| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com


Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources

VIP-Blog de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
hamidaitkaki@yahoo.fr

  • 122 articles publiés dans cette catégorie
  • 2726 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 09/01/2009 20:53
    Modifié : 27/08/2020 17:37

    Garçon (69 ans)
    Origine : Annaba
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ Manuscrit et guerre de Libération Nationale ] [ Hommages ] [ Voeux , condoléances ] [ Notre belle région ] [ Tribune libre , documents anciens et divers ] [ Nos champs ] [ Nos familles et album photos ] [ le village ] [ Nos plats traditionnels ] [ Loisirs , insolites ... ] [ Histoires, proverbes et tabous ] [ Album photo du village ]



    Les  femmes  ont  combattu .

                                                                                       par  Saidouiza

              

               Beaucoup   de   femmes    de  notre  village  ont  participé  à  l’écriture  de  l’histoire  de  l’Algérie  combattante .  L’une  d’entre  elles,  lorsqu’elle   fut   arrêtée  au  maquis   ,    portait   pataugas   et  treillis   comme   ses   frères    d’armes.  Elle  se  donna  la  mort   dans  les  geôles  du  camp  militaire ,   le  lendemain  de  son  arrestation ,  en  passant  son  foulard  ,  le  mendil   kabyle ,   autour   du  cou  ,  pour  ne  pas   avoir  à  subir  les  sévices   inhumains   des   l’interrogatoires   de  l’armée  coloniale ….

                 Les  militaires   ramenèrent   son   corps   au  village  et   l’exposèrent   aux   yeux   des   femmes    atterrées ,  réunies   ( raflées  comme  d’habitude ) ,  pour  les  avertir  de  ce  qui   leur  arriverait   si  jamais  elles   s’aventuraient ,   elles   aussi ,   à  aider  les  maquisards  :  « Voilà  ce  qui   arrive  aux  femmes   qui  s’aventurent   dans   les   oueds  !  »   a  tenu  à  leur  dire  le  chef  de  poste  ,  raconte dans son blog, Claude  Borrel  ,  un ancien   appelé , choqué  par  cette  macabre  démonstration  .   Ecoeurées   ,    les  femmes    détournèrent   leurs   regards   du   corps   de " la  rebelle"   en   se   voilant   les   yeux  à  l’aide   de  leurs   mendils      L’école    primaire   de   son  village   ,   Ighil  Bouamas  ,  porte   aujourd’hui   son  nom   et   c’est   la  moindre  des   choses  . 

                      A  travers  les  photos  inédites   qu’il  présente   sur  son  site,  Jean   Claude   excite  la nostalgie   de  Saïd .  Il  lui  rappelle  les  chéchias  rouges   des   enfants  ,  les  mendils   des  femmes   , les   figues   mises   à  sécher   sur  les  toits  en  tuiles   romaines. …. ..A  ses  oreilles  parvient  une voix  lointaine ,  une  voix  féminine   d’une   douceur   sublime   qui   chante  le  mendil    kabyle   et  ce  qu’il  représente   comme    symbole   :  « Donne-moi  mon  mendil   et   laisse-moi  partir, c’est  le mariage  de mon  frère  , n’aie   pas   peur,  je  reviendrai. …..»   ….

      

     

                   Photo Borrel 1960  , figues à sécher sur les toits ( Bouadnane )

    Photo Borrel 1960 , enfant à la chéchia rouge .

         

     Photo Borrel 1960 ,  jeune fille

    Oui,  les  femmes   ont   payé   un  lourd  tribut   à  la   Révolution.   Un  obus  ,  lâchement   tiré  à  partir  d'un  poste  militaire  installé  dans   un  village  voisin,   s’abattit,  un  soir  d’été ,  sur  un  couple   et   leur  fille ,  au  moment  où ,  en  silence ,  ils  prenaient ,   au  seuil  de  leur   maison,  leur   repas  du   soir.  Les  militaires  auraient  soupçonné  la présence  de " rebelles"  dans  le  village   lorsqu’ils   aperçurent  une  lueur  de  lampe  à  pétrole   dans  la  demeure   de  cette   malheureuse   petite   famille .  Quel   prétexte   fallacieux   !    Ils   périrent   tous ,  le  père  , la  mère  et  leur    ange de  petite  fille .…Qu’ils  reposent    en  paix !  

