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Contribution
Saidouiza
Tous les mouvements nationaux luttèrent pour l’Algérie , quelles que fussent leurs différences d’opinions : les radicaux , les partisans de l’assimilation et de l’association , les religieux , les centristes , les communistes … , tous militèrent pour l’Algérie , chacun à sa façon , jusqu’au jour où leurs efforts se conjuguèrent et se fondirent naturellement dans un seul éveil , un seul élan , un seul parti , celui qui enfanta la Révolution de novembre 1954 . Ils apportèrent tous une pierre à l’édifice , telles des marches d’une échelle que l’on escalade jusqu’au sommet du militantisme , jusqu’à la guerre …le reste n’est que querelles d’hommes.
Sans doute , pour mener un combat de la dimension de la Révolution de 1954 , contre une colonisation de peuplement caractérisée par l’exploitation économique et l’oppression politique , un seul mouvement, derrière un seul parti , était la voix indiquée. Du fait même de la nature de la colonisation , les revendications pacifiques des mouvements nationaux n’ayant pas donné de résultats , notamment celles qui suivirent la seconde guerre mondiale où le soulèvement ( Sétif , Kherrata , Guelma… ) fut réprimé dans le sang , la France contraignit l’Algérie colonisée à lui faire la guerre. La France ne sut pas ou ne put pas , ensuite, faire la paix autrement que, ...comme l’a faite de Gaulle , suivie d’une autre guerre avec l’ O.A.S.
Quant à nous, nous aurions pu mené le pays à bon port si nous avions , au lendemain de l’indépendance , ouvert la voix à la démocratie , même si nous devions nous entendre sur un programme minimum pour une gestion transitoire de l’économie , eu égard à la situation et à la misère de l’époque. La Révolution algérienne a bien été soutenue par l’U.R.S.S., et nous n’étions pas , non plus , les ennemis des Etats-Unis qui soutenaient le droit des peuples à l’autodétermination . Si nous avions donc pu faire autrement nous ne serions , sans doute pas , dans la situation dans Laquelle nous nous trouvons aujourd’hui , en train , encore , de nous chercher.
Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (24/03/2014 15:50) :
Bref "résumé" qui arrive à propos . Ne sommes-nous pas aujourd'hui à la
veille de grands changements politiques ,que nous espérons pacifiques et
porteurs de progrès pour notre pays ? Juste une petite observation pour
signaler que les différents courants ou partis politiques ,à la veille du
déclenchement de la lutte armée en 1954 , ne s'étaient pas tous engagés
dès le départ . En outre Ch. de Gaule , avant de faire la paix a commencé
ou plutôt a essayé tous les moyens pour venir à bout de notre Révolution
: plan de Constantine , paix des braves ..., mais aussi et surtout des
actions militaires de grandes envergures telles que les opérations "
Jumelles " , " Pierres précieuses ", etc .
http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/
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Réveil des souvenirs
Daniel BREUIL
Août 2012 – Vacances, soleil et mer, je suis en vacances en Espagne. Dans mon appartement dijonnais tout est fermé, tout dort sauf le répondeur téléphonique.
Vendredi 24 août, dix neuf heures cinquante deux le téléphone sonne, personne pour répondre, le répondeur se déclenche.
Une voix lointaine à l’accent chaud des pays méditerranéens se fait entendre et s’imprime.
Deux septembre, vacances terminées, retour à Dijon.
Valises lourdes, ascenseur, clés dans la serrure, la porte s’ouvre.
Hall d’entrée, une petite lumière clignote sur le socle du téléphone.
Pas étonnant me dis-je, quelque ami ou quelque marchand me proposant un produit miracle. Posons les valises, nous verrons tout à l’heure, un peu de repos après un voyage fatigant, le temps d’avaler un verre d’eau…
Voyons les messages et écoutons ceux qui pensent à nous, appuyons sur le bouton :
« Allo !
Bonjour monsieur B. »
Etonnement, je ne connais pas cette voix qui continue :
« Je vous appelle d’Alger.
