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Le Ramadhan au village (suite)
Remarque : à travers nos modestes articles sur le Ramadhan, nous essayons d’évoquer quelques faits marquants, tels que nous les avons vécus…Que les générations actuelles nous pardonnent si nous les ennuyons avec « nos histoires du temps passé » mais qui permettent, tout de même, aux personnes moins jeunes, de faire « un voyage » dans le monde merveilleux de leur enfance.

Photo Ninette, Août 2009
3- Premier jour de jeûne d’un enfant
Aussi loin que remontent mes souvenirs et à ma connaissance, les parents n’ont jamais obligé leurs enfants à effectuer leur premier jeûne.
Généralement, entre 8 et 10 ans, l’enfant manifeste lui-même le désir de jeûner, un peu par fanfaronnade vis-à-vis de ses camarades mais surtout pour se singulariser et attirer l’attention de ses proches. …
Après les tergiversations, somme toute normales, des parents qui finissent par céder, on se met d’accord sur le jour ‘’J’’ et on entame les préparatifs, pour donner à cet événement, toute l’importance voulue, dans le respect des traditions.
Tout d’abord, il faut « collecter » une centaine d’œufs, opération qui nécessite la collaboration des parents, des voisins et des amis. (A l’époque on ne pouvait pas acheter des œufs chez l’épicier du coin).
Ensuite, le jour ‘’J’’, l’enfant, accompagné par un membre de la famille (la grand-mère généralement) doit aller à l’une des sources du village, remplir une petite cruche dans laquelle on doit glisser un objet en argent (un petit bijou, par exemple) et sept petits cailloux ramassés sur place.
La rupture du jeûne se fait selon un rituel : 1 – trouver l’endroit adéquat (une terrasse ou « amehreb », galerie couverte du premier étage). 2- le jeûneur doit d’abord boire sept petites gorgées de notre fameuse eau de source. 3- manger un œuf dur, en compagnie si possible des autres enfants de la maison, pour enfin avoir droit aux autres mets préparés pour la circonstance.
Remarque : il existe des variantes, bien sûr, dans la manière de célébrer cet événement.
Commentaire de Assif (12/09/2009 10:18) :
Azul à tous les visiteurs de ce blog pendant ce mois sacré du Ramadhan qui
touche à sa fin. Je voulais justement vous dire que même loin nous gardons
nos traditions et le rituel du premier jour du jeûne, en effet ma jeune
fille à eu droit à tous les égards pour ce jour J. Saha ramdankom
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Commentaire de Chiche (05/03/2010 19:30) :
Un plaisir de vous lire tous et de constater que les souvenirs remontent à
la surface avec de la nistalgie bien sur. nous si prés et si loin les uns
des autres, mais le temps passe vite et au lieu de vivre de souvenirs
pourquoi ne pas organiser une journée de retrouivailles et de découvertess.
n'est ce pas pas farid ,ahcene,hamid amrane et autres fideles de ce
site. Les vieux partent les uns après les autres nous allons bientot les
suivre . Retrouvons nos familles éparpillées en algerie et à
l'etranger. Je propose une journée de rencontre pour tous ce que ca
interesse pour discuter en live et decider de quelques
actions(rehabilitation de certains sites ,de maisons qui risquent de tomber
en ruine ,créations de moyens de residence pour les non residents au
village...) Profitons de ce que des bonnes volontés existent et se sont
manifestées par des réalisations d'utilité communes et treve de
déclaration sur notre beau village. Un premier Mai serait peut etre
l'ocaasion pour les volontaires de se rertrouver pour organiser une
zerda au village. Un grand salut à tous. La balle est chez la génération 40
et 50 surtout car apparemment c'est elle qui visite souvent ce site.
Chiche et vive 12/19
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Commentaire de Youcef (05/03/2010 19:32) :
je suis de l'avis de chiche, il y a quelques jours j'ai suggéré
une rencontre pour la prière du vendredi dans la vieille mosquée de notre
village. je sais que ce n'est pas facile pour certain mais il faut un
peu de volonté et de sacrifice ensemble nous y arriverons a faire quelque
chose sinon...
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La randonnée de Ninette ( Août 2009)

Photo 1

Photo 2

Photo 3

Photo 4

Photo 5

Photo 6
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L'alimentation en eau du village
Ath Ouabane
Le commentaire d’Afrmed, page 66 : « malheureusement encore, le problème du piquage des sources d’Ath Ouabane continue…. » Conséquence probable de « ces piquages sauvages », si mes informations sont exactes, notre village n’est plus alimenté en eau qu’un jour sur deux.
Et pourtant, l’eau était disponible en grande quantité puisque, si mes souvenirs sont bons, nous n’avons jamais manqué de ce précieux liquide au village (nos fontaines coulaient H 24). Mieux encore, une partie seulement des eaux, très abondantes d’Ath Ouabane, qui après un long cheminement dans un souterrain, était canalisée pour faire tourner une usine hydro-électrique moderne implantée sur Assif El Hammam, un peu plus haut que Souk el Djemaa…..
Commentaire de idir52 (08/02/2012 13:57) :
D'après Hanoteau & Letourneux deux militaires francais ont publié en 1872
et 1873 un ouvrage sur les coutumes kabyles et parle aussi d'anciens poètes
aussi prestigiaux que Si Moh ou M'hand, les poètes en question sont
originaires de Tala N'tazert, le seul qui détient cet ouvrage, qui est
d'ailleurs assez rare, n'est autre que notre Grand Poète chanteur
compositeur "Lounis Ait Menguellet"
Cet ouvrage parle de: comment est régi Un village kabyle.
L’organisation politique et administrative du peuple kabyle est l’une des
plus démocratiques, et en même temps l’une des plus simples.
L’idéal d’un gouvernement libre et bon marché, nombreux sont les
philosophes cherchant encore la formule… alors que c’est une réalité en
Kabylie.
Ce système est la conséquence naturelle de l’esprit d’association et de
solidarité.
Il n’y a point en Kabylie de magistrats ni de hiérarchie judiciaire : la
coutume ne connait ni les avoués, ni les avocats, ni les huissiers.
La procédure y est réduite à sa plus simple expression, et les frais, quand
il y en a, sont insignifiants.
Le pouvoir judiciaire y est exercé par la djemâa, les juges arbitres ou les
arbitres ordinaires.
Les parties ont, en vertu, de leur droit propre, la faculté de choisir des
juges-arbitres, un midjelès ou des arbitres ordinaires devant lesquels la
cause est portée soit directement, soit après comparution devant la
djemâa.
La djemâa, composée de l’universalité des habitants majeurs et réunissant
tous les pouvoirs, est le juge naturel et légal toutes les fois que les
parties ne sont pas d’accord sur le choix de juges arbitres.
Elle peut se statuer elle même ou déléguer les âk’al, soit du village, soit
de la tribu, ou saisir du litige des savants juges-arbitres.
Il n’y a d’exception à cette règle que dans le cas où le pouvoir de la
djemâa ne s’étend pas sur les deux parties, c’est-à-dire lorsque les deux
plaideurs appartiennent à deux villages différents ou lorsque les
contestations ont pris naissance sur un marché.
L’organisation politique et administrative du peuple kabyle est une des
plus démocratiques et, en même temps, une des plus simples qui puissent
être imaginées.
Bonsoir tout le monde et à plus.
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