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M’barek Ath Menguellat (suite)
Da Hemou : « Je revis (le rebelle) une dernière fois fin octobre 1955 à Ighil-bou Hamama où j’exerçais les fonctions de directeur d’école. Il avait une voiture haut de gamme, une Citroën traction-avant, la noire classique. Sous la couverture d’activités professionnelles , en qualité de voyageur ou représentant de Commerce d’une Maison de tissus d’Oran , il sillonnait l’Oranie et la Kabylie, structurant inlassablement l’Organisation du F.L.N. Lorsque j’appris son décès à l’indépendance , je compris que , de l’exclusion du système colonial d’enseignement au combat armé , du Tableau d’honneur au Champ d’honneur, c’était le même parcours que lui avait fixé le Destin. » « Mon cher (le rebelle), que Dieu te garde en sa miséricorde insondable. Je voudrais conclure pour toi, en toute simplicité, par ces deux vers de V. Hugo : « Ceux qui sont pieusement morts pour la patrie / Ont droit qu’à leur tombe la foule vienne et prie. »
La meilleure façon de rendre hommage à Da hamou , aujourd’hui rappelé à Dieu, est de reproduire ici son témoignage et la qualité de sa plume . Saidouiza .
Commentaire de Oranaise (05/11/2013 15:35) :
Emouvant hommage rendu à un grand nationaliste par Saidouisa , à complèter
si posible avec des photos de M'brek , Taous ..etc . A mon avis l'Histoire
, pour nos jeunes enfants , devrait commencer par celle de leur village (
ou de celui de leurs racines ) et puis progressivement leur ouvrir des
fenêtre sur la région , le pays , le continent ... Leur enseigner une
histoire vraie débarrassée de toute tentative de récupération...
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Commentaire de une_descendante (14/11/2013 18:32) :
Sur le journal "El watan" d'aujourd'hui 14 novembre, ,en page 15, on peut
lire sous le titre de" Du Djurdjura à Ferdjioua, une vie accomplie";
portrait d'un résistant- patriote de chez nous: Hadj Mouloud Oucherif, 94
ans...
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Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (14/11/2013 20:24) :
Oui , j'ai lu l'article en question et c'est toujours avec fierté que je
découvre l'existence de grands hommes , surtout ceux nés chez nous . J'ai
connu Hadj Mouloud à Alger , à la fin des années 1950 mais j'avoue que je
ne savais pas qu'il était un grand militant très engagé pour la cause
nationale et cela depuis fort longtemps . Il a maintenant 94 ans , Allah
Ibarek , que Dieu nous le garde encore longtemps .Je pense qu'il doit être
le doyen du village . Sa photo est sur le blog , chapitre album photo du
village , adhroum Ath Srour .
http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/
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Commentaire de unancien (15/11/2013 12:34) :
Non Hamid , Hadj Mouloud ( que Dieu lui accorde paix et santé ) n'est
pas le doyen du village n'Ath Ali Ouharzoune , sauf peut-être chez les
hommes .La doyenne serait Ouadi Ath Slimane née en 1915 ( sa photo est sur
le blog du village ). Elle vit au quartier n'Ath Oughni .Que Dieu nous la
garde encore longtemps .
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Commentaire de faridoucherif (15/11/2013 16:00) :
Bonsoir da Hamid justement en lisant le document d el watan sur la vie de
lhadj mouloud athaissa qui est mon oncle maternel en tant que militant à l
époque il ya lieu aussi de porter à la connaissance du public d ait ali la
participation aussi de d'abderrahmane athaissa non seulement militant mais
aussi moudjahed , abderrahmane est aussi mon oncle paternel il vit
actuellement à hassi behbeh assis dans un fauteuil que la vie est dure da
Hamid
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Commentaire de faridoucherif (15/11/2013 16:17) :
rectificatif da Hamid oncle maternel au lieu de paternel merci de porter ça
dans notre blog
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La mine de Laaziq (suite)

Le capitaine Bondier , qui se trouvait au niveau du mausolée de Sidi M’hamed Larbi et appelé à la rescousse par son lieutenant , arriva très vite sur les lieux . Ayant rapidement « compris » la situation il n’insista pas trop dans son interrogatoire ; il posa, bien évidemment, quelques questions aux personnes présentes et essaya, sans succès d’ailleurs, de convaincre Houhou, sur qui pesaient, semble-t-il, de lourds soupçons, à déminer ….
En désespoir de cause et comme dans un exercice routinier, il se mit rapidement à plat ventre sur la route pour retirer, assez facilement, cette fameuse mine (n’était-t-elle pas déjà désamorcée ???) qu’il montra à l’assistance comme un trophée de guerre ; en fait il s’agissait d’un simple petit bocal en verre de la grosseur d’une belle orange rempli d’un produit jaunâtre .
