Entretien avec le P/APC d'Iboudrarene (fin) 

1-    Structures  sanitaires   de  la  commune . 

Au nombre de sept  ( 7 ) ces structures se répartissent  comme suit ; 

         a-   Une  polyclinique    à  Ath Ali Ouharzoune 

         Polyclinique  à  Ath Ali Ouharzoune 

         b-   Une salle de soins  à  Tassaft /Ath R’bah 

         c-    Une salle de soins  à  Bouadnane /Ighil N’Tsseda 

         d-   Une salle de soins  à  Ighil Bouamas 

         e-   Une salle de soins  à  Tala  N’tazert 

         f-   Une salle de soins  à  Derna 

         g-   Une salle de soins  à Ath Allaoua , fermée comme l’école , en attendant des jours meilleurs .

        2-   Six (6) Foyers  pour jeunes  (Tassaft/Ath R’bah , Ath Ali,   Ighil  N’Tsseda /Bouadnane, Ighil Bouamas , Tala N’Tazert , Derna ), construits dans le cadre  des  PCD ( plans communaux de développement ) équipés et gérés par l’APC  en  collaboration  avec  les  associations  culturelles  existantes . 

   Foyer  pour jeunes   d 'Ath Ali ouharzoune

 3-    Agriculture  :  aides de l’Etat  . 

          A) -  à  l’élevage  :  Seulement  4 ( quatre )  projets  sur  120 ont été agréés  à ce jour . .. C’est  peu ! 

          B) -  à  l’arboriculture :  les aides de l’Etat concernent ,  pour le moment  et   prioritairement  les  villages  situés  « en hauteur »  ( vers la montagne) . Prises en charge par une société  d’Etat ( Forêts)   ces aides  consistent - d’abord  à financer l’aménagement  les trous  de plantation   - ensuite  à mettre  à  disposition , gratuitement ,  les jeunes plants ( oliviers , cerisiers , et autres  variétés …)  - et enfin , en participant  activement aux différentes  opérations de  plantation 

       C)  Social . – Aides de l’Etat ( 700.000 DA ) à la construction rurale . A  titre  indicatif  70  dossiers ont été   agréés pour le seul village d’Ighil  Bouamas  et  25 sur 30 ( dossiers )  pour le village d’Ath Ali .  

- aides   aux sinistrés   -  aides   à la rénovation   des maisons 

       D) Projets : 

               1) – En cours de réalisation : alimentation en gaz de ville : pour le moment, seuls  sept (7) villages sont concernés  et les deux autres, Darna  et Ath Allaoua  le seront dès le mois d’octobre prochain. Actuellement les travaux sont en cours pour l’installation des compteurs au niveau des villages d’Ath R’Bah  et de Tassaft Ouguemoune …. La fin des travaux  est prévue pour la fin de l’année  2014. 

              2) – L’alimentation des villages en eau potable étant insuffisante, surtout en été, une  réflexion est en cours pour un  captage à partir de Tizi N’kouilel….. 

              3)   Création d’emplois. Une fois résolu le litige avec les domaines, l’ouverture de la carrière ( sise  au bord de la route vers la montagne ) permettra la création  de postes d’emploi et générera  certainement des rentrées d’argent frais  pour les caisses de l’APC  . 

        Merci Monsieur le P/APC d’Iboudrarene  pour cet entretien.  

Commentaire de ahcene (26/06/2013 18:01) : à cette premiere et rapide lecture,je trouve que le domaine du tourisme a ete oublie.cela aidera probablement au developement de la commune qui recele de nombreuses potentialités.en tout cas je constate que d'enormes progres ont ete réalisés dans differents domaines.bonne continuation.

Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (27/06/2013 17:27) : Exact ya si Ahcène ! Des progrès certes mais beaucoup reste encore à réaliser . D'abord comment enraciner ,dans les villages , nos jeunes désoeuvrés ? Comment développer le tourisme sans infrastructures ? Ces sujets ont été rapidement abordés avec le P/APC d'Iboudrarene qui réflchit sur la faisabilité de l'aménagement ,en centres d'accueil , de strutures non exploitées .... Mais est-ce suffisant et ne risque-t-on pas de nous heurter à des oppositions ? Les problèmes ne sont pas faciles à résoudre . http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/

Commentaire de saidouiza (30/06/2013 00:27) : Hier (28/06) j'ai passé la nuit dans ma petite maison à Ighil-Bouamas à l'occasion d'une waâda pour la disparition de mon cousin AMER YAHIA Ali d'Oran. A cette occasion j'ai rencontré pour la première le maire de notre commune. Il m'a paru très sportif et portait très fièrement un survêtement portant l'inscription "APC d'Iboudrarène". Il y a eu un grand match l'après-midi à souk Lejma. En descendant pour y faire mes emplettes, j'ai vu des dizaines de voitures stationnées aux abord du petit stade en tuf. Le soir, vers 19 h, alors que j'étais au seuil de ma maisonnette, des dizaines de voitures tous feux allumés passaient dans un brouhaha de poussière venant des monticules de terres abandonnés à l'emporte-pièce par l'entreprise qui a été chargée de placer des conduites de gaz naturel. Indifférents, les jeunes brandissaient des drapeaux et crier victoire.Ils allaient où en venant de Souk Lejma en passant par Ighil-Bouamas? Il y avait en tout cas un grand boucan, on m'a même appris qu'il y a eu des bagarres durant le match. Le maire m'a fait part de sa rencontre avec Hamid le vendredi dernier, il est très coopératif et souhaite être aidé dans sa difficile mission. Alors que doit-on faire? Peut-on rendre plus vivable notre contrée? Normalement oui. Mais mon problème est de savoir,et c'est la discussion que j'aimerais avoir avec le maire prochainement: Est-ce que les APC sont limitées dans leurs budgets? A ma connaissance non, tout besoin justifié exprimé trouve sa réponse dans l'opulence conjoncturelle que vit l'Algérie. Si c'est le cas pourquoi ne pas faire appel au Chinois pour faire du petit stade actuel, démuni, un stade digne de ce nom. Il le feront même si le stade est limité par le lit de la rivière. Il sauront le faire. Pourquoi aussi ne pas exiger des entreprises qui sont payées pour faire des travaux de laisser les endroits propres. Quels sont les moyens prévus pour lutter contre les feux de forêt(d'oliviers. Quand assurera-t-on un transport régulier et performant aux habitants de la commune.Quand mettra-t-on fin aux coupures d'eau. Ce ne sont que cinq exemples, mais il y en a d'autres. Hocine

Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (01/07/2013 21:34) : Salut tout le monde . Je reviens , moi-aussi 'du pays' ( si thmourt comme on disait avant ) où j'ai passé la journée du 29/6/2013 …. J'ai déambulé à travers les ruelles , toujours insuffisamment fréquentées , quelques vieilles par ci , quelques enfants par là et , surprise ! je surprends , en plein travail de restauration de Tassirt n’Da Ali , notre sympathique et courageux Kamel Ath Younès qui , dommage , ne tarda pas à rentrer sur Alger ... , mais le soir , en fin de journée , on découvre avec plaisir des "groupes " de jeunes et de moins jeunes à Tighilt n’Ahmed Amrane , à Guer Ihouna , à Ouchavane ….A Tighilt n’ Ahmed Amrane , par exemple , en plus de l'équipe invétérée de joueurs de dominos ( presque toujours les mêmes ) et de ses supporters , il y avait du monde dont certains s'apprêtaient , après un week- end ou une simple visite familiale de quelques heures , à rentrer à Tizi , à Alger … Chez ma cousine Kissa la maison grouillait de femmes et d'enfants ... ,il y avait de l’ambiance ! Avec Hamid Ath Moussa nous avons bavardé , malgré la fatigue du voyage , jusqu’à une heure très tardive de la nuit ; tout y est passé : nos souvenirs communs , les histoires du village , ses clans , « la saga » fantastique de certains de nos arrières grands-parents ( que Hamid am devrait écrire ) …, du présent , des problèmes…, du futur …J’aurais voulu rencontrer Abdesslam , notre P/APC , pour préciser certaines informations mais , semble –t-il, il était très occupé avec le bitumage de la route vers le village d’Ath Allaoua http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/