Je ne sais pas si c’est le même B. D. qui a fait son service militaire à Aït Ali Ouharzoune au bataillon de chasseurs alpins – vous avez été instituteur.
Si c’est bien vous, j’essaierai de vous rappeler autour de 21 heures et voilà, donc à tout à l’heure.
Je suis Bellaïd, vous avez été notre instituteur avec Brahim, Ahmou, Ahmid, … voilà. »
Déjà mon cœur bat plus fort et dans ma tête tourbillonnent mille images, mille souvenirs d’il y a plus de cinquante ans.
Bellaïd, puisque c’est lui qui m’appelle de là-bas, d’Alger, continue son message :
« On garde toujours un excellent souvenir de vous.
Brahim a fait un papier sur vous, sur internet, sur Aït Ali où il relate votre passage, votre comportement digne d’un Français tel que nous les aimons et les respectons… l’histoire de France et la culture française.
On ne vous oubliera jamais, jamais, jamais.
A tout à l’heure, je vous rappellerai peut-être dans une heure si ça vous va. »
Bellaïd, mon élève d’il y a … est-ce possible que tu penses encore à moi ?
Bellaïd as-tu rappelé ? Certainement, mais je n’étais toujours pas là. Peut-être as-tu pensé que ce monsieur B. que tu appelais n’était pas moi et tu n’as plus téléphoné.
Quel regret pour moi de ne t’avoir pas entendu, de n’avoir pu parler un peu avec toi, de renouer autour de nos souvenirs communs comme de vieux amis que nous sommes je l’espère.
Sauras-tu jamais toute la force de l’émotion que ton appel a déclenché en moi. Enfants, écoliers devenus des hommes à qui j’ai essayé d’apporter un maximum de connaissances et de réflexion… des hommes qui si longtemps après se souviennent de moi, quel bonheur !
Sachez tous que je ne vous ai jamais oubliés et que j’ai toujours conservé vos visages et vos silhouettes d’enfants sur des dizaines et des dizaines de photos. Visages et silhouettes que j’ai tant de fois montrées en disant voici Brahim, voici Bellaïd, voici…
Aujourd’hui, mes petits enfants vous connaissent et pour eux vous êtes toujours mes élèves et eux aussi disent vos noms avec tendresse.
J’avais un jour dans mon école de France organisé une exposition intitulée « L’enfant dans tous ses états », et bien sûr, vous faisiez partie de cette exposition. De loin, sachant bien malheureusement que vous ne le liriez pas j’avais écris un poème en pensant très fort à vous tous enfants d’Aït Ali.
Et bien aujourd’hui je vous l’offre espérant qu’un jour vous le lirez.
A CES ENFANTS
DEVENUS GRANDS
C’était hier
C’était la guerre
C’était hier
Ecoliers fiers
Vous appreniez
Sans rechigner
Soif de savoir
C’était l’espoir !
Et j’ai transmis
A vos esprits
Ce que j’ai pu
Sans un refus,
Du fond du cœur
Pour un Bonheur !
C’était hier
C’était la guerre
C’est aujourd’hui,
De vous, Amis…
Je me souviens !
Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (23/03/2014 15:16) :
Commentaire de Valérie :
merci beaucoup de vos envois et de nos échanges.
Papa me charge de vous envoyer, afin de le publier sur votre blog, un texte
qu'il a rédigé lui-même dans le cadre de la rédaction de son livre
témoignage du morceau de sa vie passé à Aït Ali Ouharzoune. Il est ému par
les messages chaleureux, notamment de Youcef et Brahim, que je lui ai
transmis (il habite Dijon, moi Paris, et n'a pas d'ordinateur). Il leur
offre ce texte, à tous 2, mais aussi à tous ceux, anciens élèves, qui
pourraient en prendre connaissance en lisant votre blog.
Vous trouverez ce texte en pièce jointe.