     

     

     



    Commentaire de unancien (10/12/2012 17:07) :

    Entièrement d'accord avec vous l'Oranaise , les témoignages rapportés par Said sont émouvants et reflètent malheureusement la stricte vérité . Les jeunes doivent savoir le prix élevé payé par l'Algérie pour arracher sa liberté . La jeune fille de la photo esr angélique comme d'ailleurs le sont touts les filles de nos montagnes. Le "séchage" des figues , chez nous , se faisait sur des claies en roseau posées sur le sol , généralement dans les champs . A bientôt .


    Commentaire de saidouiza (11/12/2012 01:27) :

    Oui elle était sublime, elle était très belle la jeune fille qui avait dans les 14 ans en 59. On était ensemble à l'école militaire installée en 59 chez nous. On a connu ensemble 3 instituteurs militaires: Christian, Paul et Branchard (ou André comme l'appelle Borrel par son petit nom), tous étaient des appelés. Une fois en récréation on jouait au saute-mouton, jeu préféré des Kabyles à l'époque, Paul s'était mis carrément en mouton et on lui sautait dessus. Et puis subitement, sans rien comprendre, il adresse une gifle à la belle jeune fille. Je ne peux dire qu'elle en était la raison mais je peux dire que la fille faisait un peu trop cas de son charme, elle faisait la gâtée ou la chouchou. Les jeunes garçons que nous étions n'avaient d'yeux que pour elle. Si Hamid qui manipule bien l'ordinateur veut bien nous montrer la photo militaire de classe (prise par Branchard en 60), on verra la jeune fille tout à fait à l'arrière à gauche. On l'a reconnaîtra à coup sûr. Voilà des bons moments de joie passés innocemment durant les atrocités de la guerre qui nous a emporté nos parents à la fleur de l'âge. Saïd


    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (12/12/2012 17:05) :

    Salut tout le monde . J'ai effectivement une photo de " classe " que Said m'a fait parvenir sur laquelle il n'y a aucune trace de notre jeune écolière . Il s'agit probablement d'une autre photo qu'il ne m'a pas envoyée.

    http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/

    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (13/12/2012 22:12) :

    Commentaire de J.C. Borrel : « Cher Said . J’ai fini par trouver la page dans ce site un peu compliqué pour moi . Le mieux , lorsque tu veux m'orienter vers une page , c'est de me donner le lien , en l'occurrence :http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/vip/rubrique/6590 2_90.html J'ai donc pu apprécier ton article et je suis suis content que nous militions ensemble pour rappeler ce que fut le rôle des femmes durant la guerre d'indépendance . Ce rappel il faudra le renouveler car ,tant en Algérie que dans les autres pays du monde , la place et le statut des femmes ne sont pas assurés du tout . Il suffit de constater : a/ la résurgence des formes les plus réactionnaires dans les trois religions monothéistes b/ et, conséquemment, le retour à une conception inégalitaire des rapports des genres dans des espaces sociaux qui, sans investir des pensées religieuses authentiques, se réclament d'une différence toujours en faveur du masculin. Et les "anciens combattants " ont une fâcheuse tendance à "oublier " que leurs compagnes ont pris des risques considérables dans ce combat et ce, d'autant plus, que les menaces de répression à leur égard étaient plus terrifiantes qu'une embuscade aussi meurtrière soit-elle . J'exprime là, tu t'en doutes , un point de vue qui constitue pour moi un repère éthique que j'ai bien du mal à faire vivre dans mon quotidien … Je suis hélas le produit d'une petite bourgeoisie qui ignorait le travail des femmes . Je m'afflige chaque jour de n'avoir rien inventé dans ce registre et n'avoir réussi qu'à reproduire (voir la compulsion de répétition chez Freud ) ce que fut la vie de mon propre père . Deux boulots pour vivre un peu mieux, une femme qui élève les enfants, une fuite devant cette difficulté masculine d'élaborer un dialogue paritaire. ..Je n'ai pas su tirer toute les leçons de ce que m'ont appris les femmes d'Ighil Bouamas et de Bouadnane . Merci encore . Promets moi de me faire suivre les liens permettant d'accéder à "saïdouiza" . jcb . »

    http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/

    Commentaire de Oranaise (21/12/2012 16:36) :