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Lorsque la solidarité n'existe pas entre les citoyens, c'est tout l'avenir des générations futures qui est compromis. Notre belle région à travers sa culture millenaire et ses valeurs ancestrales a été toujours solidaire. Ces valeurs sociales et humaines nous ont accompagnées durant notre jeunesse.

Nos parents, malgré la grande misère, se sont sacrifiès pour que nous reussissons notre vie. Cet acquis fondamental doit nous unir cette fois-ci pour aider nos proches, nos voisins, nos amis. Nous devons coopérer pour aider les générations futures en créant des richesses par le travail.

"Taletalt"

Nous sommes moralement obligés d'apporter notre contribution aussi modeste soit elle par l'acte et non pas par des paroles. L'idée est que les gens du métier accompagnent notre jeunesse dans la réalisation des petits projets qui sont à notre portée.

http://aitaliouharzoune.org/ 

    Nos grand-mères au village

                                         Saidouiza

           A  défaut  d’aller à  l’école  , les  filles  et  les femmes  du   village  allaient aux champs et s’occupaient  des travaux de la maison  , elles ne se voilaient pas  ,  portaient  simplement    un châle sur   les  épaules  et ,  pour dissimuler  leurs cheveux  ,     un  mendil   ,  un foulard  noir aux  traits de  couleur  jaune  dont  le pourtour   est  brodé  de  fils de soie  avec ,  à  chaque  angle  ,  des   glands    ( pompons ) multicolores  . En traversant  la djemaa…., elles  baissaient la tête  et pressaient le pas  . La fontaine était  leur lieu privilégié  où elles  se rencontraient pour échanger des informations,  des confidences  et  les  potins  du  village  … 

              Elles  s’habillaient  de  robes   aux  cols en  V  et  aux  manches   courtes  .  Le  tour du col ,  des  manches  et  le bas de la robe  étaient ornés de  quelques rangs de galons et de zigzag  de plusieurs  couleurs  dont  la disposition ne se faisait pas au hasard,  obéissant à des traditions propres à la région.  La couleur  noire  était  la  couleur reine , elle était disposée de manière à apparaître comme la couleur dominante . Des  ceintures ( Tisfifine )  confectionnées avec plusieurs  mètres  de tresses ( issoura)  multicolores ,   à base de  fils de laine  travaillés  localement , accompagnaient le port  des  robes. A  chaque chose son utilité  :   ces  ceintures  enroulées  autour du bassin   permettaient de conforter le dos des femmes  et  de  servir  d’appui  pour  faciliter le transport des charges  : la  cruche d’eau    , le fagot de bois ,  la corbeille ( akechwal ) de fruits  … , et aussi ,quelques fois ,  un enfant  .   Au niveau de la poitrine, la robe  était légèrement   remontée  pour former une grande poche  ( ichiwi ) , qui servait , à  l’occasion , surtout  aux grand-mères ,  à  porter ou  à  cacher   des  friandises  à  offrir.    Leurs  tenues   étaient  agrémentées   d’un  pagne  ( foudha  pour les fêtes   et  timehremt  ouheless   pour le travail )    , à  rayures  rouges ,  noires et  jaunes ,  noué  autour de la taille et  tombant jusqu’aux chevilles …Cette   ‘ foudha ’  symbolise encore aujourd’hui  la  femme  kabyle  , la  Kabylie  en  fait.