Je vous remercie de ce que vous faites ; bien cordialement.
http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/
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Commentaire de unancien (25/03/2014 15:47) :
A monsieur D. Breuil . Je ne vous connais un peu qu'à travers le
témoignage de Brahim et cela me suffit pour vous considérer dorénavant
comme quelqu'un des nôtres et un ami de notre village . Chez nous, nous
avons , depuis toujours , respecté les instituteurs et , croyez-moi , ils
étaient nombreux à se succéder, Algériens et Français pour faire
fonctionner notre école ouverte vers les années 1880.
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Commentaire de levillageois (25/03/2014 20:15) :
en lisant le commentaire de Mr D.Breuil, il est facile de deviner quelle
est la personne qui a essayé de le contacter,comme je n'ai pas les
cordonnées de cette personne je demande à l'auteur du blog de contacter O.B
afin de recontacter cet instituteur. Peut être que Bel ne va plus sur le
blog et risque de ne pas être au courant de cet "appel".
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Commentaire de youcefay (28/03/2014 00:54) :
Bonjour Valérie, bonjour Mr DANIEL, je suis très content de lire votre beau
petit poème que j'ai bien apprécié, il m'a tout de suite rappelé les leçons
de récitations que vous nous donniez il y a plus de 55 ans, vous savez le
plus jeune de nous a maintenant 60 ans et plus d'ailleurs nous sommes déjà
presque tous en retraite moi c'est aujourd'hui que je fête mon anniversaire
des 66 ans, vous voyez comme le temps passe très vite. Permettez moi de
vous corriger deux prénoms celui de AHMOU et celui de AHMID. AHMOU=HAMOU
d'ailleurs il était l'élève le plus brillant de la classe et AHMID c'est
plutôt HAMID il y avait beaucoup un est décèdes à l'âge de 50 ans que dieu
l'accuel dans son vaste paradis.
Si vous rappelez des surnoms que CHRISTIAN DUGUE nous a donné nous
pourrions en parler plutard. Bonne nuit
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Commentaire de levillageois (31/03/2014 21:07) :
Puisque Mr Daniel n'a pas d'ordinateur, Peut-être sa fille et Bélaid liront
mon commentaire, je leur demande de demander à Mr Daniel B,(je me répéte),
de nous préciser dans la mesure du possible,de quelle année à quelle année
qu'il a été instituteur dans notre village et de publier sur le blog les
photos de classes en sa possession. Je demande çà pour voir si mon défunt
père en fait partie de ses élèves (il est né en 1950).
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Commentaire de oranaise (05/04/2014 17:01) :
Un instituteur est avant tout un Educateur qui reste un modèle , une
idole pour ses élèves qui gardent longtemps en mémoire son image mais
lorsque c'est l'instituteur qui , plus de 50 ans après, se souvient encore
de ses apprenants en les appelant par leurs prénoms , c'est plutôt rare .
Bravo Mr Breuil , vous avez " semé du bon grain et non de l'ivraie "
puisque vos élèves , eux non plus ,ne vous ont pas oublié . Faites leur
encore plaisir en publiant quelques photos de cette époque .
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Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (07/04/2014 09:06) :
Commentaire de Valérie .
Merci de ce retour. Ces liens renoués provoquent beaucoup d'émotions de
part et d'autre je pense, mais aussi du bonheur. Je suis juste contente
d'avoir permis cela et espère encore contribuer à alimenter le blog,
notamment avec des photos de classe.
Bien à vous tous,
Valérie
http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/
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Commentaire de faridoucherif (16/05/2014 15:20) :
Bonjour, je voudrais bien poser une question à Mr Daniel :souvenez-vous de
vos deux meilleurs eleves juste l année ou vous rentrez chez vous en france
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Hommage au colonel Amirouche
Photos Hamid , le 30 mars 2014
Samedi 29 mars 2014 , au carrefour dit « La tranchée » , commune d’Iboudraren ( Ath Yani ) , inauguration d’une stèle à l’effigie du colonel Amirouche . Je vous propose quelques photos prises le lendemain de la cérémonie organisée par les comités de villages de Tassaft Ouguemoune et de Ath Rbah . Gloire à nos chouhadas .











