bonsoir ci-joint un beau paysage et merci de publier ce texte Bataille de boules de neige - " On se guette à l'angle des maisons, sous le porche des granges, derrière la murette des cours. De chaque côté, les renforts arrivent, l'escarmouche devient combat. C'est là qu'on voit les braves et les malins. Les petits, accroupis, font des boules , les projectiles se croisent. De temps en temps, un coup heureux tape sec sur un oeil, une oreillev; ailleurs, cela ne compte pas. On s'enhardit, on se découvre, bientôt ce sera la charge, on se fusillera à bout portant,on pillera les arsenaux, on se fera manger de la neige à poignées." salutations da hamid

Bravo Farid pour ta contibution . Les photos sont magnifiques et nous espérons qu'il y en aura d'autres pour permettre aux personnes qui vivent loin du pays de garder le contact avec le village de leurs racines . Merci et à bientôt .

Que Dieu nous garde pour servir notre région chérie de Kabylie, Iboudrarène, une région meurtrie à travers une succession d'événements douloureux. La neige est tombée hier (le 11/02/2013) à Iboudrarène à grands flocons. On m'a dit que notre valeureux maire passe la nuit à la mairie pour parer à toute éventualité. Bravo! Que Dieu multiplie les gens de votre trempe. Saïd

Salut Said .Comme tu le constates toi aussi notre région subit encore et toujours les contrecoups d'évènements tragiques qui l'ont "agresseé " et qui l'agressent encore depuis des décennies et qui ont fini par la dépeupler , au grand dam des anciens . Les résidents , de manière désabusée ,nous posent , à chaque occasion , la même question : " Pourquoi vous ne revenez pas au village ? " Que ou quoi répondre ? Chacun a ses raisons ( que la raison...) . Malgré nous , nous sommes tous quelque part fautifs et , plus grave encore , nos propres enfants qui ne parlent plus ou peu la langue de leurs parents n'ont aucun lien affectif... avec cette région si chère à leurs parents et à leurs ancêtres . Et pourtant , si ce n'était le taux de chômage endémique élevé , les conditions de vie sont de nos jours acceptables ( Il ne manque , pour le moment , que le gaz de ville dont les travaux de raccordement au réseau national sont en cours ) .Heureusement qu'il y a encore des hommes, pour relever le flambeau , comme notre dévoué maire et quelques jeunes qui se sont lancés dans la construction (ou la réhabilitation ) de petites maisons , pas du tout choquantes par leurs tailles , comme par exemple nos amis Farid , Kamel , Youcef , Karim , Merzouk..., Idir à Ighil Nseda , Said à Ighil Bouamas ... Il y a donc de l'espoir !

Bonjour tout le monde . Le soleil est revenu aujourd'hui et j'espère qu'il brillera de nouveau et pour longtemps , aux sens propre et figuré , sur notre village et sa région . Bravo à notre maire et à nos jeunes et moins jeunes bâtisseurs .

De très belles images, des plaques toutes neuves. Il y a quand même une distance de 4,5 KM entre Ait Ali et Ighil, ça me paraît beaucoup. A partir de ce soir il va se remettre à neiger, surtout sur Ait Ali et Tala N'Tazert. Les autorités locales doivent intervenir pour accélérer le branchement au gaz naturel et remettre en état les abords des routes après les travaux de pose des conduites de gaz. Saïd

