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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources
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Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources

VIP-Blog de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources
hamidaitkaki@yahoo.fr

  • 122 articles publiés dans cette catégorie
  • 2726 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 09/01/2009 20:53
    Modifié : 27/08/2020 17:37

    Garçon (69 ans)
    Origine : Annaba
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    TEMOIGNAGES (suite)
                                                                                             Par  Hamid
            


                                    2) – La mort  de Bouhadj  Ath   Belkacem

     

    " Le garage "Ath  Kaki  à  droite  dans  le  brouillard


                    Remarque  :  la  mort  de  Bouhadj  ath  Belkacem , remonte  maintenant  à  plus  de   cinquante  cinq ans  ( en  1955)  .  A  mon  sens   ,  le  moment  est  venu ,  en  exploitant  l’opportunité  offerte  par   notre blog   ,   d’essayer  de  lever  le voile   sur   ce  triste   et   tragique   évènement  .  Personnellement   je  ne  me  trouvais   pas   au  village  le  jour  de  l’attentat   et   par  conséquent  notre  article  va  s’appuyer ,   en  grande partie  ,  sur  des  témoignages .


                  Témoin  1 - :  «  C’était  la  fin  de  l’après – midi   au   village   .  J’avais  dix  ans   au  moment  des   faits.  Je   revenais   tranquillement,   avec    mon  cousin  Salim,   du  magasin   n’ath    Kaki  ( garage) ,  d’où  on  venait  d’acheter   des  piles ,  lorsque ,  arrivés   au  niveau  des  acacias  de  l’école,   à  quelques  mètres  de  Tizi Boughoud  , où  jouait  un  petit  groupe  de  garçons,  un  jeune  homme,  emmitouflé   dans   un  burnous,  nous  aborda   gentiment   pour  nous  demander ,  en  langue  Kabyle,  si  nous  connaissions  ……  Ath  Belkacem  ( il  n’a  pas   prononcé  Bouhadj   mais  un  prénom  dont  je  ne  me  souviens  pas  aujourd’hui ).  Non , avions –nous  répondu  ,  avant  de  poursuivre  lentement  notre chemin ,  en  trainant  un  peu  les  pieds ,   vers  le  quartier  n’Ath  Salah  ,  en   empruntant  le  sentier  abrupt   d’ El manchar  ( devant Ath Amrouche ) …. »
                 T 2 - : «  Nous  étions  en  train  de  jouer  mes  camarades  et  moi  à  Tizi  Boughoud  lorsqu’un   jeune  homme,  étranger  à  notre  village ,  nous  demanda   si    l’un  d’entre nous pouvait  aller  au  garage n’Ath  Kaki   pour  dire  à   Mohand  Oulhadj   Ath  Belkacem    que  quelqu’un  voudrait  le voir.  Un garçon   se  chargea  de  la  commission  …, et,  quelques  minutes   plus  tard  ,  Bouhadj   se  présenta   à  cet  inconnu .  Après   un  très   bref   échange  de  propos   il   fut   abattu   froidement   d’un   seul   coup   de  feu  …. »


               T 3 - :  «   Au  magasin   n’Ath   Kaki  ,  après   le   message   du   jeune   garçon ,  quelqu’un  aurait dit  ,  en  plaisantant    bien  sûr ,  à   Bouhadj  :   «  vas-y    Bouhadj  ,   c’est   l’appel   du   destin ! »   Bien   curieuse   réflexion   qui  a  fait  sourire    les  personnes   présentes   ,  friandes   de  plaisanteries   ,   qui  malheureusement ,  cette fois –ci ,  n’en   était   pas   une .  Il   alla  donc ,tranquillement   et   sans  se  douter  de  rien ,   vers   «  son destin »  . 