Commentaire de saidouiza (01/04/2014 22:36) :
C'est très joli. Ce qui est encore davantage beau ce sont les plaques de
signalisation, inscrites dans les deux langues en caractères latins.Cheh
dirons-nous! Nous avons été longtemps sevrés.Bravo en tout cas aux
initiateurs.
Hocine
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Commentaire de saidouiza (02/04/2014 20:59) :
C'est beau en tout cas. Mais au risque de me tromper, car je ne connais pas
toute l'histoire, j'aurais voulu voir Amirouche dans sa khechabia
légendaire et sa mitraillette mythique. Si mes souvenirs ne me font pas
défaut, je crois l'avoir vu chez nous dans cette tenue en présence de mon
père.
Hocine
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Commentaire de oranaise (05/04/2014 18:53) :
Oui effectivement nous étions habitués à voir notre colonel habillé d'une
sobre cachabia bien de chez nous qui lui allait très bien ; enfin c'est
le choix de sa famille et c'est parfait comme cela . L'aménagement de " La
tranchée " est , à mon avis , réussi avec un cachet particulier :
modernité agrémentée de motifs artisanaux , le pressoir , le moulin à
grains et une magnifique fibule ( broche ) . Il faudra si possible nous
expliquer pourquoi appelle-on cet endroit "la tranchée " Mon idée est
,peut-être, qu'on a du "couper" une colline pour faire passer les routes .
On aurait creusé une ou plusieurs tranchées .
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Commentaire de youcefay (05/04/2014 23:02) :
Bonjour tout le monde, moi aussi,je rejoints l'idée des mes amis, hier j'ai
vue de très prêt la statue de notre grand et valeureux colonel Amirouche,
j'ai tout de suite constaté que la tenue qu'il portait ne correspond pas à
celle dans nous avons l'habitude de le voir, la cachabia son chèche et sa
matte 49.(ISGHA EL HHIVA) L'essentiel c'est que nous avons un monument qui
symbolise notre région et c'est bien, quant à sa tenue c'est le choix de
ses proches et tant mieux. Nous espérons voir un jour celles des autres
grands chahid de chaque village. Merci DA HAMID pour toutes ces belles
photos...
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Commentaire de kamel1 (06/04/2014 20:06) :
Bonjour à tous nos amis du blog . " l'habit n'a jamais fait le moine "
dit-on . Quel que soit l'habit revêtu Amirouche restera Amirouche, l'un
des plus grands moudjahedine de notre commune . Gloire éternelle à nos
chouhada .
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Commentaire de saidouiza (07/04/2014 00:43) :
Pour une fois je ne suis pas d'accord avec Kamel 1. Amirouche nous
appartient à nous tous et on est droit de nous interroger. Maintenant je
suis un peu déçu par le peu de réactions des Ait Ali et autres villages du
coin. Tout le monde est parcimonieux avec trop de réserves. Je suis
complétement déçu du silence lourd qui nous entoure, je ne sais pas ce qui
se passe.
Je ne sais pas.
Hocine
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Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (30/04/2014 17:53) :
La journal Liberté du 29 avril 2014 : « Après celle à l’effigie du
colonel Amirouche une stèle à la mémoire de M’barek Ait Menguellet et Amar
Ould Hamouda . Après l’inauguration d’un monument à l’effigie du chahid ,
le colonel Amirouche , le 29 mars passé , au carrefour d’Iboudrarène , une
autre stèle commémorative et gravée en Tamazight a été inaugurée le
week-end dernier dans la même commune d’Iboudrarène , à la mémoire de
trois figures emblématiques du combat amazigh , mais aussi du mouvement
national , en l’occurrence M’barek Ait Menguellet , Amar Ould Hamouda
et Salah Ait Mohand-Said , ces trois moudjahidine de l’ ALN
assassinés par des responsables du FLN pour leur activisme berbériste en
mars 1956 entre le village de Derna et celui d’Ait Allaoua , dans la
commune d’Iboudrarène . La cérémonie s’est déroulée sur le lieu même de
l’exécution des trois martyrs , en présence d’une foule nombreuse ainsi
que des parents proches des trois chouhada … »
http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/
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