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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources
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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources

VIP-Blog de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
hamidaitkaki@yahoo.fr

  • 200 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 09/01/2009 20:53
    Modifié : 27/08/2020 17:37

    Garçon (69 ans)
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                                 Le mariage d’antan (suite)

    Ameclux  amectuh

        2-  Aperçu sur les us et coutumes  de nos ancêtres.

        Dans notre  société, il y a très longtemps,  les jeunes gens,  à de très rares exceptions (voir article sur Tsouma Ath Kaci, page 39) n’avaient pas droit à la parole et, à plus forte raison, de choisir librement leur conjoint…

        C’étaient les parents, les mères surtout, qui faisaient et défaisaient les mariages,  croyant sincèrement  faire le bonheur de leurs enfants.  C’était un argument de poids pour contrer, au départ,  toute velléité de  contestation.

        Une Fatiha   (mariage religieux) suffisait à unir deux jeunes gens et …. une simple formule: «  vrigham  thelatha  fi   thelatha,  thehermedh  feli …. » prononcée  trois  fois,  par le mari , était suffisante , pour renvoyer, chez ses parents , la femme…. , et les choses se passaient comme cela …. (a smi therveh  adounith  disaient nos vieilles).

        La régularisation administrative des mariages (chez le Cadi), n’intervenait, bien souvent, que beaucoup plus tard, surtout à cause  de l’âge précoce des mariées. A titre indicatif : ma mère a été mariée en 1936 à l’âge de 13 ans et à 16 ans, elle était déjà mère.  Quant à mon père, en 1936 il en était,  à l’âge de 21 ans, à sa deuxième épouse, après le décès de la première .



    Commentaire de Hamid (19/10/2009 16:15) :

    Merci, merci beaucoup mes ami(e) s pour vos vœux. A mon tour de vous souhaiter bonne santé à vous et vos proches. …. Continuons de parler de notre village et de sa région, de ses hommes, de nos traditions, de nos coutumes, de nos histoires ….. , le moindre détail est important ….. , et l’ensemble de ces « informations » constituera, à mon avis, le meilleur héritage que nous puissions léguer à nos enfants…. La terre et les pierres finiront bien, un jour, par « revivre » (notre région est si magnifique qu’elle attirera, un jour ou l’autre, beaucoup de monde ….) mais notre mémoire du passé, nos repères et nos racines risquent de disparaitre à jamais si nous n’y prenions garde. Bon courage.

    hamidaitkaki@yahoo.fr






                               Le mariage d’antan (suite)

     3. La demande officielle de mariage.

         

                                                               Ameclux

     

         Au village, comme tout le monde se connaissait, affirmer que  les jeunes gens se mariaient  sans s’être jamais vus (comme dans une loterie ou, au jeu des enveloppes surprises) me parait  invraisemblable.

         Sauf dans les cas de mariages ‘’programmés’’ depuis longtemps, l’officialisation des fiançailles  n’intervient, qu’après une série de contacts informels pour rapprocher les points de vue et préparer la visite des femmes de la famille du jeune homme au domicile de la fille pour discuter des exigences des uns et des autres……

         Ensuite, une fois informés des conclusions positives de ces discussions, les hommes des deux familles se rencontrent à la Djemaa ou ailleurs pour se mettre d’accord  sur  les modalités matérielles du mariage, dans le strict respect  des  coutumes  du village …..

     1-    La dot et le reste :

          La famille du jeune homme s’engage à fournir :

            1-    Tismerth (la moitié de la carcasse d’un bœuf)

        2-    Assaku de blé (à peu prés un quintal de blé)

    3-    Tisnits  n’teslith (la corbeille de la mariée), avec sept robes, un foulard, une fotha, du henné …..

    4-    Tamamt (la dot en argent). A titre indicatif, au début du siècle dernier, son montant pouvait varier entre 50 et 100 douros .Remarque : ce n’est qu’à partir du début des années 1950 que les sages du village (l’Amine, le maire…etc) ont fixé un seuil à ne pas dépasser.