          Aujourd’hui   je me  dois de   dire    tout   haut   ce  que   je  crois  être  juste   en  me  basant  sur ce  que  je  connaissais  de  Bouhadj  et  sur  les  témoignages   des  habitants   du  village  interrogés ..Tout  le  monde  pense  que  Bouhadj   Ath   Belkacem  ,  dont  le  seul  tort  était  d’avoir , à  l’occasion ,  accepté   des  cigarettes   et   quelques   petites  babioles   des  militaires   français ,  a  été  abattu  par  erreur .  Pour  rappel  , à  l’époque ,   l’ ALN ,  avant   l’exécution   d’un  suspect  ,  envoyait  à  l’intéressé   un  premier  ,  puis  un  deuxième   et  enfin   un   troisième   avertissements  …   Repose  en  paix   Bouhadj .

     

     

     



    Commentaire de Oranaise (05/06/2012 16:41) :

    Il n'y a pas de guerre propre .J'ai entendu parler de cet attentat qui a visé , par erreur ou par mauvaise appréciation ( ou autre chose ) un paisible citoyen victime de sa jovialité et peut-être aussi de sa naiveté . Quoi qu'il en soit Allah yarhamou .


    Commentaire de unancien (07/06/2012 12:01) :

    Moi aussi je suis entièrement d'accord pour réhabiliter la mèmoire de tous ceux qui ont été les victimes d'erreurs , certainement involontaires , de notre jeune révolution . Allah yarhamhoum .


    Commentaire de Oranaise (14/06/2012 16:05) :

    Excusez-moi , mon intervention est peut-être hors sujet mais je trouve vraiment magnifique cette photo que je ne cesse de regarder , Bonjour à tous .


    Commentaire de ahcene (09/10/2012 18:03) :

    bon apres-midi hamid et à tous les amateurs du blog.je reviens à notre blog.j'ai beaucoup de retard à rattraper.pour le drame de la mort de da bouhadj,j'etais avec le groupe d'enfants qui jouaient avec une cariole (faite de planches avec des roulements)à tizi boughoudh.l'inconnu au village s'adressa à nous et nous demanda si on connaissait da bouhadj ath velkacem.on a repondu par l'affirmative.il choisit le plus grand de taille d'entre nous k.a.a qu'il chargeat d'aller au garage ath kaki et nous chassa de tizi boughoudh.nous nous cachames(curiosité oblige) et nous vimes arriver da bouhadj qui s'adressa à l'inconnu.ce dernier lui repondit:on a besoin de toi à agarage ath ahmed.dès les premiers pas vers sa destination l'inconnu lui tira une balle dans le dos.da bouhadj s'affaissa et l'inconnu partit en direction d'ighil bouamas ou iglil n'sada à travers champs.ce drame m'a fait vivre des cauchemards pendant longtemps.


    Commentaire de youcefay (09/10/2012 23:00) :

    BIENVENUE AHCENE PARMI NOUS, JE SUIS TRES CONTENT DE TE VOIR EN BONNE SANTE. JE VEUX AUSSI PARLER DE LA MORT DA BOUHADJ ATH VELKACEM OUI, EFFECTIVEMENT MOI AUSSI J'ETAIS PARMI LE GROUPE D'ENFANTS QUI JOUAIENT A TIZI BOUGHOUD LA OU IL Y A ACTUELLEMENT LA MAISON DE DA ACHOUR, IL Y AVAIT PLUSIEURS VOITURES STATIONNEES LE MONSIEUR EN QUESTION FAISAIT SEMBLANT DE S'INTERESSER AUX COMPTEURS DE SES VOITURES POUR NOUS ATTIRER CHEZ LUI PUIS IL POSA LA QUESTION QUI CONNAIS LA MAISON BOUHADJ? BIEN SURE NOUS LA CONNAISSONS TOUS. IL CHOISIT LE PLUS AGE DE NOUS UNE FOIS BOUHADJ ARRIVE A TIZI BOUGHOUD IL LUI ADRESSA UN OU DEUX MOTS, IL LUI DONNA UN SEUL COUP DE FEU PUIS IL COURRAIT A TOUTE VITESSE EN TRAVERSSANT ANAAR ATH VELKACEM J'AI TOUJOURS EN MEMOIRE SON PETIT BURNOUS BLANC QUI FLOTAIT SUR SES EPAULES


    Commentaire de Ammar (18/10/2012 16:09) :