    Excusez-moi de faire intrusion dans un échange "privé" mais ma curiosité , trop forte ,ne me laisse pas le choix . Je dois d'abord saluer l'intervention de JC Borrel en espérant qu'il y en aura beaucoup d'autres et qu'il sera disponible à répondre aux questions que nos nombreux amis ne manqueront pas de lui poser .Etre d'extraction Bourgeoise ne constitue pas , je crois , un handicap pour militer pour telle ou telle cause Et puis nul n'a choisi ses parents .Ceci étant , les femmes doivent elles-mêmes arracher leurs droits et à mon avis il n'y a pas d'autres voies .Les choses évoluent lentement et pour s'en convaincre il faut se référer , par exemple , au droit de vote des femmes en France , obtenu le 21 avril 1944 ( Alger , gouvernement provisoire du général De Gaule ).







                          Interception  d’un  message   radio

     

                    3 - Interception  fortuite  d’un  message   radio  émis  par  le  P.C  militaire  de  Tassaft  Ouguemoune  .  Les  faits  remontent  au  premier semestre  de  l’année  1956   ,  avant  la  grève  des  étudiants  et  lycéens  Algériens   du  19  mai 1956 ,  déclenchée  par  l’UGEMA  ( Union générale des étudiants Musulmans Algériens ) . Après quelques    « évènements » survenus durant l’année 1955  ( voir articles précédents …  plus  rien  !   à   part  de  petits  sabotages  de  lignes  téléphoniques … et   l’exécution  de  ‘‘ traîtres ‘’  .   Remarque :  mes écrits  sont  l’expression  d’un   témoignage  personnel   et   ne  peuvent ,  en   aucun   cas ,  constituer  un  reportage  exhaustif  sur  tous  les  faits  survenus  à  cette  époque  chez nous

     

                   Alors  que  l’armée  coloniale  consolidait  ses  positions  , sans  vraiment , au début,  s’en  prendre  aux  populations   qui , elles,  se demandaient  pourquoi ce silence  radio  de  la  part  des  gens  de la montagne …, des  informations  de  toutes sortes , colportées  de  bouche  à  oreille  ,  circulaient  dans  les  villages , comme  par exemple les consignes du front ,   mais  rien de consistant ! .…Les moyens modernes d’information  étaient  presque inexistants , seuls quelques habitants  possédaient  un poste radio  qui leur permettait  de «  se brancher »  sur  les  stations étrangères  ,  lorsque  celles-ci  n’étaient  pas  brouillées  par les services  de l’armée  . ( On  reviendra  ,  peut-être  un  jour ,  sur  ce sujet , pour    parler   de la  quête  d’informations  fiables  de  la part de tout  un peuple   auprès des médias  «  neutres »  ( Témoignage Chrétien , l’Express ,  radio Luxembourg , radio  Lausanne , radio Prague … et  évidemment  « Sout  El Djazaer ,  la voix de l’Algérie combattante » )  pour  se  rassurer  et  contrecarrer la propagande  des autorités coloniales  … Ce  fut  , dans  ce  contexte ,  qu’un   après-midi ,  un  message  radio ,  émanant du P.C de Tassaft Ouguemoune ,  fut  intercepté  , involontairement  et  de  manière  tout  à  fait  fortuite . ..    à suivre . 

     



    Commentaire de unancien (26/12/2012 20:22) :

    Merci Hamid de nous replonger dans le passé et ,par la même occasion , de retrouver de vieux souvenirs . Ainsi je me rappelle parfaitement de cette époque ( à partir de 1956/57 ? ) lorsque à l'aide de postes tsf à piles , le soir, en faisant attention ( les murs ont des oreilles , disait-on,comme durant l'occupation Allemande de la France ) on recherchait "la voix de l"Algérie combattante ".C'étaient des moments très émouvants . Je laisse la suite à Hamid qui a promis de faire un article sur ce dossier .


