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Tabous collectifs ,suite
24/04/2009 20:46
Récapitulation :
1- interdiction d’accompagner la mariée, le jour de ses noces, chez sa belle famille.
2- Interdiction de faire venir au village Idhebalen (troupe traditionnelle), sauf pour les familles Ath Kaci et Ath si Larbi.
3- Le tissage : pas de couleurs et pas de tapis. Cependant on pouvait teinter les vêtements après leur tissage.
Complément d’information :
4- interdiction (d’après Assidu du blog) de donner le prénom de « Ferhat » aux garçons.
5- Interdiction (d’après Farid) d’inviter Iqefafen (les personnes qui viennent chercher la mariée le jour de ses noces) ou les Ima-zanes (les participants aux obsèques ….. ou tout simplement ceux qui viennent présenter leurs condoléances .…). La restauration de toutes ces personnes étant à la charge des familles directement concernées par ces événements. A l’origine de ce « tabou », un accident mortel survenu dans une famille qui aurait invité quelqu’un venu assister aux obsèques d’une personne d’une autre famille. Coïncidence ? Nouvelle hypothèse sur l’origine des tabous ?
6- Le noyer : interdiction de planter des noyers. Tout contrevenant risquerait la mort le jour où le tronc de l’arbre planté aura atteint la grosseur de son cou. Les seuls noyers du village étaient plantés, l’un chez les Ath si Larbi et les autres dans le jardin de l’ancienne école.
7- ……………..
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Tabous ou superstitions ?
25/04/2009 15:56
1- La consommation de rognons : interdiction, pour les enfants de consommer des rognons, avant d’avoir subi, avec succès, une petite épreuve qui a lieu uniquement durant les fêtes de l’Aïd el kebir.
Tabou ou superstition ?, toujours est-il qu’il s’agit, pour l’enfant, à partir de l’âge de deux à trois ans de « voler » (et puis de manger) un morceau de rognon, du mouton de l’Aïd, posé sur le pied de son père (ou de celui d’un parent). Il doit s’avancer lentement, comme un chat prêt à bondir sur sa proie, de s’emparer du rognon et de répondre aux questions :
« - Qu’as-tu mangé ?
- Un rognon.
- Où va-t-il repousser ?
- Sur le tronc d’un frêne »
Après quoi, il doit s’enfuir vite, poursuivi par les cris de l’assistance : assev …..assev…….assev. Cette opération doit être renouvelée sept fois (sept ans)…….
2- Le partage du poulet : aux jeunes filles on donne les ailes pour leur permettre de « voler » et de trouver vite un mari.
3- La nouvelle mariée de doit pas manger de bouzelouf (tête de mouton…) avant d’avoir « bouclé » une année de mariage.
4- …………
Commentaire de samira (01/05/2009 21:26) :
Merci da Hamid pour le temps que tu consacres à ce blog. Cela nous permet,
à nous les enfants originaires d'ait ali ouharzoun de découvrir et de
mieux connaitre nos origines. Je voulais te parler d'une superstition
à laquelles croyait tant ma grand mère paternelle Ouiza que dieu ait son
ame;
pendant les fetes de l'aid el kebir, elle tenait à chaque fois à
essyer le front de ses filles et petites filles célibataires avec la face
interne de la peu du mouton avant le dépeçage total de ce dernier. Elle
disait que cela éloignerait le mauvais sort (thichirka) et nous donnerait
de la chance dans le vie.
voila, je suis de pret ton blog, bonne continuation.
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Commentaire de nad163 (03/05/2009 07:34) :
vous dites que marier une fille du village avec idhabalénes est un tabou,je
crois que personnellement ayant vécu mon mariage avec la fanfare
d'idhabaléne ,jai partagé un moment sacré avec tous ceux qui se sont
déplacés ce jour là,un moment de ma vie qui réste à jamais graver dans la
mémoire de tous les ait ali car mon mari sans le faire exprés et pas au
courant de ce tabou l'a simplement aboli.hadoulah tout c'est bien
passé mais je ne sais par la suite des mariages ont étés faites avec
idhabalénes
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Idhebalen
27/04/2009 20:23
IDHEBALEN -1-
C’était entre 1951 et 1954, à Gher ihouna ( placette publique du village) . Qui avait fait venir Idhebalen , cette troupe traditionnelle ? Ce dont je me souviens parfaitement, c’était la participation quasi générale de tous les hommes du village (ce qui ne fut pas toujours le cas, à cause de fréquentes divisions du village en çofs (clans)…., on y reviendra .) Donc, Idhebalen, avec leurs instruments traditionnels, Tbal et Zorna maniés avec une adresse spectaculaire faisaient « vibrer » pendant plusieurs jours tout le village (sauf les femmes évidemment) ….. Occasion pour chacun de montrer ses talents de danseur et aussi pour exhiber son fusil…. La fête battait son plein, on dansait en jouant avec les fusils….. quand, survint un accident, heureusement pas dramatique mais assez grave tout de même, puisqu’un jeune danseur, Akli Ath Moussa, en voulant faire parler la poudre, vit son vieux pistolet (une arme très ancienne se chargeant par la bouche) lui exploser dans la main lui arrachant un doigt (retombé dans la cour de Tassirt Ath Younès au milieu des poules….)
Commentaire de Assidu du blog (27/04/2009 22:07) :
En cette periode, je n'étais pas encore né, Akli ath moussa a perdu
ses doigts à l'occasion de la fete de Da Lakhdhar Ath kaci lors de la
circoncision de ses enfants Mohamed Said et Tahar.
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