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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources
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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources

VIP-Blog de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
hamidaitkaki@yahoo.fr

  • 122 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 09/01/2009 20:53
    Modifié : 27/08/2020 17:37

    Garçon (69 ans)
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    Temoignage (suite)

                                    Par Hakim Az.

                  Le village  n'Ath Ali Ouharzoun vu des Ouacifs .  Tout  à  fait  à droite  on peut distinguer le mausolée de Sidi M'hamed Larbi et  au même  niveau  l'emplacement    du  camp  P 12  , qui n'existe plus .

                 Le camp  militaire  p12  dominait  toute  la  région  ainsi  qu'un  bon  tronçon  de  la route  nationale  N 30.   Il   fut dressé  du  côté  du  mausolée de sidi  Mhamed Larbi ,  occupant aussi  la nouvelle  école  en  partie  détruite et  la  grange de lmouloud   Ould Younès . En rasant un cimetière , sans aucun respect pour les tombes , l’armée française   , avec ses bulldozers  , agrandit  la plate forme  de l’ancien  stade qui désormais pouvait recevoir et  en  même  temps  03  hélicoptères de type banane  .   Des miradors  pour surveiller   les  pistes de  montagne  et  particulièrement celles  menant  à  la cuvette des  At Ouavane   y  furent installés   ainsi  qu’une artillerie  pour  soutenir  si  besoin les troupes en opération ou en ratissage. Plusieurs officiers supérieurs dont des généraux visitèrent ce site qui  offrait ,en plus de sa position stratégique , de gros avantages pour l’acheminement des renforts , l’évacuation  des blessés par  hélicoptères …:D’ailleurs toutes les tentatives d'incursion des moudjahidines se  soldèrent par des escarmouches sans grands dommages pour  l'armée  française. P 12  constituait  un  véritable  « nid d'aigle ».  

               Au village, après le départ du capitaine Bondier et de  son kavinar,  sûrement mutés ailleurs , un adjudant appelé el major",  de triste mémoire",  sema lui aussi la terreur  pendant un certain temps .  Petit de taille ,  vigoureux ,  les yeux  bleus  et  perçants , il avait  toujours   une  canne  à  la place de  la mitraillette  , ce  qui  lui donnait l’allure d’un rescapé d’Indochine . Il faisait  souvent des rondes dans les ruelles du village , seul  et « liquidait »  par étranglement  «  à domicile »  ou  par  pendaison  au  poste  militaire  : Mazou Ath Ourezki  ,  Thamimount ,  Arab  Ath El Mokhtar ,  Hvouvou  Ath  Yahia  Ouahmed….,  que  Dieu leur accorde sa miséricorde  (Allah yerhem echouhada) . Très  peu d'hommes valides étaient restés au  village  .      A  suivre .



    Commentaire de ahcene (04/03/2012 18:29) :

    merci hakim pour ce temoignage.tu m'as appris beaucoup de choses sur les evenements vecus par notre village pendant la guerre de liberation nationale.j'etais jeune et j'ai quitté le village en 1956.j'ai su certains faits par oui-dires. c'est grace à notre blog dont ton temoignage que j'arrive à connaitre les souffrances endurées par les ait ali et la region pendant cette douloureuse mais heroique période et decouvrir combien de heros a enfanté notre cher village.je te remercie et j'espere qu'il y aura d'autres temoignages.gloire à tous nos martyres.







    Témoignage  (suite)

                                                        Par Hakim Az.

                Une nuit du mois de mars , nous  fûmes  réveillés  brusquement  par  le crépitement des mitraillettes  dans  les ruelles du village  provoquant immédiatement  la riposte du camp  p 12  d’où  une  automitrailleuse  se mit à tirer   en continu  des rafales   pendant que des fusées éclairantes étaient envoyées  par-dessus  nos  maisons .. .., .  l’opération  dura  une  bonne  heure.  Vers  4 heures  , on frappa  violemment  à  notre porte.  En ouvrant  je suis  tombé  nez  à  nez  avec  le sergent  M …qui ,  une torche  à  la main et  pistolet au poing ,   s’engouffra  précipitamment dans  notre  maison  en  m'écartant  violemment  de  son chemin .  Il  avançait  penché comme  s'il  suivait  des  traces  ,  allant   droit  vers   taghourfets  ( chambre   située  au premier  étage )   dormait  le  jeune  Kaci  qui , la veille , avait  saigné  du nez , en  jouant  aux  billes  à  la djemaa   d’où  il  était  revenu   dégoulinant  de sang .  Pour  le  sergent  ces  traces  de  sang  étaient   une  preuve  inespérée  qu’il  fit valoir  auprès  de  ses chefs  pour  l’envoi  de  renforts.

                  Du camp  militaire de Tassaft  Ouguemoun  arrivèrent gendarmes en képi  et  de nombreux militaires qui envahirent notre maison  pour une  perquisition  . Ils fouillèrent  de fond en comble  tous  les coins et  recoins , utilisant  même   des appareils  de  détection  de  métaux… On  « réquisitionna» , sans  état  d’âme , le  vieux   Dda  Mouloud  Ath  Ouamer   qu’on obligea , à  coups de crosse ,  à  creuser   dans  "tafragth"  ( un coin ,dans  la  cour de la maison , aménagé en cuisine)  et    ma  mère  était en train de  faire cuire  notre galette. ...  On  m’isola du reste de la famille   dans akham  (  la pièce commune)    avec  un militaire  qui me tenait en joue.  Coincé entre  achvali  ( une grosse jarre)  et  le canon  d’un fusil.   je suivis toute la scène  jusqu'à  la  fin  .  N’ayant rien trouvé  ,  un  des gendarmes  m’ordonna  alors de porter   notre  poêle  à  bois   ( butin de guerre )  au  poste  des  harkis  et  puis  de  le rejoindre  à  "tagoudoucht " où  étaient  stationnés   jeeps ,  camions   et  «  prairies bleues « ( voitures Renault )  de  la  gendarmerie  .  Ensuite  il  m'ordonna ,  encore   une  fois  , de  le suivre  à pied  jusqu’au camp  p 12. … à suivre








    Tasaft  U GMUN 

     

           Commémoration du 53 ème anniversaire de la mort des deux colonels Amirouche et Si El Haouès.

                                 Photos Hamid ( 28 mars 2012)

     

     

     

     

     


     

     

                                                                                 à suivre...






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