    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (29/12/2012 22:10) :

    Salut l'ancien . Je pense que vous et moi sommes de la même génération puisque nous avons les mêmes souvenirs . Au village nous n'avions pas grand chose comme moyens d'information ( sauf radio trottoir dans un village sans trottoirs ). Par contre ailleurs , surtout dans les villes, on pouvait acheter , lorsqu'ils n'étaient pas censurés , certains journaux , juste pour y glaner quelques petites informations favorables à la révolution et bonnes pour le moral ( France Observateur , Témoignage Chrétien , Le Monde , Le canard enchaîné )., quant aux radios c'était une autre paire de manche . On y reviendra , promis ,juré .

    http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/






                            Chaque femme a combattu à sa façon.    

                                                                                                                   Saidouiza

                         Deux  jeunes   femmes  ,   dont   les  maris  venaient  d’être  arrêtés  au  maquis  et  mis  en  prison  ,    étaient   revenues   dans   leurs   familles   au  village   d’Ighil   Bouamas   .  Il  n’y  a  pas  de  mots  assez  forts  pour   décrire  leur  beauté   car  elles  étaient   si    gracieuses …  et  si éblouissantes  dans  leurs  habits  traditionnels   , et   au  risque  d’offusquer  les  us  et  coutumes  du village ,  qu’ il  était  impossible  de  rester  indifférent  et  insensible    devant   tant   beauté .  A  chaque  descente   ( rafle )  des   militaires  français  et  de  leurs  supplétifs  ,   elles   s’enduisaient   le  visage  de  suie   pour  ne  pas   attirer  sur  elles     les  regards  indiscrets   ou  malveillants  …….

        Fillette aux barbelés , photo j.c. Borrel , 1960

              A  quelques  jours   de   l’indépendance   ,  dans  l’attente  du  retour  de  leurs  maris ,   en écoutant   des chants   patriotiques  ,  à   travers   un  poste-radio  ,  introduit  pour  la première  fois  au village ,   et  ... comme  beaucoup   d’autres   personnes  ,  la  gorge  serrée ,   elles   laissèrent  couler   interminablement   leurs   larmes   ,  extériorisant   ainsi   la  souffrance  et  la  peur  accumulées   depuis  bien  longtemps     Et  quand   vint  enfin   la  fin  de  la  guerre   avec  la  libération   toute  proche  de  leurs  maris  ,    on  les  aperçut   ensemble  ,  en   contrebas   du  village  , en  train  de  se  congratuler   en  se    serrant   résolument  la  main   ,  à  l’européenne  ...   C’était  une  façon   bien  à  elles   d’exprimer  non  seulement  leur  joie   mais aussi  leur volonté   d’aller  vers    une  vie  meilleure  tournée   vers  la  modernité  et  l’émancipation  des  femmes…… Espoirs   naïvement   fondés    et   vite   contrariés  

                     Alger  était  leur  ville  de  rêve  ,  un  rêve  fou ,  les  Mille  et  une  Nuits  !  l’Eden     elles  espéraient     VIVRE  ne  serait-ce  qu’un   seul   jour. . ..   Après  l’indépendance  , l’une a  vécu à  Bouira  ,  l’autre  dans  une  banlieue  d’Alger ,  dans   des  conditions  les  plus  modestes   et  parfois  les  plus  dures  …..  Ironie  du  sort  ,  les  deux  femmes  , de  la  famille  de  Saïdouiza  ,   portant  le  même  prénom ,  moururent   l’une   après   l’autre  à  quelques  mois  seulement   d’intervalles  ,  sans avoir réalisé  leur  rêve   insensé  de  vivre  dans  un  paradis  où tous les Algériens , hommes et femmes , naissent  , vivent  et  meurent  égaux .. .  Leurs  maris  sont  encore  de  ce monde  et  portent  encore  des   séquelles   physiques  et  mentales  indélébiles   de  la  guerre.



