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Notre village sous la neige
Photos Idir (16 et 17 février 2012)

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Photo 4 : Tizi Boughoud

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Photo 9

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Photo 14 : Mausolée Vava Ouchavane

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Commentaire de kamel1 (22/02/2012 12:16) :
Merci Idir pour ces magnifique photos de notre village sous la neige .Il
parait qu'à certains endroits la neige a atteint et même dépacé les deux
mètres causant quelques désagréments aux villageois . J'ai appris aussi
qu'à partir de Tizi Ouzou nos compatriotres dans un geste de solidarité
exemplaire ( auquel nous sommes prêts à participer pour peu qu'on nous
mette au courant...) ont fait parvenir au village les premiers secours
Bravo !
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Commentaire de Oranaise (22/02/2012 16:02) :
C'est tout simplement fabuleux ! merci Idir pour ce travail d'artiste .
Puisque vous êtes assez souvent au village quelques informations
supplémentaires sur la vie là-bas avec ce temps de neige qui n'en finit pas
,nous feraient plaisir .
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Commentaire de michael1953 (22/02/2012 18:27) :
Bonsoir à toutes et à tous! Photos réussies du village enneigé cher Idir,
je te reconnais avec notre ami Bélaïd. Avec ces tonnes de neige qui sont
tombées, plusieurs villages sont restés isolés pendant des jours,
heureusement que la solidarité d'antan est réapparue, comme le souligne
Kamel. Un ami que j'ai rencontré au village m'a appris qu'une vieille femme
a failli mourir de faim n'eût été l'intervention de ses enfants qui se sont
inquiétés de son absence inhabituelle. A bientôt!
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Commentaire de Idir52 (23/02/2012 00:19) :
Remerciements
Je voudrais tout d’abord exprimer ma profonde reconnaissance au concepteur
de ce blog qui nous a permis de nous retrouver.
Grâce à lui que les natifs(ves) habitants en dehors du village pourront
découvrir les photos de ce dernier sous la neige.
Je voudrais également remercier tous les assidus du blog, particulièrement
( Kamel1, Micheal53 et l'oranaise) pour leurs derniers commentaires.
Idir Ouabdesselam
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Commentaire de Idir52 (23/02/2012 00:22) :
Pour vous (kamel1- Oranaise et michael1953)
Je suis très heureux que vous ayez apprécié mes photos, vos remerciements
me pousseront à faire mieux à l’avenir, rien que pour faire plaisir aux
blogueurs. Quand à la neige, Il est vrai qu’en certains endroits elle a
dépassé les 2 mètres. En matière de secours, j’ai eu vent que des gens de
Bouhinoun (que je salue au passage pour leur esprit de solidarité) sont
venus porter assistance aux villageois en acheminant des vivres et des
bouteilles de butane.
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(Pour l'oranaise) Il est vrai que je suis tous les week-ends au village,
c’est une manière de se ressourcer, disons une thérapie après une semaine
de travail. Pour les informations supplémentaires, je ferai le maximum
pour vous les faire parvenir cette semaine à travers le blog et
éventuellement de nouvelles photos (Si quelqu’un parmi vous désire une
photo particulière d’un endroit ou un coin particulier du village)
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Michaell, Il est vrai que tu peux me reconnaitre sur la photo avec mon
ami de longue date Bélaid. A travers tes commentaires dans lesquels tu
évoquais les anciens instituteurs durant la période coloniale tels que
(Christian LLan, Duguet, Paul , etc.) qui ont été aussi mes instituteurs
(Je déduis qu’ on a été ensemble à la même école durant cette période),la
seule chose qui m’intrigue, c’est que je n’arrive pas à te situer (toutes
mes excuses et à toi de me le dire mon cher ami.)
Je vous dis bonne nuit à tous et au plaisir de vous lire et pourquoi pas
nous revoir un jour au village.
Idir ouabdesselam
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Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (25/02/2012 19:17) :
J'ai appris que des actions de solidarité ont été initiées et pilotées , à
partir de Tizi Ouzou, par les gars de notre village ( Kamel Ath Lounis et
son frère, Arezki Youcef Ali , les enfants de feu Hadj Abdelkader Ath Kaci
....) Ces secours ( denrées de première nécéssité et ...) ont été confiés
à l'APC ( mairie) d'Iboudraren qui en a assuré la distribution .Pendant
quelques jours les élus municipaux ont tout fait pour approvisionner en
denrées alimentaires les populations bloquées par la neige . Un grand bravo
!
http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/
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Commentaire de tliliait (26/02/2012 15:45) :
Idir ,vous êtes un champion de la photo ( avec votre permission je vais
vous en "chiper" quelques unes) .J'apprends par le blog que des personnes
de bonne volonté ont entrepris des actions de solidarité en faveur des
habitants de notre village .C'est très bien mais on aurait voulu être
associés à ces actes qui vont renforcer davantage les liens qui nous
rattachent encore à ce merveilleux village .
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Temoignage (suite)
Par Hakim Az.
A la djemàa , avant l’exode de 1958 vers des cieux plus cléments , et avant que ne s’installent la suspicion et la peur …, on ne parlait que du capitaine Bondier et de ses « exploits » : exécutions sommaires , sévices corporels , tessons de bouteilles , pendaisons par les pieds …. . Un jour , une jeep avec 04 militaires à son bord , dont un lieutenant , en roulant vers l'école de Tala n’Tazert ( où était installé un camp militaire) fut prise sous le feu nourri des moudjahidines et termina sa course au fond d’un ravin. Ses occupants furent tous tués . Le lieutenant mort ce jour-là dans cette embuscade était , sans doute , issu d' une grande famille française puisque le célèbre hebdomadaire Paris Match consacra un long article à ses funérailles .
Le capitaine Bondier , officier des chasseurs alpins , ne pouvant plus se permettre d'envoyer ses soldats se faire « tirer » comme des lapins , adopta , contraint et forcé, une position de repli . Il ne pouvait mieux trouver stratégiquement que notre village pour installer un poste avancé. Il déménagea le camp de Tala n tazarth pour se fixer à 500m de notre village , du côté du mausolée Sidi Mhamed Larbi , en occupant la nouvelle école ,en partie détruite ( camp codé p 12 ) et la maisonnette/grange de Dda Mouloud Ould Younès (en 1956).

