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Vue sur le Djurdjura
09/03/2009 13:59
Admirons cette belle photographie d’une petite oliveraie, bien de chez nous située en bas du village n’Ath Ali Ouharzoune (Thaghlit n’Ath Si Maamar ou Taghlit E Bouner ) avec en toile de fond quelques villages des Ouacifs haut perchés sur toutes les crêtes et …. notre majestueux Djurdjura enneigé. … (Sans commentaire)
Commentaire de madisson39 (12/06/2009 08:22) :
Vous avez raison,cette oliveraie est reellement majestueuse,je la connais
pour y avoir jouer ,gouter à ses fruits,ramasser son bois,ceullis ses
olives et bcp réver en s'asseyant tt splmt et en admirant le beau
tableau qui s"offrait à mes yeus d'enfant des semptueuses montagnes du
djurdjura. J éspére que les enfants des sidi mammar sauveront celles ci de
l'abondon et lui redonneront sa beauté d'antant
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Le fusil, la chasse et les chasseurs
1- Le fusil

Fusil ancien modèle
Autrefois, dès que les parents jugeaient que leur fils était devenu un homme, ils lui offraient un fusil et envisageaient son mariage, généralement « arrangé » depuis des années (un fusil de plus, disait –on, pour la communauté et un espoir de voir " s’agrandir " la famille. N’oublions pas qu’à l’époque, l’importance d’un clan ou d’un village se mesurait au nombre de ses fusils).
Avec le temps, l’évolution des mentalités et des relations intercommunautaires, les guerres, " les guéguerres " et autres escarmouches ayant disparu, le fusil redevint une arme essentiellement de chasse… tout en restant , bien sûr , l’instrument irremplaçable pour donner plus d’ambiance aux fêtes , comme il fut , heureusement de plus en plus rarement , l’une des armes utilisées pour des règlements de comptes, espèce de vendetta, comme c’était la règle dans la plupart des pays du bassin méditerranéen, pour solder des affaires d’honneur…
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2- La chasse

Une perdrix
Jusqu’en 1955, chaque famille, selon son importance, disposait d’un ou de plusieurs fusils (Abech-qidh), souvent sans permis de port d’armes. Entre la population et les gendarmes (qu’on ne voyait pas souvent dans les parages), il y avait comme une espèce de complicité tacite.
Ces fusils de calibre 12 ou 16, à deux coups, d’abord des modèles anciens (avec znadh) puis plus modernes (Thafer-dhast), ornaient, déchargés bien sûr, les murs de nos traditionnelles maisons. Les munitions, poudre noire, cartouches, capsules ou amorces, plombs, chevrotine …, étaient « en vente libre » ou du moins très faciles à acquérir.
Lorsqu’ils ne se trouvaient pas à l’Est ou à l’Ouest du pays ou ailleurs pour leurs activités commerciales, agricoles ou autres, pratiquement tous les hommes valides, après les travaux des champs, occupaient leurs temps libres à la chasse (mais il y avait aussi d’autres activités récréatives).
Evidemment chacun avait ses préférences (armes, lieux de chasse,…..) mais les professionnels eux, disposaient de chiens et certains, de perdreaux (ihiqel) élevés et utilisés en cage pour attirer par leur chant (cacabe) les perdrix. Le gibier, essentiellement des perdrix et parfois aussi des lièvres, disponible en grande quantité et d’une saveur exceptionnelle, était chassé de manière raisonnable … Les jeunes garçons et les adolescents, avec leurs pièges, « chassaient » les grives, merles, étourneaux, et d’autres petits oiseaux ... Tout le monde y trouvait son compte et chacun, à sa manière, contribuait à faire régner dans les champs, une ambiance extraordinaire…
Au village tous les hommes avaient un jour ou l’autre pris un fusil pour une partie de chasse mais les plus connus d’entre eux, pour leur adresse et ou leur « professionnalisme » (avec ou sans chiens ou perdreaux « ihiqel »), furent incontestablement Akli Ath Amrouche, Dahou Ath Youcef Ali, Chaavane Ath Younes, Oussada …… (liste à compléter).
Voici une histoire vraie des années 1930 : à Sedrata, un Caïd se vantait d’être un tireur émérite et imbattable … Ayant entendu parler d’un chasseur exceptionnel, en Kabylie (Akli Ath Amrouche), il le fit venir à Sedrata, à ses frais, par l’intermédiaire des gens de notre village …
Après un séjour agréable de quelques jours chez le Caïd, on décida d’organiser une partie de chasse, attendue par de nombreux curieux. Sur le terrain, que le Caïd connaissait pourtant parfaitement, Akli Ath Amrouche ne laissa aucune chance à son « adversaire » qui ne put, pas une seule fois, lever son fusil, dépassé par la rapidité et l’adresse de son invité.
On fêta « sportivement » l’événement et on combla de cadeaux notre Akli Ath Amrouche….
Commentaire de biologiste (20/05/2009 08:19) :
Bonjour , tout d'abord bravo pour votre blog , il est rare de trouver
un site bien structuré , dont les textes sont de qualité supérieure.
Je suis aussi imppessionné par la diversité des sujets.
Votre perdrix est magnifique et l'histoire très adaptée , en espérant
une suite pour nous donner une idée sur la faune et la flore de cette
région, Salutations
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Commentaire de Biologiste (19/06/2009 15:11) :
Avec son bec et ses pattes couleur de corail, la perdrix rouge ( Alectoris
rufa ) de la Famille des Phasianidés , est plus grosse et plus colorée que
sa cousine la perdrix grise. Un bandeau blanc surmonte le dessus de
l'oeil. Les joues et la gorge blanches sont bordées de noir.
La Perdrix rouge, cacabe, glousse, pirouitte, rappelle. Cri d'envol
rauque constitué d'une série rythmique kouk-kouk tchouk tchoukar qui
la distingue nettement de la perdrix grise. La perdrix rouge fréquente
localement les collines et hautes montagnes au dessus de la limite des
arbres où elle cohabite parfois avec la perdrix bartavelle. La perdrix
rouge se nourrit surtout de végétaux : graines semences, feuilles et
racines. Elle quitte son dortoir chaque jour avant l'aube pour se
rendre à un point d'eau.
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