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« La ruée vers l’Est » (1)
01/02/2009 19:33
« Avec la mise en place progressive de l’administration française, les hommes allaient de plus en plus loin et la région de prédilection était surtout l’Est du pays car il suffisait de traverser le Djurjura, à pied ou à dos de bête, pour se trouver déjà à Maillot (M’Chedallah).
Lorsque c’était possible, les frères se relayaient à intervalles réguliers pour garder constamment un des leurs au village pour s’occuper de la famille et des champs…
Dès que le garçon était en âge d’aider ses parents, il s’en allait les rejoindre, commençant par les corvées de cuisine et rêvant du retour au village. »
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« La ruée vers l’Est » (2)
01/02/2009 19:44
Photo envoyée par Salah
« Installés pratiquement dans toutes les agglomérations du Constantinois : Tadjenant, Sétif, Eulma, Chelghoum El Laid, Ferdjioua, Constantine, Ain Fakroun, Oum El Bouaghi, Sedrata, M’Daourouche, Souk Ahras, Meskiana, Tébessa, Guelma, Oued Zenati, Chemora, Bouhadjar, El Harrouche….etc, nos parents, très entreprenants, arrivèrent peu à peu mais non sans sacrifices, à améliorer leurs situations matérielles et par conséquent celles de leurs familles restées au pays.
Au village, le niveau de vie s’améliorant, Ath Ali passaient, dans la région, pour des bourgeois.
A partir de 1920, les commerçants les mieux établis commencèrent à se fixer sur leurs lieux de travail avec leurs familles, mouvement qui ira en s’amplifiant. Curieusement, Alger qui est pourtant plus proche, attire moins. Cela va sans dire que quelques familles du village choisirent plutôt de s’installer à l’Ouest du pays. »
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Les souks (marchés)
03/02/2009 19:34
Photo du village envoyée par Salah (merci Salah)
« Le marché hebdomadaire se tenait au bas de notre village, au bord de la rivière et le dimanche. Devant l’ampleur des èchanges, il fut transféré à L’Djemaa donc le vendredi, endroit plus central pour les douars environnants et faisant pendant à celui de l’Arbaa N’ath Ouacifs.
Donc pour la région, il y avait deux marchés hebdomadaires relativement proches (deux heures de marche à pied à peu près). Très peu des nôtres s’y établirent comme marchands. Certaines activités étaient vues d’un mauvais œil chez nous (le métier de boucher par exemple).
On allait au marché à pied ou à dos de bête (ânes ou mules) au retour du Constantinois ou de l’Oranie ou bien à l’occasion des fêtes (mariages et circoncisions) pour acheter de la viande ou tout simplement pour se ravitailler en légumes frais ou secs ou … pour louer les services d’un berger qu’on ramenait à la maison. On y allait aussi pour vendre ou acheter des bêtes … ou alors pour des affaires administratives. Le Cadi y tenait son bureau ainsi d’ailleurs que les gendarmes qu’on apprenait à éviter dès le plus jeune âge. Il fallait bien sûr quelquefois aller jusqu'à Michelet (Ain El Hammam) où se trouvait l’administrateur, le hakam, entourés de ses mokhaznis.
Au village même, quelques commerçants vendaient les produits de première nécessité (trois épiceries) .
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