La grange de Mouloud Ould Younes
A partir de 1957 et de plus en plus depuis 1958 , régulièrement, des hommes de chez nous et ceux des villages alentour, qui n’avaient pas où aller pour fuir la région , étaient parqués , comme des bêtes , dans cette maisonnette , pour les besoins de la « stratégie » de l'armée : torturer les jeunes à qui le nidham (l’ALN) avait ajourné l'enrôlement dans ses rangs du fait qu'ils ne s’étaient pas procuré une arme ou commis un attentat pour monter au djebel. , Les services de l'armée sûrement au courant de ces conditions draconiennes des nôtres, négociaient la libération des villageois enfermés et terrorisés contre la constitution d'un noyau de brigade de harka et d'un comité de village ce qui d’ailleurs ne les empêchait pas de faire fusiller des jeunes sur lesquels ils avaient des soupçons .
Avant de libérer tout le monde l'armée réussit à enrôler , par force , pour certains d’entre eux et après les avoir sciemment salis ou compromis auprès de la population , une dizaine de personnes dont un sourd muet et un attardé mental. On plaça ce groupe sous le commandement d'un caporal , que les vieilles appelaient Kavinar Installés au coeur du village , à partir de 1959 , dans une maison désertée par ses propriétaires ces harki entreprirent la « pacification » : couper les grenadiers , bosquets , ormeaux , figuiers , poiriers …, tous les arbres à la périphérie du village ( Timizar) qui pouvaient constituer un danger pour leur sécurité …et bien sûr ces corvées étaient imposées à quelques vieux et autres adultes épargnés par l'embrigadement dans la harka. Sous l'œil vigilant de kavinar ,des pieux furent taillés, à partir d'arbres abattus, pour soutenir les fils de fer barbelés qui allaient faire ceinture autour du village avec deux entrées qu’il faisait ouvrir le matin et fermer l’après-midi … quand il n’y avait pas de problèmes . A suivre.
Commentaire de saidouiza (05/07/2012 02:01) :
C'est fabuleux tout ce que vous racontez là. Je me retrouve dans ces
récits. Je pensais que Ait Ali Ouharzoune était occupé par les militaires
bien avant 1959, car il se trouvait tout près des postes militaires de
Ighil N'sada et Bouadnane (je n'ai jamais fait de différence entre ces deux
villages, d'ailleurs je les confonds souvent)
Les choses se sont presque passées toutes de la même manière dans les
villages de Kabylie. Je sais qu'à Ighil Bouamas (du haut d'Ait Ali on
domine Ighil-Bouamas) les militaires ont installé leur poste, en 59, dans
une maison appartenant à un cheminot de Constantine.
De fil en aiguille nous allons reconstituer un pan de l'histoire récente de
notre région.
A bientôt
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Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (05/07/2012 17:58) :
Bonjour Hocine et merci encore une fois pour tes contributions très utiles
... Les militaires français étaient installés à proximité de notre village
(Tizi N'tassaft ou " garage n'Ath Abdesslam , siège actuel de l'APC
d'Iboudraren et à Sidi M'hamed Larbi , à
quelques centaines de mètres de chez nous ). dès les années 1956 . Au
village même, les français et leurs supplétifs, ont occupé une maison (
peut-être même deux ) au coeur du village . à partir de 1959 .
http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/
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Notre village sous la neige (suite)
Photos Idir (16 et 17 février 2012)

Photo 1

Photo 2

Photo 3

Photo 4

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Photo 6

Photo 7 : Tizi Boughoud

Photo 8 : L'école

Photo 9 : l'école

Photo 10 : l'école

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Photo 14

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Photo 16 : Tighilt Ahmed Amrane

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