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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources
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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources

VIP-Blog de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
hamidaitkaki@yahoo.fr

  • 27 articles publiés dans cette catégorie
  • 2726 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 09/01/2009 20:53
    Modifié : 27/08/2020 17:37

    Garçon (69 ans)
    Origine : Annaba
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    2- La  chasse

    Une perdrix

                  Jusqu’en 1955, chaque famille, selon son importance, disposait d’un ou de plusieurs fusils (Abech-qidh), souvent sans permis de port d’armes. Entre la population et les gendarmes (qu’on ne voyait pas souvent dans les parages), il y avait comme une espèce de complicité tacite.

                  Ces fusils de calibre 12 ou 16, à deux coups, d’abord des modèles anciens (avec znadh) puis plus modernes (Thafer-dhast), ornaient, déchargés bien sûr, les murs de nos traditionnelles maisons. Les munitions, poudre noire, cartouches, capsules  ou amorces, plombs, chevrotine …, étaient  « en vente libre » ou du moins très faciles à acquérir.

                  Lorsqu’ils ne se trouvaient pas à l’Est ou à l’Ouest du pays ou ailleurs pour leurs activités commerciales, agricoles ou autres, pratiquement tous les hommes valides, après les travaux des champs, occupaient leurs temps libres  à la chasse  (mais il y  avait aussi d’autres activités récréatives).     

                  Evidemment chacun avait ses préférences (armes, lieux de chasse,…..) mais les professionnels eux, disposaient de chiens et certains, de perdreaux (ihiqel) élevés et utilisés en cage pour attirer par leur chant (cacabe) les perdrix. Le gibier, essentiellement des perdrix et parfois aussi des lièvres, disponible en grande quantité et d’une saveur exceptionnelle, était chassé de manière raisonnable … Les jeunes garçons et les adolescents, avec leurs pièges, « chassaient » les grives, merles, étourneaux, et d’autres petits oiseaux ... Tout le monde y trouvait son compte et chacun, à sa manière, contribuait à faire régner dans les champs, une ambiance extraordinaire…

     

     Au village tous les hommes avaient un jour ou l’autre pris un fusil pour une partie de chasse mais les plus connus d’entre eux, pour leur adresse et ou leur « professionnalisme » (avec ou sans chiens ou perdreaux «  ihiqel »), furent incontestablement Akli Ath Amrouche, Dahou Ath Youcef Ali, Chaavane Ath Younes, Oussada …… (liste à compléter).

              Voici une histoire vraie des années 1930 : à Sedrata, un Caïd  se vantait d’être un tireur émérite et imbattable … Ayant entendu parler d’un chasseur exceptionnel, en Kabylie (Akli Ath Amrouche), il le fit venir à Sedrata, à ses frais, par l’intermédiaire des gens de notre village …

             Après un séjour agréable de quelques jours chez le Caïd, on décida d’organiser une partie de chasse, attendue par de nombreux curieux. Sur le terrain, que le Caïd connaissait pourtant parfaitement, Akli Ath Amrouche ne laissa aucune chance à son  « adversaire  »  qui ne put,  pas une seule fois, lever son fusil,  dépassé par la rapidité et l’adresse de son invité.

             On fêta « sportivement » l’événement  et on combla de cadeaux  notre Akli Ath Amrouche….  



    Commentaire de biologiste (20/05/2009 08:19) :

    Bonjour , tout d'abord bravo pour votre blog , il est rare de trouver un site bien structuré , dont les textes sont de qualité supérieure. Je suis aussi imppessionné par la diversité des sujets. Votre perdrix est magnifique et l'histoire très adaptée , en espérant une suite pour nous donner une idée sur la faune et la flore de cette région, Salutations


    Commentaire de Biologiste (19/06/2009 15:11) :

    Avec son bec et ses pattes couleur de corail, la perdrix rouge ( Alectoris rufa ) de la Famille des Phasianidés , est plus grosse et plus colorée que sa cousine la perdrix grise. Un bandeau blanc surmonte le dessus de l'oeil. Les joues et la gorge blanches sont bordées de noir. La Perdrix rouge, cacabe, glousse, pirouitte, rappelle. Cri d'envol rauque constitué d'une série rythmique kouk-kouk tchouk tchoukar qui la distingue nettement de la perdrix grise. La perdrix rouge fréquente localement les collines et hautes montagnes au dessus de la limite des arbres où elle cohabite parfois avec la perdrix bartavelle. La perdrix rouge se nourrit surtout de végétaux : graines semences, feuilles et racines. Elle quitte son dortoir chaque jour avant l'aube pour se rendre à un point d'eau.