    Témoignage sur la mort d'un innocent : ce jour là , nous avons passé l'après midi à jouer avec la carriole (carrosse fabriqué par nous même avec des planches et de roulements à billes usagés) au niveau de la descente de sidi m'hamed larvi .Nous étions 4 ou 5 du même age parmi nous ahcene était présent. au retour vers le village ,arrivés au niveau de tizi boughoud ,devant la fontaine nous avions trouver un inconnu qui nous a interpelé et nous a demandé d'aller appeler BOUHADJ Athvelkacem qui se trouvait en ce moment là dans le magasin ath kaki .comme personne n'avait répondu, l'inconnu très fâché nous a demandé de quitter les lieux "" prenez votre akarouidh et dégager "" ,nous avons exécuté ses ordres sans chercher à comprendre .il (l'étranger au village) avait l'air nerveux et il n'était pas âgé .nous sommes passés devant agarage ath ahmed ,à peine arrivés devant l'ancienne mairie (akham ath velkacem) ,nous avons entendu un bruit de coup de feu .en regardant dans le sens d'où venait l’écho ,nous avons vu notre homme courir vers le transformateur ,pour rejoindre ses collègues et se sont dirigés vers aghemoun daoud en traversant par les sentiers .c'était le drame,cette mort a choqué tout le village ,le pauvre ,il est venu à la rencontre de l'inconnu sans se soucier de quoi ce soit.ALLAH irahmou il ne méritait pas cette mort. moi je le considère comme un martyr et il l'est .


    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (22/10/2012 15:41) :

    Ces différents témoignages sont unanimes sur le fond ( assassinat de Bouhadj ) malgré quelques petites divergences sur les circontances exactes dans lesquelles s'était produit l'attentat . Repose en paix Bouhadj , nous avons fait ce que nous croyons être juste pour réhabiliter ta mémoire .

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    Commentaire de ahcene (25/11/2012 17:48) :

    au sujet de la mort de da bouhadj,un souvenir m'est revenu.la nuit qui a suivi l'attentat les gendarmes etaient venus de tassaft pour interroger les enfants qui etaient présents à tizi boughoudh.il y a eu un grand remue-menage au village.







           T E M O I G N A G E S   ( suite )


                                                                                                                    
           1)  – L’incendie  de  l’école  .   ( page  2 8 )
           2)—  La mort  de   Bouhadj   Ath   Belkacem   ( page 29 )
           3) – L’affaire  de l’autocar  «  accidenté » à Tachoucht .
           4 )- La  venue au village du premier groupe de moudjahidines .


