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Algérie – Angleterre à At Ali

Après l’échec de mes tentatives de photographier deux de nos très anciens points d’eau (ce n’est que partie remise) et une petite discussion, avec trois jeunes gens (voir articles précédents), je remonte au village. A Tighilt Ahmed Amrane règne une ambiance des grands jours. Au magasin de Houhou, quatre ou cinq personnes, assises devant un téléviseur, attendent la retransmission du match Algérie- Angleterre et , évidement , comme partout ailleurs ……, chacun y va de son commentaire…. On revient sur la rencontre du 13 juin contre la Slovénie, sur la faute bête de Ghazzal et de son expulsion, sur le but encaissé par Chaouchi , sur les choix tactiques de l’entraineur ….. etc. , etc. , et bien sûr, les avis sont souvent contradictoires .
Le début de la retransmission de la rencontre met fin, provisoirement, aux débats. Le remplacement de Chaouchi par M’bolhi et la rentrée de Boudebouz n’ont échappé à personne mais, en ce début de match, avant de risquer un commentaire, nos supporters, prudents, préfèrent attendre la suite des événements.

Personnellement, pour ménager mes nerfs j’opte pour une ballade, en solitaire, à travers les ruelles du village et de ses environs immédiats. La température est idéale, l’air est pur, les paysages magnifiques et le coucher du soleil, admiré à partir de Taguemount , est tout simplement féérique et apaisant ….
Fin de la partie, retour chez Houhou. Les commentaires sont plutôt mitigés : est-ce un demi-échec ou bien un demi-succès ?.... . Après le diner, vers 23 heures, je remonte Azrib nkhimoudh jusqu’à Guer ihouna où une bonne dizaine de jeunes gens sont en train de jouer au football. C’est peut être, leur manière à eux, de fêter l’événement.
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Amdouche (suite)
Samedi 19 juin 2010- 14 heures.
Avant de m'engager pour une nouvelle aventure, j'observe attentivement les lieux et j'aperçois, à gauche, une piste qui traverse carrément une propriété privée , Ighil nat Kaki (chose impensable il y a quelques décennies). Quant à l'ancien sentier vers Amdouche, il n'existe plus.....

Amdouche

Amdouche
«Tala n’guighil, Amdhouch, l’Aînser, Taferant, Tala n’Bouzid Aissa, Tala Guem’rabden…, les principaux mais néanmoins plus importants points d’eau furent judicieusement aménagés avec le concours d’experts Turcs (Si Ahmed Atourki, l’un de ses architectes avait sa maison du coté d’Ath Sidi Mamaar, d’après les anciens). (Sous toutes réserves) »

Tala n’guighil
« Situées en dehors du village, ces sources naturelles qui, des siècles durant, ont abreuvé de leurs eaux hommes et bêtes, ont conservé malgré leur âge avancé et l’indifférence dans laquelle on les tient aujourd’hui, une certaine originalité avec leur bassin, leur abreuvoir et leur partie couverte. »

Amdouche

Tala n’guighil
« En plus de l’eau qu’elles allaient y chercher quotidiennement dans leurs cruches (Aboukal) pour remplir la « Tassebalt » familiale, les femmes du village s’y rendaient aussi, à l’occasion, pour conjurer le mauvais sort car on attribuait à ces fontaines, comme d’ailleurs à d’autres lieux et arbres séculaires, des pouvoirs surnaturels. On y consommait alors diverses victuailles (Asfel) en prenant bien soin d’en laisser un peu aux « gardiens des lieux – Assasen » D'après Ahmed Hazi
Tala n’guighil
Observation. Je pense que chaque village avait ses propres points d'eau. A titre d'exemple, je cite monsieur Brahim Ben Taleb (qu'il me pardonne ! ) à propos des sources du village de Tikichourt (aux Ouacifs): "Lgma ntala est à la fois une fontaine et un lieu de prière...... située en bas du village nat Ali Ouharzoune mais implantée sur les terres de Tikichourt..... Ceux qui arrivaient de très loin, trouvaient les moyens logistiques pour y passer la nuit (une chambre pour les femmes et une autre pour les hommes...) malheureusement de tout cela il ne reste que des ruines" Petite liste des sources de Tikichourt : " Tala mbwadella, tala ntegrurin......., layencer, amdoun, aqil, semlal, ..... tamduct..... etc (28 au total)"
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Commentaire de assidu (25/07/2010 12:35) :
- au niveau du point d'eau Amdhouche, à coté des 2 petits bassins au
fond est écrit "AIT MESBAH Ahcène 1951", je ne sais si tu l'as
remarqué.
- En parlant d'architectes Turcs installés à Sidi Maammar, il y a une
famille actuellement "ATERKOUI" à Sidi Maammar.
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Commentaire de Hamid (25/07/2010 20:30) :
Non Assidu je n'ai remarqué aucune inscription. Effectivement la
famille Aterkoui du quartier nat Sidi Maamar aurait comme ancêtres des
"experts" Turcs ( sous toutes réserves).
hamidaitkaki@yahoo.fr |
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Hommage à Djamel Hazi
(1934-1991)

