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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources
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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources

VIP-Blog de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
hamidaitkaki@yahoo.fr

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  • Créé le : 09/01/2009 20:53
    Modifié : 27/08/2020 17:37

    Garçon (69 ans)
    Origine : Annaba
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    Hommage à Mohand Said Ath Yahia

    (1926 / 2013)

               Personnellement j'ai appris la triste nouvelle  dimanche , c'est à dire deux jours après le décès survenu vendredi . Au nom de la famille Ait Kaki de Annaba , de Sédrata , de Ath Ali ...je présente nos sincères condoléances à Nadia , à tous ses enfants et parents et toute la famille Ath Yahia . Que le défunt repose en paix , Allah yerhemou . A Dieu nous appartenons à Lui nous retournons . Hamid .








          Une  mine  antichar  au  virage  de  Laaziq  

     

     

                               Virage de Laaziq à Ath Ali Ouharzoune

          Après l’arrestation , en juillet/août 1956 ,  des sept personnes (voir articles précédents) et  de   leur libération  grâce à l’intervention  de Dda Aomer Ath Cherif  , nous pensions  que le village  allait normalement  retrouver  sa  quiétude  d’autant  plus qu’il ne s’y passait rien  , sauf  clandestinement peut-être   . Même les cotisations étaient collectées dans la plus grande discrétion   depuis l’affaire des faux moudjahidine et de leur  extermination  , de l’incendie des écoles ,   de  l’exécution de personnes soupçonnées , à tort ou à raison , d’intelligence avec l’ennemi  ou  pour  d’autres  raisons …. 

               Et bien non !  Au contraire et depuis cet été 1956  , nos  problèmes ne faisaient que commencer, allant de  mal en pis ,  jusqu’à l’indépendance du pays , en 1962  . Nous  savions , par  ouï-dire  ,  que  des accrochages avaient lieu  quotidiennement sur le territoire national,  que des  mines étaient  de temps en temps enfouies  sur  les ‘routes’ de la région  provoquant des  pertes aux unités de l’armée française ,  mais du côté de notre village  il ne se passait, pour le moment ,  rien . Je me souviens qu’un après-midi nous avions  même assisté, en direct , à partir de tighilt  n Ahmed Amrane,  à l’explosion d’une mine  antichar au passage d’un convoi militaire , sur  une piste , à flanc de montagne ( derrière  la crête des Ouacifs ) : une gerbe de flammes  ,  un nuage de poussière et puis le bruit d’une forte explosion… . On savait aussi qu’un véhicule de l’armée avait sauté sur une mine du côté de Tala N’tazert …,            

                     Et puis un après midi de cet été 1956 , au moment où on ne s’y attendait pas du tout   tous les hommes  du village qui ne s’étaient pas  ‘ terrés ’ quelque part ,  furent , sans ménagement , « raflés » et dirigés , à travers champs ,  vers le virage de  Laaziq ,  sur ordre du capitaine Bondier . Protestations , palabres  ,etc ….  pour enfin  comprendre que le but recherché  par  les militaires  était de débusquer le  présumé poseur  d’une mine sur la route,  non bitumée,   au virage de Laaziq   … en    s’appuyant sur une dénonciation.. . En fait ,  et  nous l’avions appris plus tard ,  de graves soupçons pesaient sur la personne  de Houhou , un sympathique  jeune homme de chez nous ,   fraichement démobilisé  avec le grade de sergent .    A Suivre .

     



    Commentaire de unancien (26/09/2013 17:01) :

    Merci Hamid de nous rafraichir la mémoire. Exact , j'étais moi-même parmi les personnes raflées et je crois que c'était la première rafle au village et il y en aura d'autres par la suite .Je me souviens , qu'excédés par le comportement des militaires français nous voulions, à un moment donné , marcher sur cette mine mais on nous a barré la route ... Je laisse à Hamid le soin de nous raconter la suite .







        Nos grand-mères au village

                                             Saidouiza

               A  défaut  d’aller à  l’école  , les  filles  et  les femmes  du   village  allaient aux champs et s’occupaient  des travaux de la maison  , elles ne se voilaient pas  ,  portaient  simplement    un châle sur   les  épaules  et ,  pour dissimuler  leurs cheveux  ,     un  mendil   ,  un foulard  noir aux  traits de  couleur  jaune  dont  le pourtour   est  brodé  de  fils de soie  avec ,  à  chaque  angle  ,  des   glands    ( pompons ) multicolores  . En traversant  la djemaa…., elles  baissaient la tête  et pressaient le pas  . La fontaine était  leur lieu privilégié  où elles  se rencontraient pour échanger des informations,  des confidences  et  les  potins  du  village   

                  Elles  s’habillaient  de  robes   aux  cols en  V  et  aux  manches   courtes  .  Le  tour du col ,  des  manches  et  le bas de la robe  étaient ornés de  quelques rangs de galons et de zigzag  de plusieurs  couleurs  dont  la disposition ne se faisait pas au hasard,  obéissant à des traditions propres à la région.  La couleur  noire  était  la  couleur reine , elle était disposée de manière à apparaître comme la couleur dominante . Des  ceintures ( Tisfifine )  confectionnées avec plusieurs  mètres  de tresses ( issoura)  multicolores ,   à base de  fils de laine  travaillés  localement , accompagnaient le port  des  robes. A  chaque chose son utilité  :   ces  ceintures  enroulées  autour du bassin   permettaient de conforter le dos des femmes  et  de  servir  d’appui  pour  faciliter le transport des charges  : la  cruche d’eau    , le fagot de bois ,  la corbeille ( akechwal ) de fruits  … , et aussi ,quelques fois ,  un enfant  .   Au niveau de la poitrine, la robe  était légèrement   remontée  pour former une grande poche  ( ichiwi ) , qui servait , à  l’occasion , surtout  aux grand-mères ,  à  porter ou  à  cacher   des  friandises  à  offrir.    Leurs  tenues   étaient  agrémentées   d’un  pagne  ( foudha  pour les fêtes   et  timehremt  ouheless   pour le travail )    , à  rayures  rouges ,  noires et  jaunes ,  noué  autour de la taille et  tombant jusqu’aux chevilles …Cette   ‘ foudha ’  symbolise encore aujourd’hui  la  femme  kabyle  , la  Kabylie  en  fait.



    Commentaire de unancien (26/09/2013 16:30) :

    Bonne description des habits traditionnels de la femme Kabyle au village qui d'ailleurs sont toujours portés aujourd'hui et parfois hors de la Kabylie . J'ai même admiré , il y a quelques années , deux femmes de chez nous qui portaient fièrement l'habit kabyle traditionnel intégral,....à Paris ! Et avec nos bijoux de Beni Yeni .


    Commentaire de Oranaise (27/09/2013 18:06) :

    En fait de robes Kabyles trditionelles ( sans compter ,de nos jours, toutes ces magnifiques robes kabyles modernes "mondialement" connues et appréciées ) il y en avait de plusieurs sortes ,celles confectionnées avec de la laine tissée ( comme les couvertures ), celles cousues à partir de différends tissus ( cotonnade pour l'hiver , tissus de soie , de coton léger ...., et de nos jours avec les tissus "modernes " ). Qu'elles soient anciennes ou modernes nos robes restent toujours belles .





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