                Ces   derniers   témoignages  s’appuient  sur  des  informations  recueillies  auprès  de   personnes , notamment  des  proches  parents ,  ayant  assisté  à  ces  évènements ( 3 et 4 ).  Personnellement  , au  moment  de  ces  faits , je me trouvais  soit  en  vacances , loin  de  notre  région, ou  bien  à  l’internat  du  collège  des  Pères  Blancs  à   Beni  Yenni .  On  m’a  parlé  aussi  sans  beaucoup de détails ,  du sabotage  d’un  bulldozer ,  appartenant  sûrement  aux  Ponts  et  chaussées  , sur  la   R 30 ,  au  niveau  de  la  source  Taferant .
            3)—L’affaire  de l’autocar .  Rappel :   Hemou  Aoua    ,  Mohand   Said  Ath  el  Houcine  (Benhocine )…   et  leurs   taxis   et   puis  Laceb   et   Chikhi     ,   Benarab     et   leurs   autocars  assuraient  régulièrement  ,  à l’époque ,  jusqu’aux  années 1950   ,  le transport  des  voyageurs , surtout  vers   l’est du  pays …( voir l’article  L’  ISOBLOC  , chapitre tribune libre , page 12 )  Bien avant  eux ,  nos  arrières  grands - parents , pour se rendre sur le lieu de leur travail ,  étaient  obligés  de  traverser la montagne par les cols , à pied  ou  à  dos  de  bêtes ,  parfois  au  péril  de  leur vie ,  jusqu’à  Maillot (  Mechdellah) … 
              Donc , à  la  fin de  cette année 1955 , un autocar , assurant le transport de voyageurs vers  Constantine , fut  intercepté  par  un  groupe  de moudjahidines , au niveau du lieu-dit Tachoucht   , sur  la  R 30 ,  à  quelques   centaines  de  mètres  de  notre  village . On   dit  que  ce  furent  les  voyageurs  eux-mêmes   qui ,  sur  injonction  des hommes  armés  ,  précipitèrent  le  car dans le  fossé ,   côté  Assamer  .  Pourquoi   cet  attentat  ?    On dit  , et  apparemment c’est l’explication la  plus  plausible  , que le propriétaire  de cet autocar  refusait de  payer ses  cotisations ( aide à la révolution ) .
             4)—La venue au village du premier groupe de moudjahidines , correctement rapportée ,  à  mon  avis ,  par   le  témoignage  de  Hakim  et   les   commentaires   qu’il     a   suscités       ( lire   ou  relire  ,  chapitre  guerre ,  page 23 ) ,  a    scellé   incontestablement  l’engagement  officiel   mais  surtout  collectif  et  public  des  habitants   du village   à  se   tenir  à  la  disposition  des soldats  de   la  guerre   de  libération  nationale .  Une  cellule  de soutien  a  été mise sur pied  avec la constitution  d’un  petit  groupe de volontaires  ( on les appelait  terroristes  pour les  chahuter un peu de temps en temps  )… 
             Et  finalement , avec  un peu de recul , si  on devait émettre  un avis  sur  le bilan  des activités  de  ces  jeunes , on  n’hésiterait pas  à les qualifier de  bien  « modestes »  :  collectes de cotisations ,  petits  sabotages de poteaux  téléphoniques  et de  pistes  ( nos  routes  n’étaient  pas encore bitumées  à l’époque ) … et   une  ou  deux actions  individuelles , mal  conçues  …dont  l’une d’elles  a    provoqué , en  décembre  1956  ,  une catastrophe  avec  le bombardement du garage Ath Kaki  et  la mort  de  Mahmoud  Ath Tsafat   ( Ath Kaki  ) QREP  ,  abattu  , une dizaine de jours  plus tard , par  l’armée  française  qui  nous  détenait  prisonniers   …  on y reviendra .



    Commentaire de unancien (13/06/2012 15:57) :

    A propos de la constitution d'un groupe de soutien : il a été formé publiquement , sans aucune règle de sécurité , au vu et au su de tout le monde ... Heureusement qu'au village il n'y avait pas de traitres pour les dénoncer aux autorités françaises .


    Commentaire de arezki (14/06/2012 15:07) :

    Vous avez écrit à la fin de l'article : " ... par l'armée française qui NOUS détenait prisonniers ... " , peut-on savoir qui étaient les autres , à part Mahmoud ? Est-ce vous comptez nous donner plus de détails sur cette affaire ? merci


    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (15/06/2012 19:18) :

    Oui , au moins un article sera consacré à cette triste affaire .En attendant je vous donne le nom des personnes qui se trouvaient au garage ( magasin) : Bouzid Ath Kaki , Abdelkader Ath Kaci , Méziane Ath Amrouche , Mahmoud Ath Tsafat , Hamid Ath Kaki et un jeune garçon, Ouameur Baaziz .

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    Temoignages  suite

    L’année 1956

    -   Une petite  récapitulation de quelques évènements ( 1955 )

    - L’interception fortuite d’un message radio. 

     - Les actes de sabotage.

    - Les mines : à laaziq et à la nouvelle école.

    -L’altercation verbale entre Mohamed Ath Kaki et le capitaine Bondier.  

    - La grève générale des étudiants.

    - L’affaire du « garage » n’Ath Kaki et ses prolongements. 

    -  La mort  de  Hemoudi   (Mahmoud  Ath  Tsafat ) …… 

     Remarque : ces articles seront enrichis par les témoignages de notre ami Hocine Amer Yahia ( Said au village d’Ighil Bouamas ) à qui nous souhaitons la bienvenue parmi nous. Avant de lui laisser la parole pour les premières présentations, nous saisissons l’occasion pour lui dire encore une fois tout le bien que nous pensons de lui et de ses écrits.  