    " Le temps des cerises "

     1- La cerise

                                                             Corbeille de cerises bigarreaux

                 Nous sommes toujours dans les années  1950 – 1954. Début juin, c’est la cueillette des cerises au village et dans toute la région. A l’époque il n’ y avait pas de « fête » de la cerise, mais la cerise apportait, pendant quelques jours, la fête et la joie dans tous les foyers de la Haute Kabylie. Tout le monde ( y compris ceux qui n’avaient pas de cerisiers dans leurs  champs) en consommait des corbeilles (Tiqechoualines)  entières,  offertes gracieusement par les amis, les voisins ou les proches. Jamais, à ma connaissance, quelqu’un n’a vendu les fruits (cerises, figues, raisins…) des  arbres  de ses champs, c’était presque « un tabou » ….. Mieux encore, on pouvait aller dans n’importe quel verger pour déguster les fruits  de ses arbres , à condition de ne pas en emporter avec soi …  ( rares étaient ceux qui entraient dans les champs des autres ).      

                        

                       Bonne fête à toutes les mamans

     

     

                              Une coquette maison de notre village

     



    Commentaire de Biologiste (27/05/2009 13:22) :

    Bonjour, je vous remercie pour la corbeille de cerises , je me suis permis de vous ajouter une définition pour complèter votre article : Le merisier (Prunus avium), aussi appelé "cerisier des oiseaux" ou "cerisier sauvage" est un arbre originaire du Moyen-Orient appartenant au genre Prunus de la famille des Rosaceae. Le bigarreau est à chair ferme, sucrée et dont il existe une multitude de variétés. On attend la suite .


    Commentaire de sofcam (04/06/2009 18:31) :

    Avant,il ya bien longtemps tellement la culture de la cerise etait abondante ma mere et ma tante me racontaient que les femmes en faisaient des parures de cerise comme boucle d'oreille et couronne,d'autre comme chaine et bracelet au fait il ya 3sortes de cerise.cerise bien rouge et dure(TIQOURANINES).cerise cotè rouge et cotè blanc(TAFKHFAKHTH).et les crises connues(TARQUAQUTH) helas!tout est pari comme si c'etait dans un reve.


    Commentaire de AMRANE (15/06/2009 12:57) :

    HMA AHMED possedait un champs de cerisiers sauvages dont les fruits étaient immangeables.A cette époque ,les cours de sciences naturelles dispensées au niveau de l'école sous la direction de Monsieur JACOB se faisaient dans les champs. Donc Mr JACOB emmenait les élèves de sa classe dans la nature et ce jour-là dans le champs de HMA AHMED.Munis de scies à bois ,il ordonna à ses élèves de couper tous les cerisiers biensur en leur montrant comment procéder.Une fois l'oeuvre accomplie ,il procéda à poser des greffes à tous ces arbres.Lorsque HMA AHMED découvrit le pot aux roses,il s'en alla demander des explications à Mr JACOB qui le rassura et lui expliqua que dans deux ans ,la production des cerisiers ne sera que meilleurs et de bonne qualité(bigaro) et qu'il n'y a pas lieu de s'en inquieter. Il n'etait pas convaincu mais bon il accepta le fait accompli.Mon père ne se rappelle pas exactement la date de cet évenement mais crois que c'est Mr JACOB qui le premier a introduit cette sorte de cerise dans notre village .SALUT ET A BIENTOT.







    ‘’Le temps des cerises’’ (2)

                                                                      Thachoucht

        Juin 1952, vendredi et dimanche, jours de congé pour les écoliers…

       Nous étions quatre ‘’gosses’’ âgés entre 7 et 12 ans que Nana, Djouher Ath Younès emmenait régulièrement à Assamer (champ) pour la cueillette  de cerises et de nèfles… Mais pour mériter  de  participer  à ces ‘’expéditions’’ , il fallait se tenir tranquille  et la veille, dormir tôt,  car  le départ  se faisait avant le lever du soleil, pour être de retour à la  maison avant  les grosses chaleurs  .

