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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources
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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources

VIP-Blog de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
hamidaitkaki@yahoo.fr

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  • Créé le : 09/01/2009 20:53
    Modifié : 27/08/2020 17:37

    Garçon (69 ans)
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                                                M’barek  Ath Menguellet

                                                                          par Saidouiza

                 Un  témoignage  d’un  homme  de  lettres  ,  Da  Hamou  , daté  de  mars  1990  à propos  du  propriétaire de la maison  bombardée   ( M’barek  Ath  Manguellet  , voir article Le témoin du petit village  ,  page 35  ) )   :   «  C’est  en 1935 ,  à  l’école primaire  supérieure  de  Tizi-Ouzou  que  je l’ai  rencontré  pour  la première  fois      . Il  était  interne et  fréquentait  le  cours  supérieur   où il avait le privilège de recevoir un  enseignement  de qualité . L’année   suivante  , il  fit son entrée  en  première  année  de   l’E.P.S .  D’une solide formation de base,  il  devint  un  brillant élève  régulièrement  inscrit  au tableau  d’honneur.  J’étais en  externat  ,  en  quatrième année  , classe de préparation  au concours  d’entrée  à  l’Ecole normale de  Bouzaréa  .  Par-delà  le  lien de parenté  qui  nous  unissait  ,  nous nous sommes  liés  d’une grande amitié . J’étais persuadé  qu’il  irait très loin  dans  ses  études . On pouvait sans risque d’erreur  le  situer   dans  ce petit  groupe d’élèves   surdoués  de  la  cloche  Laplace -Gauss  ,  courbe mathématique  des  probabilités .  Je  le quittais dans cette  perspective  d’espoir  en 1937.   J’entrai à l’Ecole normale. »

                 « Quand  je  le  revis  en  1941  à  Ighil-Bouamas   à  l’occasion  d’une  fête  familiale ,  je  fus désagréablement   surpris ,  peiné ,  d’apprendre  qu’il  avait  interrompu  ses  études  au  motif d’exclusion .  La sanction  qu’il  avait  subie  était  bien  injuste  et  imméritée.  La faute  qu’il  aurait commise  était  d’une   indigente   banalité  .  Dans  un devoir de composition  française , il avait développé   le thème  de la  jalousie  freudienne  . Faisant  dialoguer ses  personnages,  il avait  ciblé le  professeur   avec   une  certaine  note  d’humour  douce-amère ,  une  dame  dont  on  disait  précisément  qu’elle  était  jalouse .  C’était  tout,  rien  que   cela  .  Piètre  professeur  de  lettres ignorant  le courant  littéraire  du surréalisme  en  vogue   !  Inhiber  la  richesse  de  l’inconscient  d’un  adolescent ,  quelle  indigence  d’esprit ,  quelle  médiocre  pédagogie  !  Au  conseil  de  discipline , seul   mon  ancien professeur de français ,  Monsieur  Michel , l’avait  défendu  avec  colère  et  chaleur ,  mais  en  vain.  C’est  ainsi  qu’il a  été  brisé  dans   son  cursus  scolaire  non  pour sa  conduite ,  mais  pour  son  intelligence  précoce ».

               «   Dès  lors  qu’il en  gardait  une  grande  amertume , une  profonde  blessure,  son engagement  politique  devenait  un  exorcisme »   . « Je  le  revis  de  nouveau  en  1946   à Ighil-Bouamas.   Il  militait  activement  dans  le M.T.L.D . ,  parti  intransigeant ,  partisan de la lutte armée.  J’étais  à  l’U.D.M.A. parti   modéré  , partisan du  dialogue. Nous  procédions  souvent  à  un  échange amical  d’opinions.  Il demeurait  toujours   aussi   résolu  dans  ses  convictions.  Sa conclusion était invariable  :  «  Malheur à  celui qui  croît  en  la  parole  de  la  France . »  La  seule   concession  qu’il  me  faisait,  c’était  son  sourire  à  fossettes. »      à  suivre .








          Une  mine à Laaziq ( été 1956 ),suite .

     

                   On nous avait  donc  «  parqués »  au virage de Laaziq  , une sorte de  canyon  à  cette époque-là  avec  deux  versants  abrupts de chaque côté de la route , et …, sous  la garde de soldats  armés  de  mitraillettes ( des MAT 49) nous  fûmes soumis  , de  la  part d’un  lieutenant et de ses sbires , pour la première fois depuis le début de la révolution,  à  un interrogatoire « collectif » des plus étranges  : menaces, propos déplacés , questions insidieuses ….Cette situation nous paraissait  d’autant plus  inacceptable  et bizarre qu’au départ  nous ne  savions pas  ce que   voulaient exactement   les militaires (  on   ne savait même  pas  qu’il y avait une mine enfouie  quelque part sur la route ).

     

              Et puis on nous annonça ,  enfin,  l’existence   de cette mine enfouie sur la route et qu’il fallait ,  sous peine de sanctions , dénoncer  l’auteur  de cet « acte criminel » ……  Les évènements prirent rapidement  une tournure   dangereuse  lorsque le lieutenant , en charge de l’opération , désigna  un jeune homme ,  Houhou , un ancien sous-officier , sur qui pesaient  de  lourds  soupçons ,  pour  désamorcer la mine …Refus catégorique  ,  protestations  générales , palabres  et puis brusquement , outrés  et révoltés , tous nos villageois présents sur les lieux et comme un seul homme  , à leur tête Dda Chavane Ath Belkacem ,   décidèrent de marcher sur cette mine ,  joignant le geste à la parole .