    Commentaire de Oranaise (03/01/2013 20:37) :

    Magnifique hommage rendu aux femmes et à leur combat pour la libération du pays , j'en ai les larmes aux yeux . Bravo Said pour ce témoignage et bravo pour les mots choisis qui vont droit au coeur .On ne parlera jamais assez de la participation des femmes dans le combat libérateur que certains tentent d'occulter . Non , rien de rien , nous finirons par arracher NOS DROITS comme nous avons libérer notre patrie ... Bonsoir à tous .


    Commentaire de unancien (04/01/2013 19:09) :

    Sourire innocent d'une enfant mise en cage . Nos villages étaient tranformés en camps de concentration , entourés de fils de fer barbelés , avec couvre-feu et laisser-passer ... Bonsoir .


    Commentaire de saidouiza (04/01/2013 22:57) :

    Merci pour les compliments.Il m'est arrivé de pleurer en racontant ce que j'ai vécu durant la Révolution au bled. Et lorsque je suis parti à Oran vers fin 59, je me sentais dans un paradis par rapport à la misère qu'on endurait dans nos montagne.Vous savez on faisait à pied la route Ighil-Bouamas/Tassaft pour aller chercher notre ravitaillement, et j'avais l'impression que c'était tout près, alors que maintenant même en voiture on a l'impression que c'est loin, et pourtant on prenait le même itinéraire. Oui beaucoup ne se rendent pas compte de ce qu'ont enduré les femmes kabyles, j'ai fait mon récit avec beaucoup de réserves, j'ai dit toute la vérité mais avec des vérités tronquées car entre nous dans les villages on reste dans les limites de la correction. Il y avait des femmes très braves. Comme par exemple une des femmes à mon grand père qui nous protégeait de tout.Une fois (années 70) elle revenait de Tizi-Ouzou par car et elle était obligée de continuer à pied jusqu'à Ighil Bouamas depuis Bouadnane. Il faisait déjà nuit. Elle disait que durant tout le trajet une sorte de souffle la poursuivait, parce qu' elle avait ramené avec elle un morceau de viande. Moi, à sa place, j'aurai été glacé sur place. Quel courage ! Cette femme est la mère de Doudouche qui a vécu à Bouira et dont le mari est toujours vivant. Mais pour l'autre Doudouche qui a vécu dans une banlieue d'Alger son mari vient de tirer sa révérence il y à peine deux mois. Il a fini par se parler à lui-même en se regardant dans le miroir. Saïd


    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (05/01/2013 13:32) :

    Commentaire de : Oucherif Une societe ne peut avancer avec la moitié de la population.Ce sont nos meres, nos soeurs, notre avenir, notre vie. La femme est égale à l’homme. Je vis dans le pays le plus industrialisé d’Europe, et l’un des plus riches du monde, Ce grand pays qu'est l’allemagne, est dirigé par une femme, une femme intelligente, qui a des idées et qui fait avancer le pays à grands pas. Je souhaite à toutes et à tous une bonne et heureuse année. Oucherif

    http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/

    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (05/01/2013 18:35) :

    Je reprends une partie du commentaire de Said où il parle du courage de sa grand-mère : " ... durant le trajet Bouadnane / Ighil Bouamas , une sorte de souffle la poursuivait , parce qu'elle avait ramené avec elle un morceau de viande ....." Cette peur , toute "psychologique " et ce qu'elle engendre comme représentations angoissantes , vient d'une croyance populaire répandue dans nos régions , à l'époque , selon laquelle il ne faut pas transporter de la viande la nuit si on ne veut pas s'exposer à des phénomènes surnaturels ... Tout cela peut avoir une explication acceptable ( ? ) liée à la présence , dans nos contrées , d'animaux sauvages , il y a longtemps lorsque les gens voyageaient à pied ou à dos de bête ...

    http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/




    Début | Page précédente | 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact aitali-ouharzoune-retour-aux-sources ]

    © VIP Blog - Signaler un abus