Pas du tout facile de parler d’un être cher, ravi à l’affection des siens pour un monde meilleur … Djamel nous a quittés trop tôt, à l’âge de 57 ans, laissant derrière lui un vide que rien ni personne ne peut combler. Allah yarahmou. Il est et sera toujours présent dans nos cœurs.
Qui, dans la famille ou parmi ses nombreux amis, de Souk-Ahras à Annaba, de Tébessa à Constantine …. , d’Alger, de Tizi, d’At Ali …., n’a eu besoin des services de Djamel, l’homme providentiel, capable de régler leurs problèmes ? Homme de principes, très sensible et gardien des valeurs héritées de ses aïeux, Djamel n’a jamais hésité à faire de longs déplacements, à partir d’Alger, pour dispenser aide et réconfort à tout membre de la famille qui en avait besoin (Ain Fakroun, Azzaba, Annaba, Ouenza …).
Comment oublier Djamel qui m’a toujours accueilli avec le sourire et, à l’occasion, me racontait tout, y compris les petits secrets de famille ? Ses yeux pétillaient d’intelligence et ses paroles, parfois ‘’assassines ‘’ et désarmantes, laissent pantois quiconque osait lui raconter des craques … Quand il le fallait, il savait tourner en dérision, avec finesse, les beaux parleurs. Djamel était trop subtil !
Très pieux, il a incarné un Islam de clémence et de miséricorde…, même son pèlerinage à la Mecque a été fêté dans la discrétion totale, sans tapages ni excès. Repose en paix Djamel, Allah Yarahmek, nous ne t’oublierons jamais.
Hamid At Kaki
Commentaire de Maître A. Khaldi de Annaba
Quoi dire de Djamel Hazi ?
En même temps que j’ai connu Mahieddine son frère, décédé depuis peu, courant juillet 2010, j’ai rencontré Djamel qui ‘’sévissait ’’ sur les hauts de la rue Didouche Mourad, à Alger. Le pressing où il ‘’officiait’’ constituait un pôle.
Les frères étaient précédés par la réputation de leur père, l’inusable Hadj Mohamed Hazi qui avait marqué l’histoire du militantisme à Souk-Ahras par son nationalisme exacerbé. ‘’ Bon sang ne saurait mentir ‘’ , Djamel, tout naturellement était dans la lignée du père.
Comment était –il ? S’il n’était pas l’Algérien idéal, tel que celui-ci eut pu être souhaité, il s’en rapprochait. Tous les ‘’terreaux’’ du pays étaient en lui : celui de ses racines, bien présent, comme également celui de la région d’adoption de la famille.
Qu’ai-je retenu de lui ? Son dévouement, sa spontanéité, sa générosité …, tout cela baignant dans un humour décapant lequel, pour s’exprimer, n’aurait pas besoin de planches de théâtre… Le mot d’esprit, tiré de la tradition orale, urbaine ou rurale, fusait à chaque instant et le public, restreint mais de qualité, appréciait. Ce qui reste dudit ‘’public’’ rend hommage à la mémoire des frères Hazi et à celle de leur père.
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Commentaire de ahcene (25/07/2010 19:58) :
je n'ai pas eu la chance de connaitre de son vivant djamel hazi,mais
ce que tu as ecrit,de meme que l'hommage de maitre khaldi ne me
surprennent pas.il avait(comme son frere mahiedine)de qui tenir ces
qualités,du grand hadj mohamed(da moha ath ouhazi)que j'ai connu dans
mon enfance et dont j'ai parlé dans un temoignage dans une des
premieres pages de ce blog.je crois qu'un lion ne peut donner
naissance qu'a un lion et je repete l'adage de maitre khaldi:bon
sang ne peut mentir.allah yarhamhoum.
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Commentaire de Rachid O. Paris (26/07/2010 16:27) :
Je ne saurai laisser passer l'occasion de l'hommage aux braves
hommes de la famille Hazi , sans m'y associer. J 'evoquerai
seulement mon frère et ami Djamel allah yarrahmou, que j'ai bien connu
et avec qui j'ai partagé des moments de joie, de tristesse ,et des
longs moments passés dans son antre à Didouche Mouradd avec bon nombre de
nos amis communs. l'espoir ,l'amitie, et le sang nous liaient.
Djamel etait la sagesse, et quiconque avait besoin d'un conseil,
d'un appui, d'une aide, connaissait son adresse eT sa
disponibilité.Mon pere egalement ,allah yarrahmou,avait une grande estime
et une grande affection pour Djamel, il etait de tous nos secrets de
famille, et etait la caution morale pour tout ce qu'il entreprenait,et
vice versa...... JE M INCLINE ENCORE RESPECTUESEMENT A SA MEMOIRE ET CELLE
DE TOUS LES HAZI, RECEMMENT ENCORE NOTRE CHER MAHIEDDINE. ALLAH YARHAMHOUM
PS merci mon cher hamid de nous donner ainsi l'occasion de nous
exprimmer sur des sujets emouvants ,serieux et profonds cordialement
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Commentaire de Amrane Ait Kaki (29/07/2010 18:58) :
La famille HAZI de S/AHRAS, je l’ai connue pour la 1ère fois en 1960. A
cette époque j’avais 11 ans. Notre cousin Hacène Ait kaki, Allah yarahmou,
venait alors à Sedrata pour faire du négoce. Il était démarcheur ou
représentant en quelque sorte de leur magasin à Annaba. Et c’est ainsi
qu’il fut décidé que je parte avec lui pour passer mes 1ères vacances, chez
lui, à Annaba..1ère escale S/Ahras Nous sommes restés 3 jours chez la
famille Hazi et c’est ainsi que j’ai connu HADJ MOHAMED, DJAMEL, MAHIEDDINE
ALLAH YARHAMHOUME et aussi, si ma mémoire est bonne, Abdelkrim qui a mon
âge etc… Nous avons donc bénéficié de l’hospitalité de cette famille
pendant 3 jours. Quelques années après(1969) j’ai revu Djamel à ALGER dans
son magasin (dégraissage) .Je résidais chez mon oncle (Ait Belkacem) qui a
son appartement à deux pas du magasin de Djamel et c’est ainsi qu’un jour
en passant devant le pressing je trouve Madjid Ath Amer ouali assis devant
la porte du dégraissage et c’est ainsi que j’ai renoué avec Djamel.
C’étaient tous de grands hommes n’Ath ali.Allah yarhamham
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