    Houhou

             Complètement déstabilisés les militaires, qui ne s’attendaient sûrement pas à cette réaction collective ,   nous  empêchèrent d’avancer  en nous tenant en respect avec leurs armes . Et ce fut à cet instant  que notre lieutenant  ,si sûr de lui auparavant, interpella à très haute voix le capitaine  Bondier ,qui suivait depuis  le   mausolée de Sidi M’hamed Larbi  le déroulement des opérations  :   « - mon capitaine ! - ils veulent tous sauter ! » .  « Non,empêchez-les d’avancer .  J’arrive ».     

                                                         à  suivre .



    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (22/10/2013 20:58) :

    Voilà ce que le commandant Talant , en poste à Tassaft Ouguemoune en 1956 , a écrit , dans ses « Témoignages » , page 57 , à propos de cet évènement : « … le lendemain vers 14 heures , le capitaine Bondier saute de sa jeep dans un nuage de poussière et se précipite dans mon bureau …, il faisait très chaud … Le commandant de la 2ème compagnie me rend compte des faits suivants : l’une de ses patrouilles vient de découvrir sur la route , au pied de la kouba d’Ait Ali Ouharzoune , deux mines de fabrication artisanale ; la première avait explosé avant son passage , provoquant une faille dans la chaussée qui avait laissé la seconde apparente . Il s’agissait de mines à traction , avec mise à feu par piles électriques . La charge d’explosif , d’environ un kilo , était contenue dans un pot en verre . Des fils la reliaient à une haie de cactus derrière laquelle était camouflé le déclencheur de la mise à feu . Celui-ci avait disparu . … Je décide de réagir fermement et rapidement. C’est bien ce que désirait le capitaine Bondier , qui pense que les auteurs de l’attentat ont au moins des complices à l’intérieur du village . Un détachement léger est formé en quelques minutes ; il comprend une pièce de 75 sans recul . Et nous partons à Ait Ali Ouharzoune où nous retrouvons la 2ème compagnie , venue à grande allure de Tala n’tazert . » A suivre .

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    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (25/10/2013 16:46) :

    Suite du témoignage du commandant Talant : « Les hommes du village sont rassemblés par nos soldats qui sont allés les chercher dans leurs maisons et emmenés sur la route , près de la mine , bien visible dans son trou . J’ai fait pointer le canon sur le centre du village , et chacun peut le voir prêt à faire feu . Le capitaine Bondier demande un volontaire pour déminer . Les cent hommes présents se récusent….. Il y a parmi eux un ancien sous-officier , libéré depuis peu du service militaire . Le capitaine Bondier lui demande de déminer ; il refuse . Je suis dans l’impasse…. , je donne un dernier avertissement , tandis que , sans que quiconque puisse s’en douter , j’indique au chef de pièce l’endroit exact où il devra tirer , à une centaine de mètres devant le village , dans un coin où il n’y a personne ….et je commande le feu … »

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    Commentaire de unancien (25/10/2013 18:54) :

    Travail de mémoire intéressant . Il me semble qu'il y a quelques erreurs dans le témoignage du commandant Talant que nous n'avions pas vu ce jour-là , à moins qu'il ne fut resté au niveau du mausolée de Sidi Mhamed Larbi avec son canon .


    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (26/10/2013 17:40) :

    Oui je confirme qu'au virage de Laaziq , au début, il n'y avait ni le capitaine Bondier ( appelé en catastrophe par son lieutenant ; il suivait le cours des évènements à partir du mausolée de Sidi M'hamed) ni le commandant Talant . Personne n'a vu ce fameux canon ; d'ailleurs comment pouvait-on tirer sur le village à partir de cet endroit ( juste après la maison Benmoussa actuellement en allant vers l'APC ) ? Le canon était sûrement placé du côté du mausolée où se trouvait peut-être le commandant . .

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    Commentaire de afrmed (02/09/2014 09:41) :

    cet événement est cité dans un ouvrage d'Henry Alleg.







    Dubaï  .  Envoyé par  Rachid O.

    Le Mercredi 23 octobre 2013 , Yahia Nazef  a écrit :

    Dubaï

    Gouverner, c'est prévoir, pas seulement se pavaner en Rolls plaquée or sur un tapis de pétro-dollars. A Dubaï, on a construit le plus haut gratte-ciel du monde, mais oublié quelques problèmes ...fondamentaux.Au départ, les égouts de Dubaï avaient été prévus pour une population de quelque 20.000 âmes, imaginant que chacun ferait ses petits besoins chez soi avant d'aller au bureau.  Le Burj Khalifa (136 étages) a une hauteur de 736 mètres. Environ 35.000 personnes s'y trouvent en permanence. On a calculé que chaque personne  y "délivre" quotidiennement 200 gr de matières fécales.
    En ajoutant les "petites commissions", on en est à 7 tonnes par jour, rien que pour Burj Khalifa.  Ajouter à cela qu'on se lave les mains avant, après, (mais non, pas pendant !) La grande majorité des occupants prennent aussi au moins un bain ou une douche par jour.
    Et Dubaï ne compte pas que le Burj Khalifa, les gratte-ciel y ont poussé comme des champignons.
     
    Au total, à chaque heure qui passe il faudrait évacuer 50 tonnes d'eaux "noires".  Pour éviter que Dubaï soit submergée par un tsunami brun et que les égouts ne débordent, on réquisitionne chaque samedi des camions vide-fosses septiques de tout le pays.  Pendant le reste de la semaine, on préfère éviter que les touristes ne soient confrontés à chaque coin de rue avec un camion éboueur.
    Pour évacuer 24x50x7= 8.400 t, chaque camion prenant 4,2t, il faut 2.000 camions. Les camions doivent se présenter 24 h à l'avance
    Voici ce que ça donne sur la route : voir la vidéo
     






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