            1 -   Said  et  son  village  natal  Ighil  Bouamas . 

               «  Il n’avait pas encore six ans en 1952, lorsque son père, alors président du Centre municipal,  l’inscrivit  à  l’école.  Saïd  voulait  être scolarisé en même temps que ses deux autres cousins, plus âgés de quelques mois. Par ses pleurs, il accula son père à user de sa notoriété  pour  le faire accepter …..

              Le bâtiment qui abritait l’école du village ne comprenait que deux salles, avec pour chacune d’elle  trois niveaux d’enseignement (La classe des petits et celle des grands). Les cours étaient dispensés par deux instituteurs kabyles, dont l’un occupait aussi les fonctions de directeur. Ils étaient tous deux originaires du village voisin, Tassaft Ouguemoun, le village du Colonel Amirouche…. Jeune, Amirouche venait souvent à Ighil-Bouamas où il avait des parents du côté de sa mère. Il estimait et respectait beaucoup le père de Saïd, plus âgé que lui. Said passa à peine deux ans dans cette école , qui fut aussi celle de son père, avant d’être brûlée au tout début de la guerre. Les filles n’y étaient pas admises, c’était, peut-être, le vœu des sages du village tandis que l’autorité coloniale ne s’y opposait pas, ou n’était pas regardante sur ce plan …

       

    En arrière plan  le village d'Ighil Bouamas

                    ( Photo Hamid , mars 2012) 

                     Le village  de  Saïd   n’est  qu’une  petite  bourgade  qui  comptait  moins d’un millier d’habitants avant la Révolution ;… curieusement  il  en compte bien moins aujourd’hui, pas  plus d’une centaine d’âmes  en hiver. Il est situé au pied des montagnes du Djurdjura….. À l’inverse des autres villages de Kabylie, l’émigration à l’étranger y était  fort  peu répandue. Beaucoup  avaient choisi d’aller dans l’Oranie … Après 1962, ceux qui avaient pu économiser quelques sous   s’étaient  lancés  dans la construction  de maisons  au bled , pensant  y  trouver la quiétude   et  y  réunir un jour  leurs enfants  Ces maisons construites  ( après  de nombreuses péripéties) , souvent  sur  plusieurs étages, , sont  aujourd’hui  affreusement vides.… Les vieilles  demeures , celles des grands-parents, s’effritent  d’hiver  en  hiver  ou  ne sont  plus  que  ruines. Les champs  rocailleux qui  nourrissaient  jadis  nos   parents  sont  à  l’abandon…. »

     

     

     

     

     



    Commentaire de Oranaise (20/07/2012 15:31) :

    Bonjour tout le monde , saha Ramdhankoun , rapide rétablissement à si Ahcène qui manque beaucoup à notre blog ainsi que d'ailleurs d'autres intervenants qui nous ont habitués à plus de participation . J'interviens aujourd'hui pour féliciter Hocine , du village d'Ighil Bouamas ,pour ses contributions qui vont certainement renforcer encore plus les liens d'amitié et de solidarité entre nos villages . Peut-être un jour verrions-nous naître dans la région , dans la commune d'Iboudraren, une association ?


    Commentaire de saidouiza (21/07/2012 00:16) :

    Bonsoir à tous En général la période de Ramadan fortifie l'inspiration, elle favorise davantage le travail de réflexion que le travail physique, alors profitons-en à travers ce génie de blog qui peut nous permettre de sauvegarder quelques traces de l'histoire et de la culture de notre région. Cette région nous l'aimons tous même si elle ne nourrit pas. Mais la vie dans les grandes villes comme Alger, Oran, Constantine et Annaba devient de plus en plus insupportable pour ne pas dire infecte. Ce n'est plus les merveilles d'antan où il faisait bon vivre, où l'on pouvait circuler à la Rue d'Arzew en toute quiétude et sérénité. Il arrivera le temps où l'on cherchera à la loupe des endroits comme ceux de notre région pour s'y ressourcer et même y vivre. Aussi y a-t-il lieu de nous y intéresser encore davantage. C'est pourquoi je trouve que l'idée de création d'une association émise par notre chère oranaise est très belle. En réalité quelques mètres seulement séparent nos villages même si je découvre à travers notre cher Hamid (voir chapitre plats) que tahlouqt à Ighil-Bouamas s'appelle timegzert à Ait Ali Ouherzoune. Cela étant, sur le chapitre "guerre" il y a beaucoup à raconter sur nos villages, ce qui les valoriserait davantage.