     2-    La Fatiha (mariage religieux)

          La cérémonie est organisée au domicile de la fille, en présence du plus grand nombre possible d’hommes du village et en toute simplicité. Après cela, les parents  du jeune homme (le père, le grand-père, les frères, les oncles….) demandent à voir la fiancée à qui ils offrent de l’argent.  



    Commentaire de ahcene (18/10/2009 17:17) :

    pour les mariages d'antan,j'en ai parlé dans differentes pages,c'est une affaire de femmes la plupart du temps des meres de jeunes à marier(voir la page sur les fontaines ou celles d'inakhdhavenes en dehors du village)les jeunes en general acceptaient le choix de leurs meres avec l'acquiescement tacite des peres qui ne faisaient qu'officialiser ce choix;(les parametres qui etaient exigés:la famille ,les qualités de la fille).pour la dote(thamemth)jusqu'a il y aquelques années elle etait de 100dinars.pour la repudiation,je vous renvoie au jeu de loto des veillées de ramadan ou lorsqu'on tirait le numero33 répété trois fois etait deconseillé.peu-etre aurais-je d'autres commentaires ulterieurement,je les ferais.


    Commentaire de ahcene (23/10/2009 10:45) :

    pour imechlokhenes.il me semble que ce genre de bijoux ne sont fabiqués en algerie qu'en kabylie avec du corail(el marjane)des emaux de differentes couleurs surtout le bleu,le vert et le jaune.ils sont differents des bijoux fabriqués dans les autres regions berberophones d'algerie.par contre lors d'un de mes voyages à marakech au maroc j'en ai ramené d'identiques avec corail et emaux comme chez nous.cela prouve que la culture ,l'artisanat...berberes d'afrique du nord ont une racine commune.egalement sur internet il y a un ville qui s'apelle iboudrarene et plusieurs noms de villages qui ressemblent aux notres.







     Le mariage d’antan (suite)

     

    4- Les préparatifs  

    Axalxal  aghvuli

           Après la cérémonie de la Fatiha (voir article précédent) , les femmes , encore une fois , vont reprendre du service pour , cette fois ci , fixer la date du mariage afin de permettre aux deux  familles d’en entamer les préparatifs, surtout  si ce dernier doit avoir lieu  dans l’année…..

         Mais si , pour une raison ou pour une autre , le mariage ne sera célébré que beaucoup plus tard ….., dans ce cas , la famille du garçon est tenue, à l’occasion de chaque fête (Aid , Achoura…) de rendre visite à leur future belle-fille , de lui offrir un panier garni … et, soit une robe  soit un bijou…..

         Cependant, auparavant, la jeune fiancée doit se soumettre à un rituel ancestral, dont j’ignore l’origine….En effet, la maman, ou un parente, du fiancé doit aplatir    et percer une balle en plomb pour en faire un pendentif que la jeune fille devra porter jusqu’à son mariage….., afin , dit-on , de la prémunir de certaines maladies (aneghlouille)



    Commentaire de ahcene (21/10/2009 16:31) :

    pour les mariages d'antan,il y a des traditions qui persistent encore.pour les mariages qui ne se font pas dans l'année de l'accord de l'alliance,jusqu'a present la famille du jeune homme doit à chaque fete aller voir la fiancée .on doit lui ramener,soit une tenue(une robe,un ensemble...)soit un bijou(actuellement ce n'est plus l'argent qui a la cote mais un objet en or)en plus des patisseries de l'aid( à constantine au moins 5à6 differents gateaux maisons je vous evite l'enumeration elle est fastidieuse).pour l'aid el kebir il faut en plus sa part de viande du mouton de l'aid( un pied de la carcasse depuis le rognon rouge,le rein, y compris la queue et le rognon blanc NEFSE NETH KESRITH° sans oublier un bouquet de fleurs .c'est la mere du future marié accompagnée d'autres femmes de la famille qui vont voir la fiancée chez ses parents pour lui porter elkhir.





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