Dans mon commentaire précédent j'appelais les autorités locales à intervenir (entre autres notre valeureux maire originaire de Ait Ali, M. Lakhal pour le nommer) afin d'accélérer les travaux de branchement au gaz naturel. Ce qui est faisable, il suffit qu'il y ait de la volonté de la part des parties concernées. On doit en effet comprendre que le branchement au gaz naturel aura un impact psychologique considérable sur nos villages pour ne pas dire plus. Il faut tout faire pour repeupler nos montagnes et les moderniser tout en leur gardant bien sûr leur biodiversité. Je disais aussi il faut qu'on remette dans l'état où ils étaient les accotements des routes qui ont été défoncés suite aux travaux de pose des conduites de gaz. Plus grave ces conduites de gaz passent dans certains villages sur le même réseau que les conduites d'eau. Durant les travaux certaines conduites d'eau ont été endommagées et laissent couler interminablement des fuites sur les chaussées, un liquide précieux qui manque cruellement à notre région durant l'été. Je suppose que ces travaux ont été sous-traités à une entreprise privée sur la base d'un cahier des charges, ce que fait habituellement Sonelgaz. Alors que les choses se fassent dans les normes sans obliger les citoyens à passer leur temps à faire des réclamations. Aucun contrôle n'est fait et c'est grave.En fait nous sommes une commune démunie et sinistrée. La commune ne dispose pas d'ambulance, c'est encore plus grave. Si je prends l'exemple d'Ighil Bouamas que je connais mieux, le transformateur électrique et le château d'eau datent de la période coloniale. Nous n'avons pas de pompier. Durant l'hiver neigeux de février 2012 beaucoup de villageois ont brulé leurs propres meubles pour se chauffer. Depuis cette catastrophe, certains ont fui définitivement la région. Le village a construit par ses propres moyens une mosquée et un dispensaire et les autorités se sont limitées à nous affecter deux fonctionnaires: un imam et un médecin. Je ne veux pas parler du réseau d'assainissement qui est tout simplement anarchique. Sonelgaz est prompte seulement à couper l'électricité pour celui qui ne paie pas sa facture d'abonnement (car beaucoup n'habitent qu'épisodiquement). Il y a beaucoup à faire dans un Etat riche. Saïd

Que la montagne est belle ! Que la Kabylie est belle, les enfants des villes peuvent-ils s’imaginer en voyant un vol d’étourneaux que le temps des olives est arrivé ? Dirons-nous pour paraphraser Jean Ferrat ! Ils découvrent que la montagne est surprenante, que le respect, la solidarité et l’hospitalité existent encore , que voir des animaux libres qui paissent dans l’insouciance et des vols d’oiseaux sans rien payer est possible, que la vie simple des paysans procure un immense bonheur ! «Il y a des joies qui ne s’achètent pas, des plaisirs insoupçonnés, des bonheurs tranquilles… ces joies, ces plaisirs, nous seuls les connaissons lorsque nous allons le matin aux champs faire la cueillette dans la rosée» écrivait Mouloud Feraoun dans son roman «Jours de Kabylie»

Bonsoir Oui tout-à-fait d'accord avec Alhif, la Kabylie est belle par sa nature et ses faits d'armes qui ont permis de libérer l'Algérie du joug colonial. Cette année il n'y a pas eu paraît-il d'étourneaux, ils transitaient habituellement par Alger, je les voyais crécher au Palais du peuple avant de prendre la direction de la Kabylie. Quelqu'un m'a dit ils ne sont pas venus à cause de la pollution qui sévit chez nous. A vérifier? Je salue au passage notre P.APC qui se démène pour rendre la vie agréable dans la commune. Où on peut en effet trouver un maire qui conduit un chasse-neige ou qui transporte personnellement des femmes tard la nuit pour accoucher? En fait je voulais dire dans mes articles précédents que par rapport aux sacrifices consentis par nos villages nous méritons un meilleur sort, comparativement aux dépenses faramineuses qui se font ailleurs. L'abondance ou l'austérité doivent être partagées. A part des petits commerces individuels, il n'y a aucune activité économique dans notre commune, la seule carrière qui existait a été fermée (je n'en connais pas les vraies raisons). L'ex wali (M. Mazouz), originaire de Rahouia (ex Montgolfier)dans la wilaya de Tiaret est venu jusqu'à Ighil Bouamas. Il avait déclaré à son arrivée dans le village "je suis dans mon deuxième village". Il y avait en effet beaucoup de gens d'Ighil (Atihia, At Idir, At Amrane, Bouyahia, At Atmane ... ), de Bouadnane (Mohand Oussaïd), de tassaft (At Ouamara) et je crois aussi d'Ait Ali (At Chalal) qui vivaient à Rahouia et où il comptait beaucoup d'amis et de disciples. Je crois qu'il a beaucoup contribué à la réfection des routes de la commune. Saïd

Mais bien sûr que notre Kabylie est magnifique et les photos de Hamid que je ne cesse d'admirer sont là pour convaincre ceux qui n'ont pas eu la chance d'y avoir séjourné ...Viendra un jour où un retour aux sources deviendra inéluctable surtout pour ceux qui sont nés dans nos montagnes ... Je connais une personne qui n'arrêtait pas de demander à ses enfants de le ramener au village ,même pour quelques heures seulement ,avant son décès ... Malheureusement pour lui , il était devenu intransportable .