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On raconte..... Ahmed Ouhazi à Alger
22/02/2009 20:41
Bab Azoun ,1830 (Photo algérie.info, 2007)
« Voici une des extraordinaires histoires vécues par notre fameux Ahmed Ouhazi (un de nos aïeux) à l’époque de l’occupation Turque : se trouvant un jour à Alger pour affaires et probablement fatigué par le voyage, il s’assoupit un moment sur un banc public… Imaginez sa colère, quand à son réveil, il se rendit compte que durant son sommeil, un plaisantin, sans doute d’un coup de ciseaux, lui coupa un côté de sa superbe moustache dont il n’était pas peu fier. Quelle catastrophe !
De retour au village, il décréta un blocus de l’huile d’olive à l’encontre des Turcs et pendant deux années il empêcha, par divers moyens, tout commerce avec Alger. On raconte que de multiples démarches et négociations furent nécessaires pour régler cette fâcheuse affaire et on dit aussi que, faisant amende honorable, les Turcs procédèrent à l’inscription sur la porte Bab Azoun de la citation suivante : ‘’Ahmed Ouhazi, membre bienfaiteur de la ville d’Alger’’ »
-Hazi Ahmed-
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Les tabous
18/04/2009 19:47
Photo du village des années 1970
A At Ali Uharzun, comme dans les villages de la région, quelques survivances des croyances très anciennes , comme par exemple celles liées à certains lieux ou arbres séculaires à qui on attribuait des pouvoirs surnaturels , ont longtemps existé ( ont-elles vraiment disparu ?). Voici une première liste (qu’il faudra compléter): Tala guighil, Azrou n’Techradh, Tassaft n’Ath Kaki …….
En plus de ces croyances et des histoires terrifiantes liées à la profanation de ces lieux (superstition ?), des interdits collectifs (qui concernent tous les habitants du village) et individuels (propres à chaque famille) existent encore et sont surtout respectés par les anciens.
On dit que ces « tabous » seraient l’œuvre de Sidi Abdelaziz (un marabout vénéré) qui a voulu punir les gens du village pour leur manque de dévotion. On dit aussi que, pour ‘’lever ces interdits’’, chaque famille se devait d’envoyer un des siens à la Mecque.……
1) Les interdits collectifs (qui concernent tout le village) :
Nos vieilles disaient : Ouchena ! pour signifier l'interdiction de faire quelque chose ..... .
1.1) Interdiction pour les membres de la famille d’accompagner leur fille, le jour de ses noces, chez sa belle famille.
1.2) Interdiction de louer les services d’Idhebalène (troupe traditionnelle) pour animer les fêtes, exception faite pour les familles n’Ath Kaci et n’Ath Sidi Larbi.
1.3) Le tissage (métier à tisser traditionnel) de couvertures (thalaouines), burnous,…etc. : seule la couleur blanche était autorisée…… Interdiction de tisser des tapis ......
Remarque : ces interdits, à caractères religieux, qui frappaient certains actes, seraient donc l'oeuvre de Marabouts. Un moyen, parmi d'autres, pour faire du prosélytisme ? ils existaient et existent encore dans tous les villages de la région, avec des variantes, ce qui nous permet de supposer que, quelque part, ces tabous étaient planifiés et faisaient partie d'une "politique"..... (simple hypothèse).
Commentaire de Hamid (22/04/2009 15:24) :
Tanicha n’Tizi Boughoud : roche blanchâtre (de la famille des marbres ?),
ressemblant à une grosse jarre, d’un mètre environ de hauteur, posée
naturellement à Tizi Boughoud, au milieu du sentier qui mène au village.
Elle fut déplacée (peut être même détruite ?) vers 1951, pour ne pas gêner
la toute nouvelle route carrossable.
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Lieux et arbres séculaires
22/04/2009 16:44
Ahechedh ( oléastre) n'tala n'Guighil
Compléments :
4- Ahechadh (oléastre, olivier sauvage) et Azrou (rocher) n’Tala Guighil . On raconte que, durant les années 1930, des gouttelettes d’eau auraient perlé à travers le tronc de cet arbre géant. Croyant, sans doute, à « un phénomène surnaturel » certaines femmes, pendant quelques jours, s’humectaient le visage avec « cette eau magique » tout en respectant le rituel habituel : sacrifices (des coqs), des offrandes, etc…
5- Ahechadh (oléastre) N’Taiissats, du coté du quartier N’Ath Srour (à confirmer)
6- Imaridhen, une source avec deux petites cavités pour retenir l’eau …
On prêtait à cette source des pouvoirs surnaturels pour redonner espoir aux jeunes femmes stériles. Pour y accéder il fallait descendre à partir de Tamourth N’ Thala, jusqu’à la rivière et remonter de quelques dizaines de mètres, vers les villages des Ouacifs. Avec toujours le même rituel …
Au village, les enfants chantaient, il n’y a pas si longtemps, le refrain suivant : « A monsieur le caropot (l’instituteur), ef kasse tsri he (autorisation) i Chavane, a dhi rouh si maridhen… ».
Commentaire de un assidu du blog (24/04/2009 17:48) :
Interdits collectifs:
1-4 : Il est interdit de donner le prénom de "Ferhat" à son enfant.
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