       Levés aux aurores , nous partions, dans l’obscurité , pas encore bien  réveillés mais surtout peu rassurés car  toutes les histoires terrifiantes  d’ogres , d’ogresses … et de bêtes sauvages hantaient en permanence  nos  jeunes  esprits .

        Suspendus aux basques de Nana, on empruntait, pour nous rendre à  Assamer, le sentier qui va de thaleghlought  jusqu’à Thachoucht en passant par  Thihedjrest, Thiliwa ….. A partir de  Thachoucht un petit chemin(Thaberit) sinueux nous permettait  d’arriver  à destination.

        Assamer est un petit champ, qui nous paraissait  à l’époque  très vaste, très en pente et ‘’inséré’’ entre un petit sentier et un ruisselet (magnifique) où coulait une eau fraiche et d’une limpidité extraordinaire ….. A suivre. 

                                          Cimetière de Thachoucht

     



    Commentaire de massinissa856@hotmail.com (28/05/2009 19:41) :

    la famille mohandali remercie beaucoup da hamid pour ce fabuleux blog qui a emerveille toute la famille et mille merci de la part du petit fils de dahmed (hmedeche)ath mouhdouali

    massinissa856@hotmail.com

    Commentaire de Hamid (30/05/2009 14:23) :

    Merci Massinissa pour ton message. Da Hmadèche Ath Mouhdouali, ton grand-père a toujours étè un ami de la famille. Il fut un homme merveilleux et d'une extréme générosité... je l'ai connu au village et à Guelma. Qu'il repose en paix.

    hamidaitkaki@yahoo.fr

    Commentaire de madisson39 (12/06/2009 09:37) :

    Je tiens à remercier moi aussi le concepteur du blog à qui je peux avouer que je me suis servie de toutes ces belles photos pour des besoins et des activités diverses,j'éspére qu'il ne m'en voudras pas mais c'est pour la bonne cause mais en rajoutant cette photo du cimetiére de tachoucht,il me touche énormément car repose ds ce cimetiére deux femmes que j'aime et j'admire,lala sékoura qu'elle repose en paix et sa belle fille qui nous a quitter trés tot lalla aldjia ,la femme de sidi ali ait si mammar,elle a laissé dérriére elle 8 enfants dont un vit en france,cette photo lui permet virtuellement de se recueilir sur la tombe de sa mére.Merci,voyez bien qu'avec peu de moyens tout le bien que vous procurez à tous ceux qui sont loin et également tout prés, JE M EXCUSE AUSSI POUR TOUTES LES FAUTES QUE JE COMMETS ET QUE JE N AI PAS LE TEMPS DE CORRIGER


    Commentaire de ahcene (21/08/2009 12:16) :

    dans cette page ,tu evoques tihadjrest que vous traversiez avant d'arriver à assamer.si mes souvenirs d'enfance ne sont pas faux ,c'est l'endroit d'ou les femmes allaient chercher thoumlilt(terre glaise,argile)pour crepisser les murs de l'interieur des maisons ou pour fabriquer de la poterie.est-ce que je suis dans le vrai?amities.ps:dans mon commentaire precedent assamer c'est l'est et amalou c'est louest.

    http://kardacheorl@yahoo.fr
    kardacheorl@yahoo.fr

    Commentaire de ahcene (28/08/2009 23:59) :

    cher hamid,en faisant ce dernier commentaire je voulais provoquer une discution sur "thoumlilte" produit utilisé pour decorer les murs des maisons (de l'interieur).j'ai de vagues souvenirs ou plusieurs femmes se mettaient ensemble(touiza) pour badigeonner les murs et ajouter apres assechement de thoumlilte un produit blanchatre(peut-etre du platre) et le lissaient. parfois elles terminaient cet ouvrage par des decorations avec des motifs de couleur foncée faits avec une sorte de piceau.amitiés.


    Commentaire de Hamid (29/08/2009 12:31) :

    A si Ahcène donne-nous un peu de temps! Le revêtement de nos anciennes maisons avec " Toumlilte", fera l'objet d'un article mais un peu plus tard. Salut!

    hamidaitkaki@yahoo.fr




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