    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (23/07/2012 15:40) :

    L’article « Said et son village » de Hocine nous dévoile , opportunément quelques similitudes , dans les domaines de la vie publique , entre nos deux villages . D’abord le centre municipal d’ Ighil Bouamas ( dont le père de Said en était le président ) qui nous rappelle celui de notre village ( voir articles - les premières élections , chapitre la vie au village , page 17 et - chapitre hommages , page 8 , le dernier Lamine du village ) . Le douar Iboudraren ne comptait à l’époque que deux centres municipaux, celui d’Ath Ali et celui d’Ighil Bouamas … . Ensuite l’école, avec ses deux salles de classe …. , certainement identique à celles des villages de la région , comme Ath Ali Ouharzoune , Bouadhnane , Tala n’Tazert …construites sur le même modèle , ouvertes en 1891 et incendiées en 1955 . (Voir photo, chapitre hommages, page 5). Nos villages, que sont-ils devenus ? Des ruines que narguent de gros bâtiments sans âme et « affreusement vides » . … Saha f’tourkoum !

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    Commentaire de michael1953 (29/07/2012 11:10) :

    Bonjour à toutes et à tous! En m'excusant par avance pour toute cette absence indépendante de ma volonté, je tiens à féliciter tous nos anciens amis du blog pour leur persévérance et à encourager tous les nouveaux à en faire autant. Je souhaite un excellent ramadan à tous et une prompte guérison à notre cher Ahcene. Cher Hamid, permets-moi de souhaiter la bienvenue à notre voisin d'Ighil Bouamas. A bientôt!


    Commentaire de saidouiza (31/07/2012 13:44) :

    Evocation:on ne peut oublier la misère pleine et entière qui envahissait nos villages durant la Révolution, au delà des exactions de toutes sortes que nous subissions. Ce sont des souvenirs indélébiles qui comme moi jusqu'en 1960 ou Hamid jusqu'en 1957 avaient vécus là-bas. En 57 la guerre et la famine dans nos villages battaient leur plein. Lorsque je partis en 60 à Oran je découvris tout au long du trajet les "merveilles" de la vie, j'étais émerveillé par tout ce que je voyais. Tout me paraissait paradisiaque, en comparaison avec la vie au village. En vérité tout était relatif, simplement parce que la vie au village était plus dure. Sinon ce n'était pas non plus la joie dans les villes. A Oran nos parents émigrés dans leur pays étaient tailleurs dans la confection à 5 anciens francs la pièce:on dormait dans des soupentes de magasins inondées la nuit par des punaises, sans eau... Le pire est que les femmes et les enfants en bas âge demeuraient pour la plupart seuls au village. Lorsqu'un homme s'aventurait à revenir dans le village pour voir sa famille, il ne pouvait plus en sortir sans une autorisation en bonne et due forme des militaires. Très souvent il est mis en prison ou fuit dans la montagne. Voilà un morceau de l'histoire de nos villages qu'il ne faut pas oublier. Hocine


    Ait ali Ouharzoune-Retour aux sources Commentaire de aitali-ouharzoune-retour-aux-sources (01/08/2012 12:41) :

    Salut Hocine .Je crois que j'ai suffisamment décrit la vie dans nos villages au début de la révolution , jusqu'en 1956 . Les gros ennuis , malgré quelques faits isolés ,avec mort d'hommes , n'ont commencé qu'un peu plus tard , avec , entre autres, l'implantation de camps militaires dans ou à proximité de nos villages ce qui a , en partie, accentué l'exode vers les autres régions du pays ...On y reviendra .

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