la réhabilitation de vieilles maisons, qui dans la
construction de nouvelles demeures au bord des routes ,, n'est-ce pas Said
, Kamel Ay , Rachid , Youcef Ay , Said Ath K , Idir , Karim , Merzouk ,
Loulou , Djamel ,Messaoud ... C'est formidable ! Et comme dirait notre ami
Youcef , maintenant il faut trouver les ouvriers qualifiés ..., il y en
a , il suffit de chercher , même à l'aide de petites annonces placardées à
des endroits fréquentés : mairie , mosquées , commerces ,.. . Bon Courage
.!
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Notre belle région
Photos Hamid, 8 Février 2014
Vers le col  Le col de Tizi n'Kouilel ( 8/2/2014) Vers Assouel et Tikdja . Vers Tikdja , route bloquée par la neige
Taletalt ( La main du Juif ) Vers Mechedallah , route ouverte malgré les chutes de neige
Retour au village  
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Pénibles décisions.
Saidouiza
Dès le début de la révolution ( 1954/1962 ) des ordres étaient venus de nos maquisards , « les gens de la montagne , Ath oudhrar » pour abattre tous les chiens … : « Il fallait les tuer , car, disait -on , ils signalaient, la nuit , par leurs aboiements , l’incursion des moudjahidine , dans les villages » .
Ma famille en possédait deux : Pinou , âgé et sage , d’un blanc immaculé et Paupis , plus Jeune , d’un blanc sale agrémenté de taches marron-noir . Problème ! Comment les tuer sans les faire souffrir ? Il fallait donc trouver un moyen de leur donner une mort douce , une mort non violente et pas trop choquante .
On essaya d’abord des aiguilles dissimulées dans des bouts de galette , moyen , pensait-on, de les tuer discrètement et en douceur . Mais, au bout de deux jours, les chiens étaient toujours là , ne faisant apparaître nulle trace de ce qu’ils avaient avalé . Il fallait donc trouver autre chose . Aidés de gamins du village, Saïd et ses frères conduisirent alors les bêtes derrière la maison , pour les pendre ( les égorger était à leurs yeux plus cruel encore ) Les chiens n’y opposèrent aucune résistance tant la communion entre eux et les enfants était forte , ce qui d’ailleurs rendit la besogne plus macabre. Ils auraient pu aboyer pour faire peur … ou tout simplement mordre …, non , ils ne firent rien de tout cela . Pour eux, les enfants ne faisaient que jouer avec eux … . Ils étaient tellement sages qu’ils ne réagissaient que la nuit à l’approche des chacals, des sangliers ou des voleurs…
Une fois pendus et inertes , on défit les cordes et , non sans chagrin , on abandonna les bêtes dans un fossé, en attendant leur enterrement … Incroyable mais vrai , moins d’une heure plus tard, on revit Pinou , allongé paisiblement sur le seuil de la maison de son maître , comme revenu d’un long sommeil , sans pouvoir raconter ce qu’il venait de subir
Les ordres étant les ordres et ils n’étaient pas discutables, il fallait recommencer l’opération , pour le faire taire , lui aussi, à jamais …. Toute la famille pleura la disparition tragique de ses chiens et désormais le silence de la nuit était devenu plus pesant , tandis que les glapissements des chacals se faisaient plus stridents et plus sinistres .
Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (11/03/2014 16:56) :
En effet , ce furent de pénibles et douloureuses décisions .Je me souviens
parfaitement de ce malheureux épisode de notre guerre de libération
nationale qui, personnellement ne m'a pas beaucoup affecté , comme notre
ami Said ,du moment que notre famille n'avait pas de chiens et qu' il n' y
en avait pas, non plus, dans notre adhroum ( quartier) auxquels j'aurais
pu m'attacher . Au village rares étaient les familles qui en possédaient un
,qu'elles tenaient d'ailleurs et souvent attachés à l'intérieur de leurs
maisons . Par contre à l'est du pays , en zone rurale , tous les chiens
furent abattus suite aux consignes venues des maquisards . De quelle
manière ces pauvres bêtes furent-elles éliminées ? Je ne saurais le dire
ne m'étant rendu compte de leur disparition que le jour , en accompagnant
un de mes oncles à notre ferme sise à Khemissa ( Sédrata )devenue un
passage obligé pour nos combattants .
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Commentaire de unancien (12/03/2014 16:44) :
Bravo Said . Tu as une mémoire d'éléphant ! Oui effectivement , à un
moment ,durant la guerre de libération et sur ordre des moudjahidine tous
les chiens furent tués . C'est un fait historique authentique ! Même nos
chiens ont payé un très lourd tribut à la liberté de notre pays . Merci de
nous le rappeler .
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Commentaire de mouloud23 (14/03/2014 17:05) :
D'abord je tiens à féliciter Said et Hamid pour leurs contributions d'une
valeur inestimable et ensuite je les encourage à continuer à parler de
notre région . D'accord avec Said sur "la tuerie" des chiens pendant la
guerre pour des raisons peut-être objectives mais il fallait avoir le
coeur bien accroché pour accomplir la besogne . Je trouve curieux
d'affubler nos chiens de noms " européens ?" tels que : Popi , Pinou, Fox ,
Boby , Margot etc .
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Commentaire de youcefay (15/03/2014 21:28) :
bonjour tout le monde, je voudrais rebondir sur la tuerie des pauvres
chiens du village. Oui effectivement je me rappel lorsque au début de la
guerre une instruction a été donnée pour abattre tous les chiens, là au
moins je comprends que c'était pour la sécurité des moudjahidine mais le
même ordre a était renouvelé à l'indépendance en 1962 lorsque les pauvres
bêtes ce sont faites massacrées sauvagement à coups de gourdins et de blocs
de pierres. A ce jour, je n'ai pas encore compris pourquoi ???
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Commentaire de youcefay (18/03/2014 23:28) :
Bonjour SAID, c'est vrai que le couscous NETEHRIRTH est très bon, mais mon
but est de parler du sort réservé aux poulets était comme celui réservé aux
chiens qui dérangeaient les moudjahidines la nuit. Les pauvres vielles
femmes ont sacrifié leurs volailles malgré que c'est avec leurs œufs
qu'elles survivaient, elles les vendaient pour acheter à la place des
denrées alimentaires nécessaires. Cher SAID, je ne t'appends rien à ce
sujet, les villageois avaient passé des moments très difficiles pendant
cette période la peur de tous les côtés, la misère, la faim, le froid
etc... bonne nuit. YOUCEF.
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Commentaire de afrmed (19/03/2014 16:00) :
Les chiens survivants ont du être éliminés pour peut-être présomption de
complicité avec l'ennemi puisque selon les instructions ils devaient être
tous éliminés.Ils ont survécu à la purge donc ils sont traîtres.je
plaisante évidemment.
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