Le canon … , le tir …. , nous avions effectivement entendu le bruit sourd provoqué par la détonation d’un obus (je ne me souviens plus exactement aujourd’hui à quel moment) mais personne n’avait vu cette pièce, en tout cas, personnellement, je ne l’avais pas vue , elle devait se trouver ailleurs , pas au virage de laaziq , probablement pas loin du mausolée de Sidi M’hamed Larbi ; son canon était , selon le commandant , dirigé vers les alentours du village . A suivre
Commentaire de unancien (25/12/2013 17:09) :
Alors Hamid , que se passe-t-il ? J'espère que tu n'es pas malade ou "
fâché " contre quelqu'un d'entre nous . Je pense sincèrement que tu Dois
continuer , "contre vents et marées ", à écrire . Le coup de canon sur le
village : il me semble qu'il a été tiré un peu plus tard lorsque nous
étions à Tizi Boughoud . ENcore un effort Hamid et bon courage .
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Les débuts de la révolution armée à Ighil Bouamas
Par Saidouisa
La lutte armée se faisait de plus en plus sentir , la mort hantait le village , la mobilisation était générale ... Les moudjahidine s’y faisaient plus présents , tandis que les militaires y pointaient déjà du nez . Suite à l’ordre donné par le Front à tous les élus de démissionner de leurs postes , le père de Saïd se rendit à Michelet , avec les collègues des autres Arouch , pour remettre leur démission que l’autorité de la commune mixte accepta. Par la force de son statut en tant qu’ex maire ( centre municipal d’Ighil Bouamas ) ) , il devint chef de Front et responsable de la trésorerie de la cellule locale du FLN. Investi de cette responsabilité , on le chargea de réunir pour le Front les fusils et munitions du village.
Un jour, en montant depuis sa maison familiale pour se rendre au village, Saïd remarqua sur sa route une sentinelle derrière un olivier, près du moulin du village. C’était un des moudjahidines qui assuraient la garde. Poursuivant son chemin jusqu’à la mosquée, il y trouva dans la petite cour une colonne d’une douzaine de moudjahidine vêtus d’uniformes militaires olivâtres dignes des soldats d’une grande armée ; des hommes de grande taille, étrangers au village, armés pour la plupart de fusils de chasse et de revolvers . Jamais Saïd n’eut l’occasion de rencontrer autant de moudjahidine . L’un d’eux , gros et fort , un peu obèse, portant une cartouchière en saillie qui fermait à peine sur son gros ventre , s’affairait à regarder au loin avec des jumelles , ayant soupçonné la présence de militaires dans les parages . Il s’adressa à son supérieur et le rassura : « il ne s’agit que d’un berger qui garde ses moutons » , lui dit-il.
Saïd n’en revenait pas lorsque soudain il vit à l’intérieur de la salle de prière son père , tout seul , accroupi , visage rougi par la lourde et périlleuse mission , s’occuper à réunir en tas les cartouches de fusils . Il y en avait de quoi remplir la moitié d’un sac à blé. Il avait alors peur pour son père car on craignait déjà les dénonciations . Le soir, sa mère lui apprit que les moudjahidine étaient venus dans le village pour réquisitionner les fusils. « On a voulu faire vite, car dans certains villages les militaires ont déjà saisi les armes aux gens. » , lui dit-elle.
Commentaire de unancien (20/11/2013 22:23) :
C'est exactement ce qui s'est passé dans tous les villages de la région .
Démission collective de tous les élus sur injonction d'Ath Oudhrar ( ALN)
et récupérations des armes ( surtout des fusils de chasse )avant leur
réquisition par l'armée française .
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Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (21/11/2013 16:44) :
La démission des élus "Franco -musulmans" ainsi que celle des Caids ...,
si mes souvenirs sont encore bons , a eu lieu en 1957 ( à vérifier ) . La
collecte des armes , en tout cas chez nous , s'était faite dans la plus
grande discrétion et non de manière collective .
http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/
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Commentaire de saidouiza (21/11/2013 22:17) :
Je ne suis pas d'accord avec les deux commentaires précédents. Moi j'ai
vécu la chose que je raconte sur place. Je suis sorti de mon village en
59/60, à l'âge de 14 ans.Voyez-vous la différence? Les souffrances que nous
avons vécues? C'était terrible.
Hocine.
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Commentaire de ahcene (06/12/2013 12:19) :
bonjour à tous.apres plusieurs jours d'absence,la connection revient.la
collecte des armes s'etait faite le premier semestre 1956.j'ai narré sur
notre blog la scene de mon regrété pére(qrep)limant le numero gravé sur le
fusil avant de le remettre aux moudjahidines.
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